lundi 19 novembre 2012

Turandot de Puccini - Théâtre Antique d’Orange 2012 - Orange


Turandot de Puccini - Théâtre Antique d’Orange 2012 - Orange

Théâtre Antique d’Orange 2012, 84100 Orange
27.07.2012

Turandot de Puccini
Théâtre Antique d’Orange 2012
84100 Orange - Chorégies
(AVIS :Français/Deutsch)



La Princesse Turandot 2012... Die Blutrünstige in Orange!

Das zweite große Ereignis dieses Jahres im Antiken Theater von Orange :




TURANDOT de Puccini
Oper in drei Akten von Guiseppe Adami et Renato Simoni nach Gozi.

Samstag den 28. Juli 2012 um 21h30 et Dienstag den 31.Juli um 21h30




Direction musicale: Michel Plasson
Mise en scène: Charles Roubaud
Scénographie : Emmanuelle Favre
Costumes : Katia Cuflot




Turandot : Lise Lindstrom



Liù : Maria Luigia Borsi...OH!




Calaf: Roberto Alagna

Timur: Marco Spotti
Imperator Altoum: Chris merritt
Ping: Marc Barrard
Pang: Jean-François Borras
Pong: Florian laconi
Un Mandarino : Luc bertin- Hugault

Orchestre National de France- Chœurs des Opéras de Région
Gesamtzeit : 2h30



Wer die schöne und grausame Prinzessin Turandot als Frau und Gemahlin haben will, muss die von ihr gestellten drei Rätsel beantworten…Andersfalls wird der arme Kandidat ohne Umstände geköpft. Das ist der reizende Inhalt dieser Oper von Puccini… Spannung bis zum letzten Akt gewährleistet… das Ende möchte ich nicht vorneweg nehmen.
Imaginez une belle cruelle et brûlante jeune femme. C’est la princesse Turandot. Elle se donnerait comme épouse au candidat qui résoudrait les trois énigmes imposées par elle, dans le cas où le malheureux ne trouverait pas la réponse exacte, il sera froidement décapité.
Condition préalable pour avoir la princesse comme femme et épouse. Le suspense règnera jusqu’ à la fin de l’opéra que je vous laisse découvrir…



……………………………



Etwas zu Puccini;

Puccini ist kein wirklicher Dramatiker, noch ein Lyriker… ihm haftet etwas von einem Salon-Ton an, von Liebenswürdigkeit. Er hält sich dazwischen und diese Rolle bringt ihm Popularität ein. Ein wenig Fantasie, mehr Klugheit als Wille… man darf ihn nicht zu ernst nehmen sonst durchschaut man ihn. Er erzählt gut und weiß zu plaudern, das machen seine Werke so angenehm, bekannt und berühmt… wir hören ihm gerne zu!



Die Sonne geht unter... rotglühender Himmel hebt die Silhouetten heraus... ein bezaubernder Effekt! Bald kann die Auführung beginnen!


Non, Puccini n’a rien à faire d’une tragédie, celle qui vous prend aux tripes et au cœur, vous secoue, soulève votre poitrine et vous laisse haletant devant le drame qui se déroule… !



Das Theater füllt sich... junge Frauen, "des provençales", bieten das Programmheft an...

Diese Oper Turandot hat Puccini leider nicht zu Ende führen können, er starb am 29 November 1924, bevor er das Duo im dritten Akt… welches er so wie das herrliche Duo von Tristan und Isolde wollte… vollenden konnte! Ein junger Komponist, Franco Alfano, hat das Ende des werke geschrieben!
Nur, während der Aufführung unter der Baguette von Meister Toscanini, in der Skale in Milano, am 26. April 1926, fiel der Dirigent um… im gleichen Moment, als die treue Liù aushauchte!
Trotz allem hat man Turandot mit dem Ende-Duo spielen können, bevor es auf Weltreise ging und bis nach Orange kam, wo die Oper in den Jahren 1879, 1983 und 1997 inszeniert wurde!


Cruel défaut ici aussi pour cet opéraTurandot, opéra resté inachevé de Puccini ; Il est mort le 29 novembre 1924, avant de pouvoir achever le duo final du troisième acte… qu’il voulait l’équivalent du grand duo du deuxième acte de « Tristan und Isolde »de Richard Wagner… un jeune compositeur italien, Franco Alfano… a dû se charger d’écrire la fin ! Mais, lors de la création de l’œuvre sous la baguette de Toscanini à la Scala de Milan le 26 avril 1926, le maestro posa sa baguette à la mort de Liù, là où le compositeur avait posé sa plume ! L’œuvre fut néanmoins jouée intégralement avec le duo final … composé par Alfano et fit le tour du monde, avant d’être joué aux Chorégies d’Orange en 1979, 1983 et 1997 !





Eine etwas sich hinschleppende Inszenierung… in einem stumpfen Dekor… ungeduldiges Warten auf glücklichere Momente, Gesang und Drama, was hier nicht sehr überzeugt… Puccini ist der Meister der „Gefälligkeit“ …er bleibt in seinen Grenzen und enttäuscht mit Kompromissen welche dem Werk die Kraft nehmen! Es schaut sich verspielt an… die Dramatik fehlt!Puccini ist wie ein musikalischer Gesellschaftsmensch, der aus der „Literatur“ noch nicht herausgewachsen ist, aber die „fadesse“ die Schalheit seiner Musik ist oft so bezaubernd, dass man die Neigung versteht, daraus eine Cafémusik zu hören!


J’avais imaginé plus de verve et de rythme (il y a longtemps que je n’avais pas vu cet opéra…) ! Dès le début de Turandot, même la musique sous la baguette de Michel Plasson se traîne péniblement pendant qu’un tas de figurants se hâtait pour remplir la scène bien trop vaste pour eux.
Puccini n’a pas décroché de la « littérature »… il me semble être trop près du texte pour éclater le spectacle! C’est retenu, sans excès et c’est bien dommage ! Oui ! Il lui manque la démesure, tout ça est trop joli, agréable a-t-il peur de se lâcher ? Il lui manque l’audace!





Man musste auf das Ende warten, um endlich etwa Emotion zu spüren… da sangen die Chöre, wetterte die Musik und beeilten sich die Schauspieler auf der Bühne …vielleicht waren sie froh, die Probe war vorbei?!

Il fallait attendre la fin de Turandot, lorsqu’enfin, les chœurs et les voix se mêlaient puissamment à la musique, et l’orchestre se « lâchait »,que l’on pouvait dire, là, l’émotion passe… c’est beau mais… cette fin n’est pas de Puccini, hélas, comme nous savons déjà !



Ein Prinz bereitet sich auf die Hinrichtung vor… Es bleibt nicht viel … von den Opfern; sie gehen alle in der Masse der Figuranten unter.
Le premier soupirant va être décapité… piégé par les énigmes qu’elle impose pour prix de sa main... le bourreau l’attend !

Man hätte sich mehr an Gesang, an Duos und Musik gewünscht…Puccini, zwischen Gesang, den er vorzüglich behandelt, und Orchester, das er sehr geschickt schattiert, findet er eine Mitte, die vorbildlich wäre, wenn sie nicht, von einer zu schwachen Phantasie getragen, mehr Klugheit als Wille schiene! Eine Art Italienische Plauderei „au fond des loges!“
Puccini hält sich an die Szene, aber auch zu sehr an den Text, er überflügelt ihn nicht… er weiß nicht „auszubrechen“,um dem Werk die notwendige große Dramatik zu geben!



Quelques belles scènes qui auraient méritées d’être mieux soulignées par le décor ! Ce décor, justement, si austère pour une princesse chinoise, fût-elle cruelle !
Dès le début, cet opéra, cette mise en scène s’avère poussif et l’ennui s’installe inévitablement de voir les figurants, représentant le peuple, grouiller, courir dans tous les sens,se hâter inlassablement de gauche à droite pour remplir la grande scène… on sent l’intention… de vouloir meubler l’espace. C’est quelque peu décevant !



L’attente de voir apparaitre enfin la belle et cruelle princesse Turandot… la sanguinaire ( les spectateurs avaient déjà terminé leur pick-nick apporté fait de sandwichs et de jus rafraichissants)… fut assez longue, beaucoup trop longue !
!
Suivaient quelque beaux solos de Turandot, Fiù et Calaf... mais l’ensemble restait morne, manquait de rythme, de conviction, de persuasion… la musique de Puccini se voulait ici lourdement pompeuse, et elle l’est jusqu’à l’ennui.



Les ministres Ping, Pang, Pong... des drôles de marionnettes sur-vitaminées !

Cela manque d’entrain, d’éclat, de beauté et de vrai drame, le drame, voici le grand défaut de Puccini… il n’en donne pas la mesure entièrement… il se retient et tout devient improbable, creux, cela est dommage !



La projection d’une forêt de bambous crée en bel effet !

Gelungener Effekt!

On aurait souhaité entendre davantage de force dans les répliques entre Turandot et ses prétendants !... à deux, trois voix… comme sait le faire Verdi… mais ici c’est Puccini



Das Bühnenbild bleibt karg bis zum Ende...sicher hat man es so gewollt... jedoch wirkte die Leere bedrückend, zumal die Figuranten unablässig versuchten die Bühne zu füllen...Schade!

Et ce décor ...reste... royalement austère ! A-t-on voulu nous épargner ici les dorures, les dragons, est-ce que ce dépouillement à l’extrême ne nuisait-il pas à l’ensemble, au lieu de souligner les chants et porter la musique dans d’autres sphères !



Entre ce décor et les projections il y avait quand même comme un malentendu….visible !

Verwirrend und unpassend, diese sich bewegenden überdimensionalen Schatten.



Einige gelungene Projektionen, wie die Drachen und der Bambouswald konnten leider nicht darûber hinweg täuschen, dass das Bühnenbild ein wenig mehr Prunk vertragen hätte!

Beaux étaient les dragons projetés sur les murs qui s’animaient… se penchant sur le peuple… et quelques ombres mouvant évoquant… la foule en mouvement ?



La princesse Turandot, quoique cruelle mais belle, aurait mérité ici plus de prestance, plus de somptuosité, plus de tragique et gaité, et... de lumière…



Plus de gaieté et de lumière dans le drame !... de force et d’apparence afin de souligner son titre de princesse, sa beauté et sa cruauté…le décor péchait par timidité trop effacé, un peu Zen, austère et ennuyeux… surtout avec sa foule de figurants se dépêchant, sans cesse fouettés par cette mise en scène, d’occuper l’espace, formant tantôt d’interminables colonnes comme de chenilles, tantôt se disloquait et grouillait partout devant ce tableau bien sombre et sans éclat qui l’emportera jusqu’à la fin et nous laissera un goût de lèse-majesté ! Dommage !



Endlich erscheint die schöne blutrünstige Prinzessin Turandot... und singt! Einige schöne Gesangsmomente mit Calaf...

La princesse Turandot sort de sa sphère... et ... enfin... elle chante! Calaf la rejoint... quelques beaux moments de chant!




Le vieux roi Timur, et la mort de Liù, l’esclave amoureuse et martyre... belle scène!

Der alte König Timur und der Tod seiner Sklavin Liù…

Pourtant... Même le coq- coqueluche de la foule, sa Seigneurie Ténorus Alagna ne sauva pas la soirée ; Il ne chante que pour chanter… il n’incarne aucun rôle à par le sien ; ALAGNA … me voilà ! (il n’est pas mon préféré…) mais ça plait à la foule qui s’arrache la peau des mains pour l’applaudir !



Herr Sänger ALAGNA, der Megastar... was wird ihm zugejublelt, kaum zu glauben, er ist damit natürlich der Liebling des Publikums!! Er war Schüler bei Pavarotti..hat aber dessen weisses wedelndes Taschentuch nicht übernommen... lach:=)!

On dit que Alagna est un grande ténor, une star, que dis-je, une MEGA-STAR… et c’est vrai, il se prend pour tel… et sérieusement… notre élève dePavarotti le grand agitateur de son mouchoir blanc… pour se ventiler, se torcher la figure ruisselante d’effort… Il fut inoubliable ! Alagna a quelque chose de lui!



Das Ende war gewaltig schön! So hätte man sich die ganze Oper gewünscht!


Les applaudissement fusent… fusent… .et fusent



Da sind sie, die Schauspieler, der Dirigent, alle vereint, verneigen sie sich, um den grossen Applaus der Zuschauer zu geniessen!

On va finir avec les salutations… très belles ; en effet, là on les voit, tous s’incliner, se prendre gentiment par la main, s’avancer vers le public en folie… le vieux maestro Michel Plasson clopinait même parmi eux et relançait son orchestre encore une fois depuis la scène, agitant ses maigres bras comme des foudres saccadés



Etwas erschöpft von der langen Aufführung...warten manche, bis das Theater sich geleert hat, um aufzubrechen! Kluger Entschluss!!! lach:=)
L’attente… queles gens quittent l’arène…

Lafoule émue, ne retenait plus ses ovations… avant de se presser vers la sortie… les hamsters, normalement, devaient dormir depuis longtemps…car il était déjà minuit !



Eine letzte Verneigung... Dankeschön für den Applaus... bis zur nächsten Aufführung!
Fin du drame lyrique en trois actes et cinq tableaux… sans grand éclat… de Puccini !

Œil von Lynx Orange 25 juillet 2012

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