lundi 19 novembre 2012

Château de Sigmaringen - Das Schloss und Ferdinand Céline


Karl Anton Platz 8, Das Schloss, 72488 Sigmaringen
02.07.2012


Château de Sigmaringen - Das Schloss und Ferdinand Céline

Schloss Sigmaringen

Karl Anton Platz 8
D-72488 Sigmaringen


(AVIS : Français/Deutsch)


Seul le vent glacial
Une pensée chuchote
Encore dans la nuit
À l’oreille absente :
« Hâtez vous, elle vient ! »


Das Schloss Sigmaringen, das herrliche, auch Hohenzollernschloss genannt, ist das größte aller Donautal-Schlösser und erhebt sich hoch auf dem Kalkfelsen des Weißjuras!


Es ist ein ehemaliges fürstliches Residenzschloss und Verwaltungssitz der Fürsten zu Hohenzollern-Sigmaringen.


Die erste Burganlage entstand hier auf dem Felsen im 11. Jahrhundert- Frühmittelalter) und bot durch den schroff abfallenden Felsen guten Schutz gegen Feinde! Die Geschichte ist lang … es sei noch gesagt… dass dieses Schloss später als Treffpunkt des europäischen Hochadels ausgebaut wurde (1855)



Langzeitige Umbauten schufen den Altdeutschen Saal, die Waffenhalle (gilt als größte Waffensammlung Europas) und die Kunsthalle als Galeriebau1862 bis 1867 heute Museum, der Ahnensaal und das Marstallmuseum(Kutschen, Sänften, Schlitten, Sättel, Hufeisen, Sporen und interessante Feuerlöschpumpen…auch eine riesige, die fürstliche, Hofbibliothek, größte private Bibliothek mit 200000 Werken! Seit 1871 werden Schlossführungen angeboten!


Der Waffensaal -Harnisch



Leopold von Hohenzollern-Sigmaringen (1835-1905) regierte als Fürst von 1885-1905.
Zerstörungen durch Brand… und Wiederaufbau lösten sich mit der Zeit ab…


Von 1927 bis1965 war Leopolds Sohn Friedrich von Hohenzollern das Oberhaupt des Hauses… dann kam die Kriegszeit und vieles änderte sich:

Denn hier im Schloss wurde das französische Vichy-Regime einquartiert, und die fürstliche Familie auf Schloss Wiflingen interniert; und dies natürlich auf Befehl von den Bösen Eindringlingen..


mit der Hakenkreuzfahne in Frankreich.


Aber im Grunde geht es hier um eine andere Geschichte. Es geht hier um den dort sich ebenfalls aufhaltenden französischen Arzt und Schriftstellert Louis-Ferdinand Céline, der vielgehasste, welche über diesen Aufenthalt in seinem Buch, „Von einem Schloss zum anderen“ ( „D’un château l’autre“) 1957 Zeugnis ablegte.


Eine „karamboleske“ tragische Geschichte, die jeder lesen sollte!


Hier, auf dem Schloss Sigmaringen wurde dieses Buch unter dem Titel „die Finsternis“ („Les ténèbres“) von Thomas Tielsch verfilmt !


Pétain und Adolf

Er beschreibt das Kriegsende und die Eroberung Sigmaringens am 22. April 1945. Ein Dokumentarfilm von der treuen z’ARTEn in Koproduktion mit ZDF aus dem Jahre 2005…(gezeigt Nov. 2007)



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Pour d’autres yeux:




Dans ce beau château célèbre on a joué une opérette carambolesque et conspiratrice en 1945, retranscrite par le film « Les Ténèbres » : Céline- Pétain (Die Finsternis)  

 

Date de sortie du DVD; 15 novembre 2007
Le contenu de cette joyeuse Opérette qui;

Avec des acteurs célèbres, venus spécialement de la France avec un contrat d’engagement particulier, s’est déroula ici. Un spectacle impressionnant !


Sur une vaste scène à ciel ouvert aux bombardements, sous la menace constante des avions de chasses effrontés qui les survolaient, les acteurs français, mêlés aux choeurs allemands et bolchevicks à cinq voix, ont, avec bravoure, enchanté un public international en les persuadant de leur immense talent !

Rarement fut montré dans (et pendant) la crasse de la guerre la volonté de l’être humain de survivre à tout anéantissement ; une volonté féroce qui n’exclue pas l’amour si tel on peut l’appeler encore… ou…le dernier instant, le dernier souffle, le dernier sursaut avant de mourir…
Enivrés même par le désastre de la vie et de la guerre, comme soûls du malheur, ces gens qui se savent perdus, luttent, chantent et aiment, alors que les bombes s’écrasent à côté d’eux.


In der Nacht, während die Soldaten auf den schon herumschleichenden Tod warten… lösen sich Schatten vom nahen Waldrand, kommen auf sie zu, weibliche Schatten, die Röcke hebend, sich hingebend, um das Leben zu erhalten! Wunderbare Frauen, inmitten Zerstörung und Tod wollen sie noch das Leben retten!

Dans la nuit où ils pourraient mourir, des ombres féminines se détachent en silence de l’orée du bois, s’approchent… levant leurs jupes, se faire prendre, s’offrir dans le désespoir de savoir que la mort rôde déjà! L’être humain se révèle extraordinairement dans ce sursis d’un souffle quand il ne croit plus à rien ! C’est ça, la grâce, qui fait réfléchir…
Dans ces instants précis, dans ces moments de mort imminente, nous arrivons à sublimer encore, à tromper la peur devant le néant qui va nous happer !



Du bist die Nacht,
die glühende.
Du bist schwarz,
das Sonnenlicht.
Du bist die Liebste,
sieht mich nicht;
Der Wald,
so dunkel,
ist es nicht…



Femmes merveilleuses… dans un dernier acte… vous essayez de sauver la vie, rien que la vie, par votre don du corps offert, votre don du cœur, par l’amour pour la vie !
Pauvre homme ignorant, le sais-tu au moins, je crains que non. Tu n’as pas reçu cette grâce, cette sensibilité, qu’ont les femmes, car tu détruit tout sur ton chemin. Sois maudit, semeur inconscient de vie, malgré toi !
Sois glorifiée, femme, être, plein de grâce et de dons qui nous échappent à nous autres hommes…


Elles seules savent ce qu’est la vie, puisqu’elles savent aussi la donner… naturellement. Nous vous aimons !


Nur Frauen wissen was Leben bedeutet… weil sie es geben! Wir lieben sie deshalb, wir Männer, die geboren werden, um zu zerstören!


Hoch oben auf dem Baumwipfel… wacht ein Adler mit scharfem Auge… auf… Bébert, den Kater von Céline! Er kennt die Gefahr und bleibt in den Stiefeln seines Herren... Tiere wissen alles... brauchen keine Fragen zu stellen!


De loin, perché haut sur la cime d’un arbre, un aigle surveilla la scène, jetant un oeil de rapace averti sur Bébert, le matou et fauve fidèle de l’acteur principal, Ferdinand -le-bien-aimé, Céline -le-bien- haï, et Lucette, la-danseuse-gracieuse à la jambe divine. Le chat, sentant le danger, resta collé dans leurs talons.
Cette opérette ne fut joue qu’une fois, et s’intitulait « Les Bofoves »..


Si un jour vous passez devant ce château... souvenez-vous en!

Nur einmal wurde diese Operette in der Geschichte gespielt… erinnert euch daran, wenn ihr in die Nähe des Schlosses kommt.


Eisig wehen die Gedanken,klagen sie wie Knochen an,
die tief ruhen in der Erde
mit der Krone auf dem Haupt…


Œil von Lynx- Sigmaringen 02/07/2012




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