vendredi 16 novembre 2012

NABOKOV - Saint Pétersbourg


NABOKOV - Saint Pétersbourg

Sankt-Petersburg

29.02.2012


NABOKOV– Saint Pétersbourg


Vladimir Vladimirovitch Nabokov, écrivain russe né à Saint-Pétersbourg le 10 avril 1899 et mort à Montreux en Suisse le 2 juillet 1977.


Tout le monde, sans exception, peut-être,
dit, qu’il est, ou fut, un génie littéraire.
NABOKOV, celui, qui est devenu connu
après avoir écrit LOLITA, le scandale,
qui fait couler beaucoup d’encre,
et a fait baver les lubriques de tout poil
qui redonnerait de l’appétit
à un anorexique en manque de libido.


Ce livre a suffi pour le sortir de l’ombre,
et de le projeter parmi les meilleures
étoiles de la littérature…

La provocation du sujet en était quelque chose,
son intelligence et sa provenance une autre,
dans ce pays puritain, qu’est l’Amérique,
où il avait choisi de vivre dès lors !


D’ailleurs, en grand privilégié,
Il devînt, comme on dit, archi-connu
Aux Etats-Unis et en Europe
où l’on se pare, se gonfle, et s’empare de son génie,
depuis qu’il a quitté son pays natal, la Russie…



C’est vrai, j’ai lu ses bouquins ;

Bouquin, cela ne semblerait pas un peu péjoratif ?





Retour à NABOKOV ;

Eh bien, voulez-vous que je vous dise ce que je pense de Nabokov ?
Vous allez vous évanouir, hurler, m’insulter ?!
Mais ce Nabokov, dans la littérature, pour moi,



 est une Imposture !

Voilà c’est dit, maintenant voyons plus loin, faisons un peu plus de lumière sur ce cas, sur cette demi-accusation ou épilogue de ses bouquins.
Pourquoi ?

J’irai lentement ;
Il est, d’abord, trop intelligent.
(Attendez, je n’ai pas encore fini)
Il est pourri (de trop) de talent,
De trop de clairvoyance.
Il ressent trop, cérébrale-ment
Les humains et leur complexité.
Il est trop capable, dans sa virtuosité,
De composer avec la description des humains,
Moins spirituelles qu’amusantes ;
Il les traverse, il les radiographie,
Il sait tout faire avec eux,
Donner un nom à tout et à tous !

Il est le prestidigitateur qui jouit d’une merveilleuse habilité à s’exprimer avec grâce et une vivacité suprême…ainsi, il regarde, content et satisfait de lui, son propre nombril, il a, selon lui-même, les traits essentiels dont il se vante ; le mensonge allègre et inspiré. Qualités sublimes chez un écrivain que nous lui reconnaissons de suite et absolument ! Et que pourrait-on reprocher à un écrivain aussi complet, aussi accompli ?
Peut-être, justement, qu’il a trop de qualités.

Trop de…TROP !

Justement, il a trop de TOUT ; Est c’est là que le mat blesse…


Car la seule chose qui manque dans son écriture, fût-elle mono-bi-ou trilingue,…

C’est une ÂME !
Vous avez bien lu !
Il lui manque d’âme!



Je m’explique :

Nabokov est, comme Liszt, un pur cérébral, un virtuose, qui sait admirablement jouer avec les mots, comme Liszt joue avec ses notes.
Nabokov et donc un virtuose, un magicien,
Un jongleur de mots qui amuse la galérie,
Qui sait comment s’attirer de la reconnaissance,
Éblouir, fanfaron de son temps comme
Un Henri Miller (ça fut une chair effrontée et vulgaire),
Qui manquait totalement de la noblesse littéraire.
Noblesse…C’est quoi cela ? Plus tard

NABOKOV, oui, et hélas, il manque d’âme, cette chose indéfinissable, mais pourtant reconnaissable, qui donne de la profondeur, et un sens, un vrai sens, à tout !
Une vraie création n’en saurait être privée.




Une vraie création vient et provient des tripes de l’homme comme de la femme, comme un enfant vient de la femme ; les enfants sont enfantés avec le VENTRE pas avec le CERVEAU !
N’est-ce pas clair ? Peut-on être plus clair ?
Pourrait-il être différent, quand bien même la matrice fût-elle artificielle ?!

Et toute création véritable, pour s’élever au rang mérité d’un chef d’œuvre, doit sortir du VENTRE, après une gestation totale, mais si lui manque l’âme, alors, ce ne sera qu’un avorton !
C’est ainsi, valable pour toute création authentique et vraie, fût-elle littéraire, musicale ou peinte. C’est immuable comme le feu, l’eau et l’air !

C’est la mesure même de l’homme. C’est la qualité même de l’être humain!

NABOKOV russe.
NABOKOV aristocrate.
NABOKOV français.
NABOKOV anglais.




NABOKOV pourri de talent, ouvert, et insatiable à l’américaine, stéréotypé, encore artificiel dans son développement, dans sa recherche, dans la plantation de ses racines, pratiquement neuves, dans une terre nouvelle, où l’arbre de la sagesse doit prendre en s’implantant, grandir, tout en trainant encore des lambeaux d’une terre délaissée, terre d’ailleurs, avec lui dont il faut qu’il se débarrasse pour n’être que lui, authentique, seul et véritable !

Sans racines profondes, l’âme a du mal à faire son chemin, à émerger, à se transmettre, gestation si difficile pour tout ce qui est « récent » encore, sans accusation, en observateur qui reconnait toutes autres qualités du « nouveau » et de son dynamisme !
Nabokov nous entraine, décidément, dans toutes les directions…lach !




Et puis, NABOKOV écrivain.
NABOKOV écrivant en anglais. Et là, intervient un douloureux changement, une mutation, si j’ose dire. Car ses premiers romans, écrits en russe en Russie, lorsque Nabokov fut encore ancré dans sa terre ; ces œuvres sont singulièrement plus profondes ; Je cite : « Alice au pays des merveilles » (1923), « La défense Loujine (1930), « Chambre obscure »(1932), « La méprise » (1936), et « Le don » (1937)*.

NABOKOV influencé, qui est tombé dans le piège :
Alors, émerge de ce monde « artificiel » dans son œuvre, qu’il ne saura dompter, il y est pris les mains liées à son insu, attiré comme un aimant, émerge le succès fulgurant avec LOLITA, le scandale.



Nous n’aborderons plus ici la petite sulfureuse et fatale (verhängnisvolle)LOLITA, car « La chambre obscure » la précède et contient déjà l’essence de cette fatalité… vu que pour un homme, toute femme est fatale.

Et son succès est venu, l’éternel succès du moyen, du réduit, flottant entre la virtuosité et la vraie musique.
L’arrogance de l’instrument ne voulant pas s’effacer devant l’œuvre, l’instrument indompté et la main avide, la main bénie, comblée de dextérité, ne font pas bon ménage pour en tirer une vraie musique…

Une plume, fût-elle taillée avec un couteau en argent, aussi finement que possible, puisant son encre dans un encrier en Or, ne fait pas l’écrivain, ne saurait écrire un chef-d’œuvre, dont l’âme absente le condamnerait indubitablement à n’être qu’une imposture et à enrayer le génie !



Annexe : pour comprendre mieux la profondeur de son génie :
NABOKOV ; étudiant, qui se mit à déflorer les jeunes filles, parce qu’il avait raté son examen de botanique…

NABOKOV ; s’extasiant devant la perversion proustienne et des dernières orgies homosexuelles, admet qu’un roman de ses genre intéresse à peine une petite blanchisseuse qui se serait penchée sur le linge sale de l’auteur…
NABOKOV ; qui se délecte en A-mateur faire copuler ADA et VENN à longueur de pages, tout en mangeant son sandwich au caviar, après avoir abattu son cheval qui s’était cassée une patte…
NABOKOV ; fou d’ADA, une petite LOLITA putelette, nymphette cramoisie et brumeuse, poupée insipide d’une beauté funeste qui hante ses rêves de vieux pervers, se branlant derrières ses fesses juvéniles, un œil glauque sur son monticule pubien saupoudré de cuivre…
NABOKOV ; prestidigitateur, maniant sa plume grivoise dépeint la geisha aux 13 amants…
NABOKOV ; vieil érotomane impuissant, désabusé et lubrique est sur la verge, couchant ses dernières inepties sur le papier…
NABOKOV ; vieux ; épanchant ses logorrhées séniles à l’odeur de soufre pour lequel la vulgarité du Peep-Show était contagieuse !
NABOKOV ; vieux Lord of Erection en parfait « homme du monde » à l’égard de sa « bliadouchka » !
NABOKOV ; Romancier prétentieux qui entendait exprimer ses rafales de pensées pour éblouir et aveugler le lecteur.. ;
NABOKOV ; maître en logorrhée, se trouve finalement admit dans le Who’s Who ? Dernière, ultime référence des grands esprits ou de ceux qui s’achètent un titre.




Deuxième extrait méchant d’ADA, le chef d’œuvre de Monsieur Vladimir Nabokov :
EXTRAIT :

« ADA coula son bain, et pendant qu’elle se pencha pour loger le bouchon dans l’embouchure, qui s’enfonça de lui-même ; VAN, derrière elle, le lui fonça dans l’étau brûlant. Alors elle se cramponna des deux mains aux robinets jumeaux secourables… 20 centimètres de bonheur gloussa-t-elle. 19, fit Van modestement ». !



« AAAAAAdaaah ! »
En effet ! Belle littérature, absolument saisissant ! Mais, pas la peine d’être un génie pour débiter de telles inepties. Un singe en aurait fait autant, à condition qu’on l’eût donné un stylo… Monsieur V. Nabokov !

On s’ennuie comme un rat mort, là ! Monsieur Nabokov, était-il travaillé par les affres proustiennes ? Aucunement ! Cela ne sent pas Chateaubriand non plus, ni Gogol, ni Tolstoï ! Tchekhov ou Bosch ? Dollars à New York, Pine de Manhattan, Lucette et l’amour sur le bidet ? Flaubert à Wallstreet? Étui de cigarettes cloué d’émeraudes ? Genève ? Clitoris ou prurit anal ? Shakespeare à Gstaad ? Blyadouchki et bonne nuit les petits ? Un calembour de Kritosik ? Tourgueniev seriozno ? Ein unverbesserlicher Witzbold ?
Smorchiama la secandela !

Alors ? Là, je pari que s’est Monsieur Henri Miller, le fornicateur effronté, la vulgarité née, qui l’a influencé ?!
Ou… l’a-t-il trouvé tout seul ? Boje moï ! Génial !




« ADA est probablement l’œuvre pour laquelle j’aimerais qu’on se souvienne de moi. »(Vladimir Nabokov)
ADA ; une délicieuse chronique qui a souvent comme décor une Amérique à la clarté de rêve. .écrit par la clarté du Bla Bla de fadaises et inepties d’un prétentieux Nabokov
« ADA » le roman ; une mauvaise soupe aux ingrédients équivoques et au goût douteux, pour érotomanes édentés et déboussolés.
ADA ; le grand roman dont Nabokov souhaita que l’on se souvînt en pensant à lui ; Voici un méchant petit extrait de , selon lui, son meilleur, roman et chef-d’œuvre :




NABOKOV ; observateur aigu. Extrait (méchant) littéraire d’ADA juvénile, le chef-d’œuvre même, presque « proutien », sublime, selon l’auteur :

« Il ne se rappelait jamais sans un frémissement de dégout la piscine fermée de l’école préparatoire, les nez morveux, les poitrines boutonneuses, les contacts accidentels avec l’odieuse chair masculine, la bulle suspecte, éclatant comme un petite bombe puante et surtout, l’infâme scélérat, calme triomphateur, qui, plongé dans l’eau jusqu’aux épaules, urinait secrètement ! « Et Pedro rajusta son entrejambe et la précéda dans la piscine.. ».

Pendant toute la lecture d’ADA, ce chef d’œuvre, vous tomberez sur des Lolitas en chaleur, un ramassis de fadaises, entremêlés de savantes constructions et termes, pour démontrer sa cul-ture. Un dictionnaire trivial à la Nabokov, un savoir-vivre douteux aux mots équivoques, lubriques et sans intérêt, un jonglage avec les mots où il excelle pour leur en tirer la dernière sève gluante.
Un mélange stupide en trilingue polyglotte et idiote où il essayait de mêler sa culture. ADA est un Navet étonnant, le dernier du grand Nabokov, le BlaBla d’un vieux gâteux, gâté à la fin de sa gloire, âprement défendue dans l’insipide et l’insignifiant, d’un capitaine aux dents noires, d’un navire dans la tempête qu’il n’a pas su redresser,… ainsi il sombra impuissant …
.


Épilogue : (plus doux !)

Alors NABOKOV acquiert une facilité déconcertante, en virtuose de l’écriture, mais, au fond, il a perdu de son âme russe, sa profondeur de sa terre ; ses racines se sont arrachées en quittant son pays et en assimilant une autre mentalité, une autre langue dans laquelle il excelle son génie perdu, il s’adapte, mais de la profondeur de son âme russe qu’il avait encore auparavant dans ses premiers œuvres, errant sur ses terres en fouillant les racines, ne reste que la surface, le nom, et heureusement les premières œuvres dont « La défense de Loujine » !
Son âme lui a été ravie, l’a-t-il perdu complétement ? à suivre…




Biographie :
Vladimir NABOKOV:

Né en 1899 à Saint Petersburg(Russie) dans le foin doré d’une famille aristocratique. Son père,* Vladimir Dmitriévitch Nabokov*, fut un éminent juriste et fils d’un ancien ministre de la Justice…passons (excusez du peu…mais ça sonne toujours bien). Son père, qui a fait partie du Gouvernement de Kérenski… (L’histoire sombre de la révolution d’Octobre), donc, fut assassiné à Berlin en 1922 par des fascistes russes. Passons…

Vladimir Nabokov, le nôtre, après avoir achevé ses études à Cambridge, vécut successivement à Berlin (1925) et à Paris (Mary 1925).



L’invasion hitlérienne en 1940 (cela sonne comme l’invasion d’un essaim de guêpes tueuses, relecture obligatoire…), l’oblige à s’embarquer avec sa femme Vera Evséievna Slonim, pour les Etats- Unis où il continue à écrire, mais en anglais.

En 1958 son roman « LOLITA », scandale aidant, le propulse au sommet de sa gloire. Nabokov, se réclame de Tolstoï et de Chateaubriand, pourquoi pas de Gogol et Proust aussi ? Pourquoi si timide ?
Vladimir Nabokov, cet homme « sur-culturé », trilingue, dites polyglotte et rigolote, apparaît désormais comme un Dieu sur la scène de la Littérature.



Hélas, il commence à trop s’enivrer de son style, de sa merveilleuse, surprenante virtuosité, et de son intelligence à toute épreuve ; mais il reste pour tous (qui se veulent « culturés ») un magicien de grand envergure, une référence, car, comment le peuple pourrait-il vivre sans références, sans les créateurs, sans culture ? Je vous le demande ! Alors les hommes retourneraient, sûrement, dans leurs prés brouter l’herbe, non ? Boire et manger ! Pas convaincu ? Dommage!
Continuons…

Vladimir NABOKOV, l’écrivain polyglotte, qui signait ses œuvres russes du pseudonyme de SIRINE, commence à se métamorphoser en écrivain de langue anglaise…écrit « La vraie vie de Sébastian Knight »(1941), est nommé Professeur partout, donne des conférences savantes, et, finalement, s’installe au Montreux Palace, en Suisse, où il écrira « Feu pale » et « ADA ;(la putelette) » son bouquin monumental dont il s’enivre et qu’il compte pour le meilleur de ce qu’il a jamais couvé…Voyez plus haut.



Il se passionne pour les papillons (lépidoptérologiste), et meurt le 2 juillet 1977 à Montreux.



Fame struck and the roubles rolled and the dollars poured. The end!
Restent les papillons et ses œuvres.


Voilà ce qui fut sa vie, en bref… à suivre.



Oeil von Lynx 2011

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