Frédéric CHOPIN au Père Lachaise
15 Bld; Ménilmontant, Cimetière Le Père Lachaise, 75020 Paris28.04.2012 (mis à jour le 30.04.2012)
Frédéric CHOPIN au Père Lachaise
Boulevard Ménilmontant 75020 Paris
Frédéric François Chopin, compositeur et pianiste polonais, né le 1 mars 1810 à Zelazowa Wola en Pologne, et mort à Paris le 17 octobre 1849. Après sa formation au Conservatoire de Varsovie, et un début de carrière en Pologne et Vienne, il s’installe à Paris où il rencontre George Sand, qui sera sa compagne pendant de longues années.
Frédéric Chopin, c’est enfant prodigue, qui montre très tôt ses grandes dispositions musicales en donnant à dix ans son premier concert.
Plus tard… Quand il vient à Paris, précédé d’une flatteuse réputation, il est accueilli dans les chics salons parisiens comme un des jeunes hommes des plus talentueux promis à une brillante carrière.
Chopin, jeune, d’une élégance aristocratique se mue vite en « Dandy » et se mêle à l’élite artistique et littéraire de Paris. Par ses amis on compte déjà Berlioz, Liszt, le poète Lamartine et le peintre Delacroix. Son succès ne connaît guère de limite, on se l’arrache littéralement dans les salons et les jeunes filles se disputent l’honneur d’être ses élèves.
Heureux en musique, il connaît quand même des déconvenues en amour… jusqu’à ce qu’il rencontre en 1836 la romancière George Sand, l’ogresse des artistes. Une liaison qui durera dix années entre eux !
*Parfois, cependant,
Je gémis, je souffre,
Et je me désespère…
Je m’appelle Chopin,
Un homme amer…
Quoique un génie
Au premier rang
En Pologne, ma patrie
Où la poésie influe
Sur notre âme…
Et j’ai l’âme
Comme une plaie,
Je ne croyais pas
Qu’on pût tant souffrir
Pour sa patrie.
Mais que la musique
De Chopin retentisse,
Et voilà, que l’on tend
L’oreille, on se recueille;
Le sang nous monte
Au cœur et les larmes
Aux yeux…
Danses familiales
Du pays mazovien,
Mélancoliques nocturnes,
Fringantes cracoviennes,
Mystérieux préludes,
Ronflantes polonaises,
Ballades épiques
Où mugit la tempête
Font chavirer nos cœurs
Comme une Sonate héroïque…
Combien de cœurs
Se blottirent
Près du sien, endoloris ?
Combien n’en a-t-il pas
Ranimé, réconforté et converti ?
Et pendant que son pays
Se traine les armes à la main,
D’un tombeau à l’autre,
Chopin le soutient avec
La puissance de son génie…
Mais le génie n’est pas
L’apanage des athlètes…
L’esprit de Chopin ressemblait
À un ciel embrasé et plein d’éclairs,
Et sa fureur était divine;
Elle engendra les accents
Magiques « Les polonaises »
Qui dansèrent ses Valses
Jusqu’à épuisement…
L’Amour avec George Sand (pseudonyme d’Aurore Dupin baronne Dudevant) dura de 1836 à 1847. Ensemble Ils menèrent une vie mondaine, nourrie d’une admiration réciproque. Après un séjour hivernal au monastère de Valldemossa à Majorque, la santé de Chopin, qui était atteint par la phtisie, se dégrada malgré les soins attentifs de sa compagne George Sand.
De retour en France il retrouva une meilleure santé et séjourna souvent dans la somptueuse propriété de Sand à Nohant, où il composa quelques-unes de ses plus belles œuvres ; comme la Polonaise héroïque, op. 53, et la ballade, la Barcarolle, op.60… et les dernières Valses.
Pourtant, la mésentente s’insinue entre eux et la rupture est inévitable ; Comme Chopin est de plus en plus fragilisé par sa santé, sa production musicale se ralentit.
Au mois de juillet 1847, Chopin et George Sand se séparent définitivement.
De retour d’un dernier voyage en Angleterre , Chopin meurt le samedi 17 octobre 1849. Il s’éteint dans son lit de mort au no 12 de la Place Vendôme à Paris, entouré de ses amis de toujours qui se mettent à genoux devant son lit à sa demande…
Photographie prise en 1849
Chopin est en cas exceptionnel dans l’histoire de la musique, car il a composé presque exclusivement pour le piano qui fut son confident rendant à merveille les sentiments de son œuvre romantique .
Le rêve du rossignol, Parc de Monceau, sculpture de Jaques Froment Meurice 1906
Le pilier contenant le cœur de Frédéric Chopin à l’église de la Sainte-Croix de Varsovie avec citation de l’Evangile de Matthieu : « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ».
Chopin fut un des plus grands pianistes et compositeurs de musique de la période romantique du XIXe siècle.
Au Père Lachaise Paris !
Œil von Lynx – Paris 28/04/2012
Boulevard Ménilmontant 75020 Paris
Frédéric François Chopin, compositeur et pianiste polonais, né le 1 mars 1810 à Zelazowa Wola en Pologne, et mort à Paris le 17 octobre 1849. Après sa formation au Conservatoire de Varsovie, et un début de carrière en Pologne et Vienne, il s’installe à Paris où il rencontre George Sand, qui sera sa compagne pendant de longues années.
Frédéric Chopin, c’est enfant prodigue, qui montre très tôt ses grandes dispositions musicales en donnant à dix ans son premier concert.
Plus tard… Quand il vient à Paris, précédé d’une flatteuse réputation, il est accueilli dans les chics salons parisiens comme un des jeunes hommes des plus talentueux promis à une brillante carrière.
Chopin, jeune, d’une élégance aristocratique se mue vite en « Dandy » et se mêle à l’élite artistique et littéraire de Paris. Par ses amis on compte déjà Berlioz, Liszt, le poète Lamartine et le peintre Delacroix. Son succès ne connaît guère de limite, on se l’arrache littéralement dans les salons et les jeunes filles se disputent l’honneur d’être ses élèves.
Heureux en musique, il connaît quand même des déconvenues en amour… jusqu’à ce qu’il rencontre en 1836 la romancière George Sand, l’ogresse des artistes. Une liaison qui durera dix années entre eux !
*Parfois, cependant,
Je gémis, je souffre,
Et je me désespère…
Je m’appelle Chopin,
Un homme amer…
Quoique un génie
Au premier rang
En Pologne, ma patrie
Où la poésie influe
Sur notre âme…
Et j’ai l’âme
Comme une plaie,
Je ne croyais pas
Qu’on pût tant souffrir
Pour sa patrie.
Mais que la musique
De Chopin retentisse,
Et voilà, que l’on tend
L’oreille, on se recueille;
Le sang nous monte
Au cœur et les larmes
Aux yeux…
Danses familiales
Du pays mazovien,
Mélancoliques nocturnes,
Fringantes cracoviennes,
Mystérieux préludes,
Ronflantes polonaises,
Ballades épiques
Où mugit la tempête
Font chavirer nos cœurs
Comme une Sonate héroïque…
Combien de cœurs
Se blottirent
Près du sien, endoloris ?
Combien n’en a-t-il pas
Ranimé, réconforté et converti ?
Et pendant que son pays
Se traine les armes à la main,
D’un tombeau à l’autre,
Chopin le soutient avec
La puissance de son génie…
Mais le génie n’est pas
L’apanage des athlètes…
L’esprit de Chopin ressemblait
À un ciel embrasé et plein d’éclairs,
Et sa fureur était divine;
Elle engendra les accents
Magiques « Les polonaises »
Qui dansèrent ses Valses
Jusqu’à épuisement…
L’Amour avec George Sand (pseudonyme d’Aurore Dupin baronne Dudevant) dura de 1836 à 1847. Ensemble Ils menèrent une vie mondaine, nourrie d’une admiration réciproque. Après un séjour hivernal au monastère de Valldemossa à Majorque, la santé de Chopin, qui était atteint par la phtisie, se dégrada malgré les soins attentifs de sa compagne George Sand.
De retour en France il retrouva une meilleure santé et séjourna souvent dans la somptueuse propriété de Sand à Nohant, où il composa quelques-unes de ses plus belles œuvres ; comme la Polonaise héroïque, op. 53, et la ballade, la Barcarolle, op.60… et les dernières Valses.
Pourtant, la mésentente s’insinue entre eux et la rupture est inévitable ; Comme Chopin est de plus en plus fragilisé par sa santé, sa production musicale se ralentit.
Au mois de juillet 1847, Chopin et George Sand se séparent définitivement.
De retour d’un dernier voyage en Angleterre , Chopin meurt le samedi 17 octobre 1849. Il s’éteint dans son lit de mort au no 12 de la Place Vendôme à Paris, entouré de ses amis de toujours qui se mettent à genoux devant son lit à sa demande…
Photographie prise en 1849
Chopin est en cas exceptionnel dans l’histoire de la musique, car il a composé presque exclusivement pour le piano qui fut son confident rendant à merveille les sentiments de son œuvre romantique .
Le rêve du rossignol, Parc de Monceau, sculpture de Jaques Froment Meurice 1906
Le pilier contenant le cœur de Frédéric Chopin à l’église de la Sainte-Croix de Varsovie avec citation de l’Evangile de Matthieu : « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ».
Chopin fut un des plus grands pianistes et compositeurs de musique de la période romantique du XIXe siècle.
Au Père Lachaise Paris !
Œil von Lynx – Paris 28/04/2012
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