La Ville de Prague - Prague La Mystère-Rieuse… Volet Nr.1
1
Préambule :
Prag entier est un poème, une beauté, un monstre qui nous échappe pour
resurgir à l’instant avec plus de vivacité encore. Prague vous ouvre les portes du néant vers le
néant, là, où la terre touche le ciel avec gratitude, où les éléments se
réunissent, où une flamme crépitante
danse sur l’eau vivante. C’est ainsi je l’ai ressenti et c’est ainsi que
j’essaie de le relire dans mes souvenirs pour vous montrer cette ville en
images accompagnées de petits poèmes…
Visiter cette ville, demande
de s’y donner corps et âme. Prague fait partie d’une culture où nos racines se
sont emmêlées et ressourcées profondément, d’où l’on revient toujours songeur
mais heureux. Devant tant de splendeur, tant d’impressions sur le centimètre
carré, nous devons faire attention à nos pas de ne pas manquer un seul éclat,
de ne pas passer, sans lever les yeux pour apercevoir toutes ces merveilles qui
se présentent dans leur plus belles
robes à nous, humble visiteur venu, encore ignorant !
2
Soyez courtois, saluez
cette Belle Dame au passage, cette Ville qui vous offre tant, qui vous
offre son cœur intact, sa musique, son Opéra, ses Théâtres, ses orchestres, son
histoire, son peuple à la langue étrange, ses écrivains, ses musiciens et ses
marionnettes splendides, où vous pouvez assister à la « Flûte
enchantée » de Mozart, un Opéra de Marionnettes ! OUI ! Un de
plus beau spectacle que j’ai jamais vu, une pure merveille, inoubliable !
Ville de Marionnettes,
traversée par la Vltava, ce fleuve,
miroir de souvenirs au dessus duquel les mouettes en ballet se donnent en
spectacle, elle-même enjambée par un des
plus beaux et impressionnants ponts, le
PONT CHARLES , séparant la veille ville : STARE MESTO et la nouvelle ville : NOVE
MESTO de MALA STRANA et de HARADCANY*.
3
Les Marionnettes suspendues,
S’agitent, parlent et
remuent, tout en couleur,
Gardent leur mystère, nous
interrogent de leurs yeux.
Quel est le secret du sang
qui nous attire dans leur ban ?
Le ciel en haut, l’enfer en
bas,
La seule chose, que l’on
connaît déjà… !
4
À Prague, la ville dont j’ai rêvé,
Où l’on danse sur le Pont
Charles,
Sans se soucier du monde
Sous l’œil hagard des
statues.
Un ballet de mouettes dans le
ciel
Les accompagne, au rire
joyeux !
Parlez de cette Ville,
demanderai d’écrire un livre, tant elle est riche et glorieuse, une des plus
belles d’Europe !. Prague étale ses trésors partout, à
regarder seulement, bien sûr, mais avec quelle joie nous les embrassons du
regard, arpentons le Pont Charles, si majestueux avec ses statues immobiles,
c’est un moment saisissant ! Qui sait, si la nuit venue, elles ne
danseront pas pour se dégourdir les jambes ? Ce sont des hommes qui ont su,
un jour, construire un tel monument ? Un chef-d’oeuvre du baroque !
Et, que faisons nous, aujourd’hui ? Qui ne se pose pas cette
question ?
Dans les ruelles de Prague, allez,
avec joie, vous fouler une cheville sur les jolis pavés ronds et lustrés de PAS
innombrables, de PAS perdus, de PAS restés, de PAS à venir, dans la veille
ville, mais gardez les yeux grand ouvert !
D’ailleurs, avec votre
cheville foulée vous pouvez encore gagner une taverne célèbre (U-Fleku), afin
d’y boire une bière d’une fraîcheur inexplicable ! Je vous montrai le
chemin dans un deuxième volet, alors, la cheville, attendez, soyez
prudent !
Je vous souhaite une belle
visite de Prague…..Au fur et à mesure, j’ajouterai un peu d’histoire.
Mais vous savez déjà, que
tout ce qu’ l’on peut lire, se trouve dans les guides, c’est à vous de
découvrir, je n’y m’arrêterai guère. Je préfère lire avec mes yeux…dans l’âme
de la ville, ils me suffisent !
5
Le Pont Charles abrite un musicien
Qui gagne à l’accordéon
De quoi faire pleurer des oignons !
6
Jan HUS, cet homme incandescent,
Jadis il fut livré aux
flammes.
Un Loup, un jour, tout
respectueux se fit,
Au monument se recueillit.
7
Quand, cet ange
Viendra vers nous,
Avec ses lèvres d’amer goût,
Avec ses ailes qui ont hanté
Cette vie, et, un gouffre ont
creusé
De caresses qui ont manqué.
Pourquoi ne s’est-il pas
montré,
Où la mort nous laisse à
jamais seul,
Où l’amour ne nous montre pas
le chemin.
Pourquoi cette âme ne
prend-t-elle pas
Ce feu fervent qui nous brûle.
Pourquoi cette âme ne s’enflamme-t-elle
pas
Et nous hausse vers ce grand
spasme,
Quand nous escaladons les
astres ?
8
À peine commence-t-on
À s’instruire,
Qu’il faut déjà repartir,
Avant qu’on ait de
l’expérience,
Une goutte, dans l’océan
immense !
Heureusement, substance, elle
pense !
Avant de rendre la matière
À notre chère mère,
TERRE !
Quand ce moment sera venu,
Quand nous aurons nos jours
vécus,
Le choix qui s’impose :
*C’est la métamorphose* !
Grâce à la pensée et nos
désirs,
Nous agirons en philosophe,
Pour éviter l’enfer ou
pire !
Nous, voilà, qui ont réussis,
À prolonger notre vie !
Ainsi, en Marionnettes transformées,
Le glas, nous-mêmes pouvons
sonner !
9
Cette horloge astronomique,
Je la trouve vraiment
comique.
Elle sonne, elle joue,
Elle rit, elle pleure,
Quand l’on se marie
Et quand on meurt.
Et en plus,
Elle indique l’heure !
Que l’on appelle,
Gastronomique,
Quand un « loup »
de faim meurt !
10
Œil von Lynx 6 août 2010 PRAG…28/03/2013 N
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