PRAGUE Volet Nr. 2
Le
pont Charles
Prag, süchtige Sehnsucht.
Schwarz helles Monstrum.
Verträumtes Gesicht,
So ernst, so heiter,
Unter
blindem Licht.
1
Le pont Charles majestueux porte ses statues fièrement
Comme autant d’ombres venant du néant…
Il est ce passage des mondes différents
Que l’humble mortel traverse ignorant
Les trésors que la ville daigne lui révéler
Entre la lumière et l’ombre dans un éclat de félicité…
2
Le pont Charles enjambe la Vitava entre Staré Mésto et le quartier de Malà Strana,
construit en 1357-1380 il est le symbole de la ville de Prague et fait référence
au roi
Charles IV qui n’eut cesse d’embellir la ville de Prague
3
Die Karlsbrücke in Prag ist nicht nur eine
bedeutsame historische Brücke, sondern sicher die schönste die es gibt. Sie überschreitet
die Moldau und verbindet die Altstadt mit der Kleinseite, und ist das Wahrzeichen der Stadt über welche der
Krönungsweg der böhmischen Könige führte. Unzählige mächtige Statuen von
Heiligen und Patronen säumen über den Brückenpfeiler dieses stolze Bauwerk.
Pour des raisons liées à l’astrologie, le philosophe
et astronome
Zdenêk Horsky préconisa la pose de la première pierre pour sa
construction du pont à la date du 9 juillet 1357 à 5heures et 31 minutes, cette
date semblait propice à l’astrologue de la cour de Charles IV, un roi féru de
mysticisme qui espérait que l’ouvrage résistât aux assauts des éléments !
4
La plus ancienne
et célèbre statue est celle représentant le saint Jean Népomucène,
prêtre sous le règne de Vencesias IV (jaloux
des confessions de la reine…) fut jeté par ordre du roi par-dessus le pont en
1393…
Un
crime accompagné de son mystère… la
statue est surmontée d’un halo
doré, et le lieu du crime marqué d’une croix en or !
5
Prague…
Fauve sommeillant
Pour s’embraser.
À la merci d’une étincelle.
Ton souffle me réchauffe.
Ton haleine me nourrit.
La lumière de tes yeux
Me guide dans l’aveugle nuit.
.
Le
souffle de Prague
Vous guette, vous attend,
Attend votre venue…
Sortis du néant,
Vous arrivez de l’enfer
À travers le purgatoire
Vers le paradis…et
De ses arbres sacrés frémissants
Au-dessus des flammes
Qui montent des bûchers
Mourants de plaisirs…
6
Quant
à l’aube,
La ville lève
Le rideau de son théâtre,
Et ses visages se penchent
Sur les tableaux vivants
Qui défilent au pas errants.
7
On
retient son souffle,
On accueille les acteurs,
Avec des jubilations
Et d’applaudissements.
Les regards exaltés
Se portant au lointain.
8
Ville
de visages endormis
Où s’élèves les flammes
D’un braisier de plaisir.
Dans un hurlement lugubre
Elles nous ouvrent un passage
Vers l’inconnu de ta mémoire de glas.
.
Nourris
de ton feu
Nos cœurs affligés,
Et,
Lorsque tu nous auras transformés
En marionnettes immobiles,
Nous assisterons à leur danse
Pour les applaudir
De nos mouvements saccadés…
9
Ouvre
cette porte
Qui ne mène nulle part.
Où nous n’avons jamais été.
D’où nous ne revenons pas
Si tu me livres ta clé…
10
Le trésor dort en toi,
Et tu ne le vois pas.
Ton or me blesse l’œil,
Ton chant me rend sourd,
Quand je ressens ton éveil
Et je dérange ton sommeil.
11
Dans un envol de plumes blanches, de battements
d’ailes, sur les berges les mouettes exécutent en riant leur ballet…
Voici les mouettes, majestueuses,
Elles me narguent et sont joyeuses.
Avec leur joli rire nasarde,
Elles dansent autour de la rade.
Dans un ballet ; en vol parfait.
Dès fois, une aile mes caresse
Comme si j’étais leur maîtresse…
Œil von Lynx- Prague (17/02/2013)
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