lundi 19 novembre 2012

Maison Jean VILAR - Avignon

Maison Jean VILAR - Avignon

8 Rue de Mons, Association Jean Vilar - Bibliothèque…, 84000 Avignon
21.07.2012



Maison Jean VILAR - Avignon

Association Jean Vilar - Bibliothèque…

8 Rue de Mons -84000 AVIGNON
Là… ça sent le couscous… à droite dans la rue… encore quelques pas et vous êtes devant l’entrée gardée, jalousement par deux lions inoffensifs… repus ou déjà un peu pétrifiés.
Et la voilà… la Maison de Jean VILAR !
Ce bâtiment a déjà une longue histoire derrière lui, depuis l’an 1330 quand le cardinal Pierre des Prés fit construire ici un Palais… le temps passe et nous nous retrouvons en 1974… où il devient propriété de la Ville d’Avignon… dont le but d’y abriter la Maison de Jean Vilar, fondée par Paul Puaux !
Depuis elle concentre des espaces d’expositions, une bibliothèque des arts du spectacle, une vidéothèque, et propose des rencontres et des conférences. Bien sûr que sont rassemblées ici toutes les archives personnelles de Jean Vilar, acteur et metteur en scène, autour des maquettes, costumes qu’il a créés à Avignon à partir de 1947 et au Théâtre National Populaire à Chaillot (1951 à 1963) !Vous y trouverez un fond spécialisé dans "les arts du spectacle" avec des livres , affiches, presse, photos et programmes… et, naturellement, l’histoire du festival d’Avignon créé par lui en 1947 et qui perdure…

Für andere Augen :
Hallo ihr lieben deutschen Zungen, ich schreib über das Haus von Jean VILAR in Avignon, dem Theater-Menschender das Festival von Avignon vor 47 Jahren gegründet hat! Braucht euch nicht aufzuregen, ist nichts wichtiges, du Blabla für die französischen Zungen, das hören sie gerne! Lach… das schmeichelt die Ohren… habt nichts versäumt, der Jean Vilar, das war ein guter Organisator, er wollte das Theater revolutionieren und den jungen Künstler eine Chance geben;… ist ihm auch gelungen, deshalb ist hier jedes Jahr so ein Auflauf beim Festival!
Im Haus/Museum kann man alle Reliquien von ihm besuchen, Kostüme, Fotos, Literatur über Theater natürlich, sich Videos in schwarz und weiß aus seiner Zeit ansehen… staunen, in anbeten oder nicht…es war jedoch ein tatkräftiger Mann dieser Jean VILAR!
Votre corps et esprit se glisse respectueusement sous les ventres des fauves… franchissant le porche et atterrissant dans la vaste cour, belle et impressionnante elle est ! Décorée pour le festival et affichant une exposition en hommage du centenaire de Jean Vilar… Beaucoup d’activités s’annoncent déjà dans cette cour pleine de pavés de souvenirs de cet homme simple et efficace qui un jour eut l’idée de fonder le festival d’Avignon il y a déjà 47 ans !
Et ce festival survit toujours,  toujours aussi sollicité, envahi et aimé par les artistes, car ici ils peuvent s’exprimer librement, avec une chance d’être découverts… la bourse allégée !
À l’extérieur, à l’occasion du festival, s’ouvre un étalage savant de littérature fine sur le thème du théâtre, la danse et la musique … des trésors inégalables pour qui recherche des œuvres peu présentes dans les librairies habituelles !
 
Comme ceux qui traitent de l’art de Pina Bausch, notre idole, et du cinéma ; des cahiers d’hier et d’aujourd’hui, et pour terminer, la musique de toutes les notes, des disques scrupuleusement choisis, accompagnés de leur description et de leur livres ! Des trésors à ramener dans votre maison… si cela vous passionne comme d’autres les papillons !
À l’intérieur dans le Hall du Musée… à visiter, si vous voulez juste jeter un coup d’œil… des anciens costumes de théâtre vous narguent au-dessus de votre tête… en bas, des vidéos tournent en non-stop pour vous familiariser avec la vie et les projets de ce Monsieur tant honoré ; Jean Vilar, sous toutes ses coutures et masquerades de Richard II à Macbeth avec la célèbre Maria Casarès ou seul, une couronne vissé sur le gland, le profil d’acier savant. 
Maria Casarès et Jean Vilar dans Macbeth
Ainsi vous ferez sa connaissance ;
Dans ce pays un aime particulièrement le culte de personnalité, souvenez-vous en … l’esprit est quelque peu resté fidèle/féodal… ils ont besoin d’adorer un prince (et mieux encore quand il habite à Paris, la super capitale de la France monarchique :=)) N’aimez pas cette plaisanterie ? Offusqué ? Je comprends, sans rancune… c'était pour rire... la suite du programme ;
J’en étais où ???
Adorables et libres dans l’exécution, les vieux dessins de costumes, j’aime, j’en ai fait, je suis dans les réminiscences… là… je bave ma glue d’admiration. 
Toute cette beauté-là, jaunie, s’en ira, petit à petit, aujourd’hui encore encadrée, demain poussière ?! . Vanité Vanité.. Lâche-nous un peu ;
Qu’est-ce qu’il a fait d’autre, ce Monsieur Jean Vilar ?

Je ne rentre pas trop dans sa bibliographie, vous la connaissez… rien d’extraordinaire ; mais il a agi ! Voilà la différence avec les autres péroreurs qui ne sèment que du vent pour se rendre intéressants !


Vidéos tournant inlassablement…


Autour de Jean Vilar … quand même puisque nous y sommes !

à bâtons rompus : Jean VILAR… venu de Sète en 1912… la ville de Brassens aussi… il est né dans la rue Gambetta, où ses parents tenaient une sorte de mercerie (  cela me rappelle quelqu’un d’autre, pas vous ?) son père l’assomme avec un violon… et de Musset, Shakespeare, les grands auteurs espagnols… mais abandonne ses parent pour Paris de toutes les promesses… et c’est là ; qu’il a eu le « CHOC » … le choc, ça fait bien littéralement parlant ! C’est du jargon journalistique efficace. Donc, Vilar eu son premier choc et répercussion quand il assista à une répétition de Charles Dullin qui mettait justement Richard II de Shakespeare en scène ! Ça, ça devait dès lors changer la vie du petit Jean Vilar/Vilain, et renforcer sa volonté de faire du théâtre !

Avec Gérard Philip aussi qui baissa son prix… ce jeune et grand gosse, briseurs des cœurs de femmes, le grand talentueux pleurnichard, à genou dans leur jupons… larme à l’œil devant le sexe féminin… il les attendrit toutes…


Parlez-leurs de cet acteur et vous allez voir leurs gorges s’élever d’émotion, palpitantes poitrines en mouvement. Elles sont toutes folles de lui, de cette petite Pimbêche… que voulez-vous, il réveille leur instinct maternel, c’est si beau, il EST si beau ! Sûr, à pleurer comme ça, il ne va pas se faire gronder, elles vont le border, se le bichonner, le bébé ! AH ! Le petit garçon mignon !

Bref… en 1935 Vilar fait de la figuration. Mais aspire à devenir écrivain… rien que ça !

En 1941 il pond une pièce ; « Dans le plus beau pays du monde ! »


Serait-ce la France ? se demande l’homme de la rue !

C’est une sorte de Vaudeville du 18èmè siècle à la Goldoni, les gens vont aimer, sûr ! Seulement, cette pièce n’a jamais été jouée jusqu’à présent, il en est mort de déception… et aujourd’hui, cette pièce sera jouée, mise en Salle par Jacques Lassalle (tout est dans le nom, je vous le dis) pour couronner le centenaire de Jean Vilar!... Bon… J’en ai assez… je termine de vous dire que c’était un mec très engagé (jargon) et si vous voulez découvrir d’autres facettes cachées de ce Vilar/Vilain, allez dans une bibliothèque vous chercher un bouquin sur lui ; il fait trop chaud… j’arrête là !


Une troupe de jeunes acteurs sur la place devant le Palais des Papes…




Le festival d’Avignon ; Ha ! pour assister un spectacle dans la cour d’honneur prestigieuse de la ville c’est une opportunité qui vous permet de rêver le temps d’une représentation !

Adieu Jean Vilar !



Œil von Lynx-Avignon 21juillet 2012

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