ANNE de Bretagne - Nantes
Château des Ducs de Bretagne, 44000 Nantes25.02.2012
ANNE de Bretagne – Nantes
Château des Ducs de Bretagne
En 1488 elle devient Reine de France…
Les bretons l’appellent
La Duchesse en sabots,
Jolie et sensuelle elle l’est bien tôt,
Et toujours les pieds dans ses sabots :
Ainsi elle galope ka hi ka ha…
Au rythme fervent
Sur ses terres par tous vents.
Autour de ses fosses et fortes murailles,
Les pinceaux hauts, couleur d’entrailles…
Ça lui vient de ses tripes on n’en sait pas grand-chose,
Elle mène une vie… la moins morose :
Du lit à la table, du jardin en carrosse,
Pendant que son jardinier la rudement bosse.
Elle aime se distraire comme toutes les femmes
Ses fiancés se battent pour le premier rang !
Elle les attend au jardin de Luxembourg ;
C’est là qu’elle se promène entre aveugles et sourds…
Et des joueurs d’échec qui ne font pas attention.
Pauvre Anne qui, debout en pierre taillée,
Raflant sa robe, est bien couronnée…
Elle tient dans sa main un petit secret,
C’est surement une pomme aux multiples effets…
Après Maximilian Ier,
Refoulant l’ingratitude
De la Bretagne à la France,
Elle épouse Charles Huit,
Fort laid de sa suite…
Anne de Bretagne a du mériteD’aimer son Charles à la va-vite.
Si laid, si fort et taciturne ;
Le mariage est conclu
Par un pape Innocent !
Petit est leur demeure où le thé elle a sucé,
Il l’agrandit, elle habite le Clos Lucé.
Dans sa chapelle personnelle, elle attend Leonard
Qui lui apprend à tenir bien haut les pinceaux,
Pour pas tacher sa robe ni son joli museau…
Elle se trouve Joconde bien plus d’une fois…Mais son homme c’est Charles, c’est lui le ROI !
Hélas, Charles Huit, parce que ça presse,
Lui enlève la robe et son titre de Duchesse.
Heureusement qu’un Baron
Lui remet ça de justesse…
Elle brûle la dorade, c’est du volcan,
Du feu pur, la maintenant
En de ces vifs désirs… et la croupe en flammes.
Et quand même,
Anne l’aime, son Charles Huit ;
La nuit de ses noces
S’est bien passée.
De grossesses en grossesses
Elle pond un œuf…
De château en château,
Dans un lit de satin…
Elle compte son or
Au poids de l’Amor.
Son Charles meurt la tête rentrant
Dans une porte dure…stupidement,
Et abandonne sa flamme…
Encore belle et craquante.
D’une éducation noble et fille fine
Elle sait choisir les meilleures épines.
De dorures et dentelles elle s’entoure avec goût,
C’est une Dame accomplie et pour tout, et pour tout…
Le troisième mari qu’elle a usé,
Fut Louis Douce, pas bien rusé…
Il s’épuise au lit d’une anglaise Marie…
Mort…et… pas en état de sainteté.
Marie Tudor
Et, Anne, oh là là, l’a tendrement aimé
Même jusqu’à sa mort…elle lui fut fidèle.
Si icelle dame alloit de vie à trepas avant le roy…
Anna de Bretagne est née le 25 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 à Blois. Elle eut trois conjoints : Maximilian Ier du saint Empire, Charles VIII de France, et Louis XII de France.
Elle avait épousé Louis Douze le 27 mai 1498-1499, Cours d’Orléans,
Et fut heureuse jusqu’à 37 ans, le 9 janvier 1514.
Et ladite dame ne convolera plus à d’autres noces…
Œil von Lynx – Nantes 25/02/2012
Château des Ducs de Bretagne
En 1488 elle devient Reine de France…
Les bretons l’appellent
La Duchesse en sabots,
Jolie et sensuelle elle l’est bien tôt,
Et toujours les pieds dans ses sabots :
Ainsi elle galope ka hi ka ha…
Au rythme fervent
Sur ses terres par tous vents.
Autour de ses fosses et fortes murailles,
Les pinceaux hauts, couleur d’entrailles…
Ça lui vient de ses tripes on n’en sait pas grand-chose,
Elle mène une vie… la moins morose :
Du lit à la table, du jardin en carrosse,
Pendant que son jardinier la rudement bosse.
Elle aime se distraire comme toutes les femmes
Ses fiancés se battent pour le premier rang !
Elle les attend au jardin de Luxembourg ;
C’est là qu’elle se promène entre aveugles et sourds…
Et des joueurs d’échec qui ne font pas attention.
Pauvre Anne qui, debout en pierre taillée,
Raflant sa robe, est bien couronnée…
Elle tient dans sa main un petit secret,
C’est surement une pomme aux multiples effets…
Après Maximilian Ier,
Refoulant l’ingratitude
De la Bretagne à la France,
Elle épouse Charles Huit,
Fort laid de sa suite…
Anne de Bretagne a du mériteD’aimer son Charles à la va-vite.
Si laid, si fort et taciturne ;
Le mariage est conclu
Par un pape Innocent !
Petit est leur demeure où le thé elle a sucé,
Il l’agrandit, elle habite le Clos Lucé.
Dans sa chapelle personnelle, elle attend Leonard
Qui lui apprend à tenir bien haut les pinceaux,
Pour pas tacher sa robe ni son joli museau…
Elle se trouve Joconde bien plus d’une fois…Mais son homme c’est Charles, c’est lui le ROI !
Hélas, Charles Huit, parce que ça presse,
Lui enlève la robe et son titre de Duchesse.
Heureusement qu’un Baron
Lui remet ça de justesse…
Elle brûle la dorade, c’est du volcan,
Du feu pur, la maintenant
En de ces vifs désirs… et la croupe en flammes.
Et quand même,
Anne l’aime, son Charles Huit ;
La nuit de ses noces
S’est bien passée.
De grossesses en grossesses
Elle pond un œuf…
De château en château,
Dans un lit de satin…
Elle compte son or
Au poids de l’Amor.
Son Charles meurt la tête rentrant
Dans une porte dure…stupidement,
Et abandonne sa flamme…
Encore belle et craquante.
D’une éducation noble et fille fine
Elle sait choisir les meilleures épines.
De dorures et dentelles elle s’entoure avec goût,
C’est une Dame accomplie et pour tout, et pour tout…
Le troisième mari qu’elle a usé,
Fut Louis Douce, pas bien rusé…
Il s’épuise au lit d’une anglaise Marie…
Mort…et… pas en état de sainteté.
Marie Tudor
Et, Anne, oh là là, l’a tendrement aimé
Même jusqu’à sa mort…elle lui fut fidèle.
Si icelle dame alloit de vie à trepas avant le roy…
Anna de Bretagne est née le 25 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 à Blois. Elle eut trois conjoints : Maximilian Ier du saint Empire, Charles VIII de France, et Louis XII de France.
Elle avait épousé Louis Douze le 27 mai 1498-1499, Cours d’Orléans,
Et fut heureuse jusqu’à 37 ans, le 9 janvier 1514.
Et ladite dame ne convolera plus à d’autres noces…
Œil von Lynx – Nantes 25/02/2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire