Marie Antoinette… la Reine sans tête ! « Jürgen EHRE
Marie Antoinette… la Reine sans tête !
1 Place de la Légion d’Honneur, Cathédrale Saint- Dénis, 93000 Paris
522.01.2013
Marie Antoinette… la Reine sans tête !
Cathédrale Saint- Dénis
1 Place de la Légion d’Honneur – 93000 Saint – Dénis
Marie Antoinette
Le sort d’Antoinette fut vraiment cruel.
Jamais une reine, jeune comme elle,
Méconnue et haïe, fut une victime poursuivie
D’une cabale sans fin parce qu’Autrichienne.
Pauvre Roi, pauvre Reine…
Trop jeunes furent-ils pour régner.
Des enfants encore, et déjà punis,
Qui ne pouvaient porter leur destin
Sur leurs épaules trop frêles encore,
Ainsi qu’ils ont perdus leur vie…
1a
Je remettrai la tête
À Marie- Antoinette ;
La position de l’amour
C’est… écartée!
Ce n’est certainement pas
Une tête coupée…
Haut les jambes!
Et haut les mains!
Mais … sortir de ce pétrin!
Sous La veuve noire
Elle a péri,
Notre Marie-Antoinette
Si jolie.
Elle qui fut un ange,
Pas un démon,
Et abattue comme
Une Bête de somme !
3
Honte à vous,
Les bourreaux.
Honte à vous,
Tous les sots ;
Meurtriers,
Coupeurs
De tête,
Il n’y a que pour vous
Que ce fut une fête !
Et Aujourd’hui,
Le grand remord.
OH ! Depuis longtemps
Ils avaient tort.
Crétin de peuple
Assoiffé
Qui voulait voir
Le sang couler…
5
Vite affutée, la guillotine.
Vite coupée, la tronche fine,
De cette chienne Autrichienne;
Le mari avec… pourquoi pas ?
Le pauvre ne savait
Même pas pourquoi.
Le peuple fou,
En rage pour tout,
Sous leurs faux airs
De manitous.
Sabraient-ci, sabraient-là,
OH la la ! OH la la!
Une révolution,
Cela s’appelait.
Que des têtes
Ont roulées
Pour leur plaisir !
Aujourd‘hui
C’est dans les livres,
La folie enterrée,
Oubliée et trépassée.
Rangez-moi
Cette lame
Sinistre,
Et vos têtes
Couleur de bistre.
Oubliez et apprenez
Une nouvelle lame….
Inventez ! Inventer !
9
Le roi et la reine
Furent jetés aux chiens,
Pour des accusations de
Dettes et de rien…
La xénophobie
Pour Marie Antoinette
Faisait rage.
Elle,
Qui fut dans la fleur de l’âge.
11
On hurlait à la chienne.
Pauvre autrichienne,
Elle qui fut bonne
Et la générosité même,
Avait, certes, le goût
Pour le luxe et
L’extrême.
Pour une jolie femme
De son âge,
C’est pardonnable.
Elle voulait vivre
Sa jeunesse, faire la fête,
Mais fut pour la
Politique incapable…
Belle comme elle était,
À peine 18 ans.
Qui aurait pu
Lui en vouloir…
Et qu’on la condamne?
14
Le roi et la reine
Furent bien trop jeunes
Pour gouverner ;
Dans la calomnie
Et la haine
À l’échafaud
Ont les emmène !
Les quelques dettes
Qu’avait Antoinette
Ne pesaient pas lourd…
Dans la recette ;
Elles n’auraient pu
Perdre la France.
Le peuple faisait
La sourde oreille.
Le clergé, la noblesse,
Les Guerres incessantes,
Ruinèrent davantage
Le pays
Qu’une reine faisant fête….
Elle aimait vivre à la cour
Comme une fête
Éternelle,
Rire, se parer, le théâtre,
Et la musique
Étaient ses passions,
Se laissant désabuser
Par son insouciance…
17
Sa mère l’avait mis en garde,
Hélas, Il fut trop tard
Pour la pauvre enfant.
Elle s’est laissé séduire,
Se croyait une fée,
Ne voyait pas suspendu
Au-dessus sa tête l’épée !
18
Sainte Marie Antoinette,
Presque un ange,
D’une beauté exquise,
Elle ne se doutait point
Que la vie lui fût prise…
Lorsqu’elle devint raisonnable,
Toujours elle attend
Un enfant du roi…
Qui préfèra la chasse
Et bricola.
Son passe-temps
Ne fut pas le lit conjugal ;
Alors que la beauté
De sa femme fut sans égale.
Pourtant un jour
Elle fut enceinte
Et n’arrêtait plus
D’accoucher
Des enfants.
Le roi fut heureux ;
D’avoir une descendance,
Des dauphins et des dauphines
Leur donnèrent bonne mine.
20
Ainsi passèrent
Les années sans une ride
Ils devinrent adultes,
Sans penser… que
Des fêtes et des guerres,
Les finances éprouvées,
Le pays ne s’en porta guère
Mieux.
La couple pourtant
Fut bien heureux…
Le temps des intriques
Commença à la cour ;
La noblesse cupide,
Et d’autres avides…
Les Polignac furent des voleurs.
Rohan, le cardinal un escroc.
La Fayette soutenu,
Engloutit l’argent,
En Amérique,
Les guerres incessantes.
Le temps fit le reste
La France sombra,
Le peuple avait faim,
Le pain couta cher !
On accuse le Roi
Et la reine Antoinette,
Si jeune de leurs âges,
De gaspillage tout net.
25
Pourtant les raisons
De la pauvreté
Ne peuvent avec
Quelques diamants
Se mesurer
Que porta la reine
À son cou sublime
En ouvrant le bal
Avec sa meilleure mine…
Le peuple l’insulte,
La haine surgit
Vieille haine
Enterrée, et
Ressuscitée,
Contre l’Autriche
Depuis la guerre
Qu’on a menée…
27
Alors, il fallait bien
Que quelqu’un fût
Accusé et
Comme coupable
Désigné…
La chienne autrichienne
Faisait l’affaire,
Et fut clouée au pilori
D’un destin amer…
Le peuple se souleva
Sans pitié,
Saccagea et massacra
Tout sur son chemin…
29
Le roi et la reine
N’en mesurent point
Le danger,
Ne voulurent pas quitter le pays,
Et croupissaient
Comme prisonniers aux Tuileries.
Le jour fatal
N’allait pas tarder.
On les jugea
Les fronts dûment bandés.
Mirabeau, la reine
A voulu sauver,
Il mourra avant
Que ce vœu ne fût exaucé !
La Fayette, l’ingrat et
Autres révolutionnaires ;
Marat, Danton et Robespierre
La reine et le roi à l’échafaud
Condamnèrent !
à suivre…
Œil von Lynx – Paris 22/01/2013