samedi 18 mai 2013

Palermo, il giorno che la vidi per la prima volta...Volet Nr.1


 

Palermo, il giorno che la vidi per la prima volta... Volet Nr. 1

 

La première fois que je vis Palerme… Volet Nr.1
Das erste Mal als ich Palermo sah… Volet Nr.1
(Français/Deutsch)N

 

1 Ankunft in Palermo… die erste Nacht…
 Palermo - La Sicile

 Palermo, eine  geheimnisvolle stolze Stadt wo der Barock gestikuliert, wo alte herrliche Paläste, fast vergessen, schlummern, aber noch selbst als  glorreiche Ruine von einem Zeitalter zeugen, als  sie von  berühmten Architekten für die große Aristokratie von Palermo erbaut wurden.! Zeit der großen aristokratischen Familien, der Beati Paoli, Prinzen und Könige aller Kulturen!

 
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Palermo, durch viele Kulturen  beeinflusst, von der Griechischen, Byzantinischen…   über die Arabische und den Normannen; hier herrschten sie alle und gingen wieder… hinterließen Ihre architektonisches Können, Schätze und wertvolle Blickpunkte, welche heute, endlich,  teilweise wieder im alten Prunk, restauriert sind!

Vom zweiten Weltkrieg zerstört, oder von der sich zurückziehenden Aristokratie verlassene verfallene Paläste… so leiden noch viele Bezirke der Altstadt, versuchen sie, ihre noch blutenden Wunden in den Trümmern zu verstecken.

 

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Palermo, diese Stadt habe ich in mein Herz geschlossen, für immer, oft besuchte ich sie… wie eine verlassene Heimat… wo mich die Sehnsucht hinzieht!

Palermo hat mich dazu inspiriert, hier einige Artikel zu schreiben!

Der Rhythmus und Puls dieser Stadt geht nicht ohne Bewunderung vorbei…

Palermo hinterlässt viele Spuren, großartige Spuren, versteckte Paläste, geschwiegen Worte und Geschichten, blinde Sehenswürdigkeiten und hellhörige Stürme… vom  heißen afrikanischen Wüstensand, dem Sirocco, herübergetragen… („la camera del sirocco“ a été aménagé où se réfugient les palermitains)…… Ein ewiges Lächeln und heiße Tränen, Mord und Totschlag... Engel mir gebrochenen Flügeln; Noch stehen sie hoch auf den Palästen, neigen sich tief dem Besucher zu, ehrfürchtig grüßt er ihr Erscheinen, lässt sich zu den Orten leiten, wo sie gesungen haben… in barocken Kirchen, und endlich in Marmor und Gold verewigt sind auf alle Zeiten…

 

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N’oubliez pas les préliminaires…

 

Le voyageur étranger ressent une certaine ambiguïté dans ce beau pays… ce paradis où fleurit l’oranger… évoquant l’Orient… Un sentiment d’orgueil où perce la fatalité d’une destinée qui accable le sicilien sur son île somptueuse, entourée d’une mer immense, de couleurs de toute beauté, de parfums envoûtants et de femmes magnifiques aux yeux de perles noires… et au regard de feu…

 
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Est-ce un paradis ambigu et enfer assuré ? Palerme porte son auréole de sacralité comme ce luxe prédominant de ses jardins, regorgeant d’eau… sa terre fertile où grandissent des orangers, des grenadiers, et toutes sortes d’arbres fruitiers. Ses sources d’eau délicieuse, créent un délice de verdure qui ferait réjouir les cœurs les plus mélancoliques et les plus tristes !

 
Palermo, appelée jadis, sous le règne de Roger II, la plus vaste et la plus glorieuse métropole du monde… elle en témoigne encore et toujours !

 

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Santa Rosalia
 Légendes et superstitions font partie de l’âme sicilienne. La procession de la sainte Rosalie en juillet… la plus fêtée, vénérée et adulée. Sainte Rosalie, jeune aristocrate palermitaine, qui se retira dans une grotte du Monte Pellegrino où elle mourut en 1166 après une édifiante vie de pénitence et de chasteté.

 
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Lorsque nous disons Sicile, nous évoquons des plages dorées, un peuple altier et hospitalier qui possède la fierté des anciens guerriers, et pourtant....

Habitudes simples et respect des traditions sont ici une loi non écrite… c’est l’attention portée à la substance des choses plus qu’à leur apparence. Voyages au pays des lumières “brûlées”.

 
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Palerme, c’est d’aller à l’aventure, sans itinéraire, sans vouloir établir un ordre, qui serait agir en contresens de cette ville qu’il faut découvrir avec ses émotions, sentir, regarder et entendre, tout un univers mystérieux à “affronter”.

 
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Palerme veut dire; flâner dans les ruelles, se faufiler dans un de ses somptueux palais, fût-il en ruine, ou somnoler près d’une fontaine pour une rêverie, et repartir, ressourcé, selon votre cœur, à la prochaine découverte… et la femme sicilienne, sûre de son charme de son pouvoir, mais discrète des yeux séduisant elle aime…  la donna, elle est cet idéal de beauté et de pureté rêvé, vénérée et presque redoutée, car les jeunes siciliennes aiment séduire et jouent de leur charisme, en alliant cette image sacrée et une grande sensualité en même temps…

 

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On n’oublie pas Palerme, c’est impensable. Tant d’impressions puissantes vous y attachent, remplissent vos rêves, vous invitent à y retourner et déclenchent une nostalgie, lorsque vous vous trouvez loin d’elle ! On y recueille de la magie. Cette une ville épicée et poétique, généreuse et amoureuse. Ville d’une éternelle volupté qui cultiva un certain goût pour les mystères et les intrigues dont elle a laissé des traces, pour vous qui êtes venu. …. en découvrir les énigmes… 

 
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Palerme encore, où on vous donne le bras si l’on est égaré, comme à un aveugle pour le remettre sur son chemin.

 

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Palerme est un mariage entre l’Orient et l’Occident dont l’histoire est inscrite sur ses murs, que vos yeux étonnés vont baiser de leur regard reconnaissant.

Ici  se reflète le début  de toute l’histoire de la Sicile et son évolution depuis que les envahisseurs de toutes les cultures l’ont marqué ; les Phéniciens, Grecs, Romains, Arabes, Normands et Espagnols ont successivement dominés cette île du monde méditerranéen. Ils y ont laissé leur empreinte et traces impérissables construisant les plus beaux  monuments, palais et églises, qu’aucun cataclysme n’a réussi  à effacer !

 

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Pourtant, quelque chose attire irrémédiablement votre regard, c’est le baroque omniprésent !... il est l’aboutissement de l’œuvre des jésuites du Basque Ignace de Loyola, une conséquence de la réforme de l’église catholique qui a vu ses lieux de culte désertés par les croyants.

 
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Ignace de Loyola à la tête de la Compagnie de Jésus en 1540 y a remédié ; il faillait du grandiose, du beau, de la solennité à travers de l’architecture… de la sculpture et de la musique même (Scarlatti) tout a dû être réinventé et le destin lui a donné un coup de pouce avec le  terrible séisme survenu en 1569 et 1693 détruisant plusieurs villes, comme Noto, Ragusa et Avola, Sicli Modica jusque Palerme, Bagheria et Trapani ; alors… le baroque a connu son apogée avec  des hommes de l’art, architectes, sculpteurs et peintres, tous les efforts confluèrent vers la réalisation des plus beaux monuments, avec  les plus grands architectes comme G.B.Vaccarini originaire de Palerme (1702-1769) puis G.Amato de Palerme aussi, R. Gagliardi de Syracuse 1680 -1726 qui a reconstruit Noto Ragusa et Modica !

 

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Le grand Serpotta s’occuper de nous laisser des chefs-d’œuvre de sculptures 1652-1732  et M. Merisi 1573-1610 dit le Caravage nous étonne avec ses peinture luxurieuses et notamment une des plus connues, « l’enterrement de sainte Lucie » !

 

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Puis le Baroque s’imposait partout, terminées les lignes  statiques,  toutes les colonnes  se tordaient, l’équilibre des formes se transformait, fini le repos de l’esprit, tout devenait vivant, les statues de marbre en extase rajoutaient à la présentation théâtrale un foisonnement délirant du décor avec des angelots en folie, de tètes grotesques, les saints et les martyrs renaissaient de leur stupeur, poussant à son extrême le baroque omniprésent… 

 

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Palerme, ville de ma ville, ville de ma vie, qui emplit mon cœur de joie ou de souffrance quand je suis loin. J’ai besoin de toi, je ne pourrais survivre sans ton souffle, sans ton rire, sans tes larmes.Tu m’as envoûté la première fois quand tu as daigné m’accueillir… venu de mon pas hésitant, heureux de te rencontrer, un peu effrayé, me sentant mal devant ta grandeur, tes splendeurs étalés à tes pieds  auxquels je me suis jeté.

 

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Tu m’as relevé, généreusement, avec magnanimité pour m’offrir ton cœur, nous avons fait connaissance, bavardé, passés des instants inoubliables, heureux de cette rencontre. Tu m’as montré les trésors cachés en ton sein, tu as ouvert les portes de tes palais. Tu m’as mis en garde, tu as su me rassurer, tu m’as rendu heureux.

 

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Jamais plus je ne pourrais vivre sans toi, ma belle. Les nuits, dans mes rêves j’arpenterais tes rues noires et sombres de mystère, le jour, j’irais à l’encontre de ton soleil, me laissant épanouir et m’imprégner de tes rayons bienfaisants, quand tu m’emmène à la mer… à travers la ville, fondre mon regard sur les lointains horizons au-dessus des vagues, où les mouettes dessinent en riant des paraboles dans ton ciel chaud, éclaboussant.

 

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Les volets de ma fenêtre s’ouvriront sur la Via Maqueda… prochainement.

 

Œil von Lynx Palerme -19/05/2013 fin volet 1

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