Louise BOURGEOIS - Riehen
Baselstrasse 101, 4125 Riehen29.10.2011
Louise Bourgeois
Fondation BEYELER – Riehen – Suisse
Baselstrasse 101 CH- 4125 Riehen/ Basel
en français…
La Fondation BEYELER rend hommage à Louise Bourgeois, devenue presque centenaire…
Cette artiste et plasticienne (nouvelle appellation…) appâte le visiteur avec une araignée géante, nommée Maman …qui se tient haute sur ses pattes au parc devant la Fondation !
..une des dernières créations de l’artiste disparue…
Louise Joséphine Bourgeois , sculptrice et plasticienne française, naturalisée américaine, est née à Paris le 25 décembre 1911 et morte à New York le 31 mai 2010.
Elle quitte la France en 1938 pour s’installer à New York après avoir épousé Robert Goldwater (1907-1973), historien d’Art …femme prévoyante…
Une dame au fier profil de pierre, presque masculine…un regard perçant… d’une volonté qui n’accuse pas l’âge de cette artiste éternellement jeune dans sa création…
Son travail se veut nécessairement intime et dont les racines se trouvent dans l’inconscient de l’artiste…elle exhorte ou exauce une obsession autour de la féminité ; le corps de la femme représenté par un tronc inachevé… aux seins multiples, mais sans bras, tête, ni jambes…le sexe béante rouge crie sa désinvolture, sa blessure, l’abandon ou sa révolte…comme vous l’entendrez !
Les dessins de Louise Bourgeois sont plus explicites encore :
Le bas ventre féminin où les méandres de conduits de semence cherchent vainement le chemin vers un utérus menaçant avec un avorton en gestion de naissance difficile… de la fécondation schématisée aux couleurs rouge/brune de l’accouchement… Thématique obsessionnelle qui revient souvent dans l’œuvre de Louise Bourgeois Tels les attributs masculins…entendez ; pénis et testicules…qui furent suspendus au plafond, représentants très probablement la castration du Père..ACH !
Malheureusement ses pièces sont absentes dans cette exposition !
Par pudeur ?
De sa vie, Louise Bourgeois n’est guère avare à parler…surtout des problèmes eus avec son père…
On la croira facilement, au moins une conjuration intime pour se libérer de l’emprise omniprésente de ce père lorsqu’elle fut encore jeune fille !
Mais ceci n’est plus important et ne saurait dé-ou valoriser une œuvre, qui, comme l’on sait, naît toujours au sein de l’artiste et dont il est la représentation, tel qu’un autoportrait !…Catharsis parfois nécessaire pour se reconstruire… exutoire comme un autre, pour trouver son bonheur dans la création !
D’ailleurs Louise s’octroie 10 ans d’improductivité pendant lequel son élan créatif hiberne… pourquoi pas ? L’œuvre d’un artiste reflète, lorsqu’elle est authentique, sa vie même !
Et rien ni personne ne saura influencer le rythme créatif, si ce n’est que sa propre nécessité…en générale !
On pouvait s’attendre à une rétrospective de Louise Bourgeois ;
Mais la Fondation Beyeler dispose d’immenses cimaises où d’autres peintres célèbres et disparus se partagent déjà la gloire d’y figurer! Notamment l’époque classique et les surréalistes ! Les artistes contemporains font y défaut… sont-ils encore vivants ?!
Donc rien que des valeurs sûres:
Avec Picasso, Max Ernst, Dali, Miro, Giacometti, Picabia, Bacon, Magritte, Beckmann, et bien d’autres rois de la peintures… consacrés depuis longtemps !
D’ailleurs l’araignée géante « MAMAN » , omniprésente, ne peut échapper à votre regard…elle trône sur un bout de pelouse en pente devant la façade de la Fondation qui se reflète astucieusement dans un petit étang art-officiel…
Partout des œuvres disparates… reparties au cimaises vastes et lumineuses… bien accrochées et mises en valeurs… comme on dit !
Remarque pertinent: Les gens âgés…les dames surtout, promènent un éternel sourire de connaisseurs sur les lèvres… ; de ceux et celles qui savent… complicité culturelle partagée enter celles et ceux qui se reconnaissent, pressant de multiples catalogues à leurs seins flétris…sans rancune…la valeur est sûre ! lach !
On laisse même sa garde-robe au vestiaire pour être plus à l’aise dans « son salon ! ». Confort naturel !
Observation impertinente:
Pour apprécier une œuvre sur la cimaise…
On avance … les bras noués dans le dos, mains menottées par ses propres doigts ! Le nez flaireur en avant…l’échine courbée…le corps en signe d’interrogation !
Ainsi le corps reste à distance respectueuse, les dents derrières les lèvres fermées…RIEN que le flaire…les narines grandes ouvertes et l’oeil écarquillé aux aguets… !
C’est l’Attitude du parfait connaisseur d’ART ; immanquablement repéré parmi les siens et signalé par un sourire de complicité réciproque !
Quelle joie, quelle entente ! Le monde de l’ART… tous réunis…!
La Fondation BEYELER présente des cimaises simples et fonctionnelles, très bien agencées, pour mettre les œuvres en valeur …C’est donc un vrai plaisir de visiter ces salles lumineuses qui se suivent… au pas de votre découverte !
C’est une douche culturelle sérieuse … offerte avec le sérieux légendaire affiché de la Suisse (qui prête parfois à sourire)… Néanmoins, le résultat est… une pure merveille d’organisation !…Naturellement… sérieusement surveillé, bien sûr, politesse sérieuse, discrétion et accueil sérieux sont gravement étudiés aussi et dont personne de sérieux ne pourra se plaindre !
Après cette visite culturelle enrichissante, la visite du parc vous détendra… un Café-Restaurent vous invite à vous y reposer…pour pouvoir poser votre regard sur un grand Mobile de Calder dans la verdure…
Consommation : 1 café et 1 thé reviennent à 9, 30 euros ! Quelle mauvaise langue a dit que l’argent attire l’argent ?
Œil von Lynx- RIEHEN- Suisse, le 29/10/2011
Fondation BEYELER – Riehen – Suisse
Baselstrasse 101 CH- 4125 Riehen/ Basel
en français…
La Fondation BEYELER rend hommage à Louise Bourgeois, devenue presque centenaire…
Cette artiste et plasticienne (nouvelle appellation…) appâte le visiteur avec une araignée géante, nommée Maman …qui se tient haute sur ses pattes au parc devant la Fondation !
..une des dernières créations de l’artiste disparue…
Louise Joséphine Bourgeois , sculptrice et plasticienne française, naturalisée américaine, est née à Paris le 25 décembre 1911 et morte à New York le 31 mai 2010.
Elle quitte la France en 1938 pour s’installer à New York après avoir épousé Robert Goldwater (1907-1973), historien d’Art …femme prévoyante…
Une dame au fier profil de pierre, presque masculine…un regard perçant… d’une volonté qui n’accuse pas l’âge de cette artiste éternellement jeune dans sa création…
Son travail se veut nécessairement intime et dont les racines se trouvent dans l’inconscient de l’artiste…elle exhorte ou exauce une obsession autour de la féminité ; le corps de la femme représenté par un tronc inachevé… aux seins multiples, mais sans bras, tête, ni jambes…le sexe béante rouge crie sa désinvolture, sa blessure, l’abandon ou sa révolte…comme vous l’entendrez !
Les dessins de Louise Bourgeois sont plus explicites encore :
Le bas ventre féminin où les méandres de conduits de semence cherchent vainement le chemin vers un utérus menaçant avec un avorton en gestion de naissance difficile… de la fécondation schématisée aux couleurs rouge/brune de l’accouchement… Thématique obsessionnelle qui revient souvent dans l’œuvre de Louise Bourgeois Tels les attributs masculins…entendez ; pénis et testicules…qui furent suspendus au plafond, représentants très probablement la castration du Père..ACH !
Malheureusement ses pièces sont absentes dans cette exposition !
Par pudeur ?
De sa vie, Louise Bourgeois n’est guère avare à parler…surtout des problèmes eus avec son père…
On la croira facilement, au moins une conjuration intime pour se libérer de l’emprise omniprésente de ce père lorsqu’elle fut encore jeune fille !
Mais ceci n’est plus important et ne saurait dé-ou valoriser une œuvre, qui, comme l’on sait, naît toujours au sein de l’artiste et dont il est la représentation, tel qu’un autoportrait !…Catharsis parfois nécessaire pour se reconstruire… exutoire comme un autre, pour trouver son bonheur dans la création !
D’ailleurs Louise s’octroie 10 ans d’improductivité pendant lequel son élan créatif hiberne… pourquoi pas ? L’œuvre d’un artiste reflète, lorsqu’elle est authentique, sa vie même !
Et rien ni personne ne saura influencer le rythme créatif, si ce n’est que sa propre nécessité…en générale !
On pouvait s’attendre à une rétrospective de Louise Bourgeois ;
Mais la Fondation Beyeler dispose d’immenses cimaises où d’autres peintres célèbres et disparus se partagent déjà la gloire d’y figurer! Notamment l’époque classique et les surréalistes ! Les artistes contemporains font y défaut… sont-ils encore vivants ?!
Donc rien que des valeurs sûres:
Avec Picasso, Max Ernst, Dali, Miro, Giacometti, Picabia, Bacon, Magritte, Beckmann, et bien d’autres rois de la peintures… consacrés depuis longtemps !
D’ailleurs l’araignée géante « MAMAN » , omniprésente, ne peut échapper à votre regard…elle trône sur un bout de pelouse en pente devant la façade de la Fondation qui se reflète astucieusement dans un petit étang art-officiel…
Partout des œuvres disparates… reparties au cimaises vastes et lumineuses… bien accrochées et mises en valeurs… comme on dit !
Remarque pertinent: Les gens âgés…les dames surtout, promènent un éternel sourire de connaisseurs sur les lèvres… ; de ceux et celles qui savent… complicité culturelle partagée enter celles et ceux qui se reconnaissent, pressant de multiples catalogues à leurs seins flétris…sans rancune…la valeur est sûre ! lach !
On laisse même sa garde-robe au vestiaire pour être plus à l’aise dans « son salon ! ». Confort naturel !
Observation impertinente:
Pour apprécier une œuvre sur la cimaise…
On avance … les bras noués dans le dos, mains menottées par ses propres doigts ! Le nez flaireur en avant…l’échine courbée…le corps en signe d’interrogation !
Ainsi le corps reste à distance respectueuse, les dents derrières les lèvres fermées…RIEN que le flaire…les narines grandes ouvertes et l’oeil écarquillé aux aguets… !
C’est l’Attitude du parfait connaisseur d’ART ; immanquablement repéré parmi les siens et signalé par un sourire de complicité réciproque !
Quelle joie, quelle entente ! Le monde de l’ART… tous réunis…!
La Fondation BEYELER présente des cimaises simples et fonctionnelles, très bien agencées, pour mettre les œuvres en valeur …C’est donc un vrai plaisir de visiter ces salles lumineuses qui se suivent… au pas de votre découverte !
C’est une douche culturelle sérieuse … offerte avec le sérieux légendaire affiché de la Suisse (qui prête parfois à sourire)… Néanmoins, le résultat est… une pure merveille d’organisation !…Naturellement… sérieusement surveillé, bien sûr, politesse sérieuse, discrétion et accueil sérieux sont gravement étudiés aussi et dont personne de sérieux ne pourra se plaindre !
Après cette visite culturelle enrichissante, la visite du parc vous détendra… un Café-Restaurent vous invite à vous y reposer…pour pouvoir poser votre regard sur un grand Mobile de Calder dans la verdure…
Consommation : 1 café et 1 thé reviennent à 9, 30 euros ! Quelle mauvaise langue a dit que l’argent attire l’argent ?
Œil von Lynx- RIEHEN- Suisse, le 29/10/2011
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