mardi 20 novembre 2012

Centre de Danse du Marais


Centre de Danse du Marais - Paris

41 rue du Temple, Ecole de danse , 75004 Paris
24.09.2012




Centre de Danse du Marais
41 rue du Temple
75004 Paris
0142093836

(AVIS : Français/Deutsch)




Il existe dans le Marais, au fond d’une cour, un Centre de Danse… où, derrière des fenêtres embuées, des corps en transe … s’agitent… s’émeuvent… apprennent… s’élevent et meurent… dans une beauté éphémère…



Im Herzen des Bezirkes „Le Marais“ in Paris gibt es eine bekannte Tanzschule, eigentlich ist es ein Zentrum des Tanzes, „Centre de la Danse“ genannt!

Im Hinterhof, abseits der noch lebhaften Strasse, öffnet sich für den Besucher eine Welt für sich; ein alter schöne Hof noch mit Basalt Kopfsteinpflaster belegt, empfängt ihn in einer besonderen Stimmung… Es ging auf den Abend zu, alle Fenster waren schon erleuchtet, und schemenhaft wandelten geheimnisvolle Silhouettenhinter den schon feucht trüben Scheiben, Tänzer und Tänzerinnen von grazilem Körperzeichneten tänzerische Gesten in die Luft… heben ein Bein mit Schwung oder ließen sich in einer klassischen Pose überraschen… im Untergeschoss trommelten die Schritte der stolzen Flamenco-Tänzerinnen… nebenan tanzen Paare einen schlangenhaften Salsa, oder vielleicht einen Gummi-Rumbaund andere rhythmische Tänze… bis wieder zum Klassischen, den nobelsten… wo Langsamkeit in der Schönheit weilt… in einer Schwerelosigkeit wo die Schüler zwischen Ernst und Glückgefühl vom Tanzlehrer geführt… der Musik folgen…



Ici l’on ressent un mystérieux echo ; fait de musique et de rythme de talons… de cris aigues… des martelements… qui l’oreille aiguisent et ouvrent les yeux !



Des affiches vivent sur les murs... vous incitant de demeurer… elles attirent votre regard… et apaisent vos peurs



Le corps dressé, le talon aigu… les dames s’abandonnent sans retenue… la danse envahit l’âme et corps… un bras levé…la main jette un sort… l’œil est farouche et indompté… ainsi elles avancent au rythme donné.



Une glace reflète leurs silhouettes… de fiers visages et bien coquettes… la robe mise, au volants, s’agite… en toute beauté, saccadant… la musique est leur maitre, elles foulent le sol, tel un fer de cheval, en d- dur moll… vom Jenseits kommend, ernst und hart, dringt es in die Gegenwart…



La salle MOZART les attirent… dans la glace les dames fières se mirent…
Leurs cheveux suivent le mouvement… parfumés et opulents… plus rien n’existe en dehors de la danse… comme si elles tombaient dans une transe…



Quelle beauté, de les voir … frappant le sol de leurs talons... le genou furieux… la robe qui suit… le rouge à lèvres est bien mis… les gestes effacent les chimères… ils suivent le rythme éphémère…les notes accusent les mouvements… les hanches jolies sont bien rondes… de belles jambes travaillent dur… les poumons sous la poitrine mure… quand, hors d’haleine elles s’arrêtent… elles sont belles, même un peu fluettes… la danse les a embellies… Cupidon sous cape il rit.



Quand ce brasier happe son corps… quand les flammes incendient son cœur… quand la main les castagnettes… fait chanter… clair et sec… ton sang … si chaud, dans tes artères gonflées d’amour, est arrêté… tu l’enlaces de baisers… tu abreuves ton désir… son corps de femme… se donne à la musique de ton plaisir… FLAMENCO… tu saisis le cœur… selon tes propres chants de chœurs… tu attises des incendies… au-dessus du joli Knie… wo die Sonne untergeht, wo der Mond am Himmel steht… wo die Sterne dir den Weg leuchtend in das Leben zeigen… dort où la volupté t’arrache un cri, wo du geliebt hast wie noch nie… FLAMENCO… quand la sève monte les racines… jonché sur tes ballerines… ton corps qui fut de glace…au fond… dans les sphères se lance… déjà… l’automne…


Ravagées comme incendie… tes robes s’élancent dans un cri… son tourbillon bientôt tu suis !


À travers les vitres
Ruisselantes et embouées,
D’un pas impétueux ;
Les corps avancent, défient,
L’œil armé de longs cils noirs
Lançant de flammes bien hardies,
Comme une étincelle d’amour,
Et la bouche humide, entrouverte,
Appelant le baiser…

Telles des statues,
Rappelées à la vie,
Elles nous montrent
Parfois une jambe qui rit
De mâle élégance,
Sous une jupe à volants
Promettant des voluptés
Dévorantes…



Une jambe… comme un reine de plaisir… qui invite même à rugir… ce fut presque… une extase douloureuse… d’un mouvement… et disparut ondoyant … comme un caprice de la beauté…



Dans les vertiges de mon sang,
Tantôt froid ou bouillant,
J’entrevis la beauté
Par hasard rencontrée ;
Parmi ces fées, cette beauté
Presque elle m’égorgeait,
Comme un poignard
Pointu au cœur…

Je voyais là un échantillon
De leur miroir plein de facettes.
Des gestes comme des traits de feu.
Le bonheur appelant le baiser.
Que de douceur… quand tu meurs…




Für andere Beine ;



Flamenco,
Fieber, Flut und Blut.
Stolzes Auge
Niemals ruht.
Der Kopf sich in
Den Nacken wirft.
Zuckt das Bein,
Trommelt im Rhythmus,
Bebender Fuß
Und roter Kuss!



Feurig herrschst du,
Wippt das Kleid.
In deinen Augen,
Mörderisch,
Lodern Blitze,
Zünden mich,
Verbrennen mich,
Verführen mich…



Nichts
Bin ich
Ohne dich…
Wenn dein Schritt,
Herausfordernd,
Den Boden misst,
Perlt der Schweiß
Auf deinem Angesicht.

FLAMENCO,
Unerbittlich
Ist dein Klang,
Der in meine Brust
Mir drang…



Noch sind sie Schwan… ganz zart und weiß… bis die Musik den Schleier reißt.



Hinter Scheiben
Feucht und trübe,
schemenhafte
heiße Triebe
suchen sich im
Takt der Noten.



Die Erde zittert
Unterm Tritt
Des zarten Fußes
Pferdeschritt,
OH, stampfe auf.
Deine Mähne
Soll wehen,
Im Sturm der Klänge
Muss sie leben.
Heiß sollst du werden
Wenn du geritten wirst,
Wenn DU dem Tanz
Das Fieber bist!



Au fond de la cour un Café aux lumières tamisées, et un Restaurant affichant des Tapas… où les corps épuisés peuvent trouver un peu de ressource, se sustenter de leur effort… parler Danse… commenter les figures… d’un geste…une main sur une belle jambe se pose… seul Narcisse sourire ose… le cœur joyeux, le corps heureux, ainsi la soirée se termine…



Ein Restaurant und auch ein Café empfängt die erschöpften Tänzer … man spricht über Tanz und Figuren… über Männer die mal lugen…aber stolz sind sie doch wenn vom Tanz unterjocht, sie schmiegsam die Figuren drehen… Seele und Leib der Musik hingeben…



So liebt man Paris… aus der heutigen Zeit gerissen… einen Sprung zurück in ein Jahrhundert, als noch Pferdekutschen über die Asphaltsteine rasselten…



Les affiches vous crient leur énergie… die Plakate zieren die Wand… … Tänzer springen wie noch nie, sie sind außer Rand und Band… inscrivez-vous, on vous attend…ICI… au Marais… c’est la vie dansante




Œil von Lynx - Paris 25/09/2012

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