Wolfgang von Goethe - Les Affinités électives... - Weimar
99427 Weimar
08.11.2012
Wolfgang von GOETHE- Les affinités électives
99427 Weimar- Allemagne
Les affinités électives ;
D’un Goethe qui se sait génial,
Hautain, au-dessus du monde,
Élevé aux astres, égal à Erasme,
Par son propre vœu
Dans l’amour et la folie,
Fût-ce la mort, du jeu ou la vie…
.
Ce roman, écrit à soixante ans,
Ne contient de secrets
Ni pour dieu ni personne.
C’est sa vie, revue et vécue,
Avec ses joies et déceptions ;
Où l’amour attise la jalousie,
Sépare, rapproche, et incendie…
Des corps tremblants,
Les cœurs battants,
Des âmes rompues ou innocentes.
.
Dont l’affinité est, ICI d’abord,
Un bonheur, ensuite devient drame,
Un sentiment coupable, une expiation,
Une vie rompue, un corps déchiré,
Une âme solitaire et abandonnée…
.
Les« auteurs », fautifs,
Happés par l’amour,
Egoïstes dans leur joie,
Protagonistes à la fois…
.
Les sentiments changent
Au gré du vent…
Le destin use ses droits,
De leur chemin les déviants.
Leur amour devient tragique,
Leurs corps séparation,
Rien ne peut les sauver,
Aucune réflexion…
.
La passion les possède,
Ils sont transis du démon,
Le ciel peut menacer
Ils sont seuls au monde.
.
GOETHE, avec force,
Démontre le jeu,
Du destin le droit
Est la triste réalité.
L’écriture est pendante,
Sans excès, heureusement,
On plonge dans l’histoire
Fait le contenu sien,
Revit les instants
Du bonheur jusqu’au drame…
Où la nature, trop puissante,
Exige l’abandon.
Les fauteurs expient
Leurs illusions encombrantes.
.
La vie devient l’enfer,
La mort menace,
Elle règne, souveraine,
N’épargnant aucune peine.
La pitié est désuète,
Perdue dans l’océan
Des sentiments nobles
Ou assassins…
.
La fin témoigne de la force du destin,
Des ravages de l’amour parmi les humains.
Cette écriture ; Ne n’oublions pas,
Est d’un temps passé, et le style date…
Pourtant, on est saisi et transi d’effroi,
GOETHE, avec grandeur,
Y avait ajouté son génie.
Lisez ou relisez ce livre avec plaisir,
Apprenez la vie…
Et de ses affinités !
.
Confidentiel :
Le vieux Goethe aimait s’entourer
De jeunes filles en fleurs et de les admirer.
Ce vieux loup prétendait, déjà,
Que leur jeunesse et leur miel,
Dans ses années de vieillesse, le rajeunira !
.
Œil von Lynx- Wien -8. November 2011
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