Vallon des Auffes - Saint-Victor
13007 Marseille
06.10.2011 (mis à jour le 10.10.2011)
Le Vallon des Auffes… Jour 4
Arrêtez un peu…il y a encore des choses à visiter!
Macht mal eine Pause da…der Spaziergang geht weiter!
Toi,
La vague,
Tu te caches
Derrière
Ton clapotis,
Traîtresse!
Ou restez à terre, observez le mouvement des vagues, le clapotis incessant de l’eau sur les rochers vous enlève la notion du temps … le murmure du sable, s’écoutant dans le sablier, qui prend la mesure de vos appréhensions, il compte les moments de bonheur que vous avez oubliés de vivre.
Le cri moquer d’une mouette vous réveille dans votre stupeur, vous, absorbé dans votre contemplation. Rappel aux éléments qui vous entourent, dont dépend votre mansuétude, votre abandon et vos exigences !
Contournez le port, à gauche
…
Chaque Calanque abrite une petite plage et sa muette attitrée qui vous attendent !
Hinter jeder Meeresbucht erwartet euch eine Überraschung!
Vous longez la côte, la mer vous accompagne, elle s’ouvre à vous. Daignez de la regarder, elle attend votre sollicitude ! Ne passez pas les yeux fermés, elle ne vous le pardonnera jamais!
Ne fuyiez pas, c’est inutile, partout des pierres vivantes respirent votre odeur et parlent de vous ;
Chaque parcelle de la terre vous rappelle votre vie, c’est un cadeau qui se jette à vos pieds!
Quem procul ex alga maestis Minois ocellis, Saxea ut effigies bacchantis, prospicit, cheu ! Prospicit et magnis curarum fluctuat undis, Non flavo retinens subtilem vertice mitram, Non contecta levi nudatum pectus amictu,
Non tereti strophio lactentes vincta papillas, Omnia quae toto delapsa e corpore passim Ipsius ante pedes fluctus salis adludebant…
La mer vous entoure de sa douceur, de sa violence, elle ressource votre
âme, allège vos peines et vous rend le bonheur indescriptible…à jamais.
Foulez de vos pieds le sable brûlant, il vous ordonne de vivre, il vous guide dans votre plaisir d’avancer vers l’inconnu, il vous montre le chemin du bonheur que vous semblez avoir oublié ?!
Votre cœur a des yeux, et il n’a même pas besoin de les ouvrir, il voit… les paupières fermées tout ce qui vous échappe, soyez à l’écoute de votre cœur, il est votre meilleur guide, il ne saurait se tromper ! Faites-lui confiance et bannez toute réflexion, car l’amour a toujours raison, ne le saviez-vous pas encore ?
Ouvrez votre cœur et faites une place aux cimaises de vos rencontres, pour y accrocher…l’éclat qui vous a frappé !
Ne prenez pas le masque d’Hypérion, il vous serait fatal. Ne vous donnez pas à la nature avant qu’elle ne vous prenne si elle ne vous appelle pas; Elle vous prendra lorsqu’il sera temps et le sablier renversé, toute seule !
Suivez du phare les bateaux ivres de bonheur chevauchant les mers sous tous les cieux!
Ne craignez ni Dieu ni Diable, voguez sur les lames de plaisir, embrassez l’avenir qui se présente à vous dans un rayon de soleil !
Aux poilus d’Orient
Lorsque vous apercevrez Le Monument aux Héros… …et des terres lointaines: Une Belle, sculptée par Sartorio, les bras élancés vers le ciel sculptent aventureusement sa jolie poitrine, toute embrassée d’ombres au contre-jour. Très poétique.
Une belle promenade le long de la mer encore un peu rugissante, dont la fraîcheur légèrement salée vous accompagne, sous un ciel bleu rose où le soleil déjà plus complaisant vous mène jusqu’à l’anse des Auffes qui vous dévoile depuis « le pont » une vue sur cet admirable petit Port de « pêcheurs » où les petites maisons semblent avoir gardé intact le charme d’autrefois et se prêtent de toutes leurs couleurs à vos yeux ébahis. Outre l’aspect pittoresque de ce minuscule port de pêche, il est réputé pour ses restaurants de poissons… à découvrir !
Vous êtes arrivé!
Sie sind angekommen !
You arrived!
Siete arrivati!
Le Vallon des AUFFES
Le nom de cette pittoresque crique évoque, à Marseille, un métier traditional, celui des « auffiers ». Ces artisans qui travaillent « l’affa » ou sparte (auffo) ; y faisaient tremper leurs productions de vannerie et y entreposaient sparterie et cordages. Ils s’installèrent ici au Vallon des Innocents ou Vallon du Roy vers 1750
Ce petit port de pêche, avec ses maisons basses dominées par la route depuis 1863, abrite des barques marseillaises typiques. De nombreuses familles italiennes et espagnoles se sont succédées en ce lieu dont les restaurants sont bien connus !
Le petit port de pêcheurs attire votre regard. On dirait un tableau peint par quelque marin nostalgique resté à terre, sa barque fermement ancré au port…
La vue depuis la route:Au creux de mon ventre
Je berce mes barques,
Attachées encore.
Chers enfants,
La fureur de la mer
Vous attend
Le lendemain de la vie…
Les barques et petits voiliers se balancent doucement, pendant que Le Goéland, au corps sensuel et de ses ailes puissantes, décrit de cercles élégants dans le ciel. Il ne pouvait être absent de ce lieu enchanteur. Il devait y être déjà depuis la création du monde…
Descendez les escaliers qui vous rapprochent du petit port pour remonter la rue du Vallon…des passages pittoresques aux jolis noms :
Les maisons de pécheurs
Se blottissent
Une contre l’autre,
Se tiennent
La main
Car le vent se lève …
Les Beaux Yeux, L’écume Blanche, et d‘autres. Peuplées de petites maison multicolores, encastrées de rochers furieux d’avoir été coupés de la mer et d’empêcher leur baignade.
Un labyrinthe de ruelles qui vous réserve des surprises… jusqu’à vous ramener au Vieux Port, fatigué, heureux et rassuré de ne pas vous y être perdu.
Il repeint sa petite maison inlassablement, et le vent salé de la mer, se moquant de lui, efface la peinture aussitôt…
Une maison juste en face de la mer attirait mon regard…trop tard, coup de file… déjà loué …dommage…j’eusse bien…haha !
Tous les regards convergent sur le petit port, paisible apparemment, pas un seul pêcheur en vue… il est MIDI … le silence est baigné de soleil…même les clapotis font la siesta !
La mouette rieuse n’a pas fini de se moquer ….des visiteurs qui grimpent dans le dédale de ces petites rues aux pavés traîtres pour découvrir quelques joyaux rares…
La villa que je me suis offerte…pour mon séjour.
La nuit arrive sur la pointe des pieds …
Le miroir suspendu au-dessus de avec fidélité votre image… l’eau vous saisit …et reflète fidèle comme un esclave!
Marseille! C’est quand même une belle ville, ouverte à toutes les sollicitations, sous de belles constellations… au ciel ouvert !
Tu veux un baiser? Non!
Tu veux? Non!
Tu? OUI!
Œil von Lynx- Au Vallons de Auffes- 06/10/2011
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