jeudi 15 novembre 2012

Les quais de la Seine - PARIS - Une promenade d’hiver


Les quais de la Seine - PARIS

Promenade d'hiver - entre le Pont Neuf et le Pont des Arts, Paris
09.01.2011 (mis à jour le 13.02.2012)



Les Quais de la SEINE – Paris

Une promenade d’hiver, il a neigé sur les quais de la Seine

Una passeggiata sulle rive della Seine sotto la neve.

Winterspaziergang vom Pont Neuf zum Pont des Arts an der Seine entlang:

Schnee ist in Paris gefallen….


Mit einem starken Fernrohr sieht Mann seinen eigenen A….!
(chinesisches Sprichwort)

Et qu’est-ce qu’il voit? Son propre c.. ! Quelles jumelles puissantes ! C’est étonnant !
(Dicton chinois)" Avec des jumelles assez puissantes, l’on peut voir son propre derrière!"


Um Ufer ankert ein Pirat, der sich schon halbtot gelacht!

Une maison de fantôme, bercée par l’eau et ancrée dans mon coeur, fut emportée par les flots…


Das ist er, der schöne Henri Quatre, hoch zu Ross, stolz eingefroren…

Henri Quatre, fièrement sur le Pont Neuf vers ses maîtresses chevauchant…


Das stolze Piratenboot


Schnee, samtweiß, an den Ufern…

Tendre linceul sur les berges…ce matin !



Der Kapitän J.K. mit Bart und Glocke, un look très“ Querelle de ST. Germain!“

Le capitaine J.K. se repose, il n’y a que les pirates qui osent hisser la tête de mort…face à l’hiver.


Schnee fiel über Nacht auf den Pont Neuf, so alt…und verzaubert die Seine Ufer…

La neige tombait doucement, tendrement, sur les quais de la Seine…


Die Zeit geht vorbei, wie Wasser im Fluss, nur das Schiff bleibt verankert vor dem Pont Neuf, voll Überdruss…

Le temps n’a pas de prise sur la beauté de cette vue…



Die Masken am Pont Neuf schauen grimmig und voller Hohn.

Je te raconte? Halt’s Maul! Ta gueule!


Der große Segler ruht im Hafen, die Flagge mit dem Totenkopf zuckt nicht mehr…eingefroren!

Grand voilier, où sont tes voiles? Le pirate a jeté l’ancre et la tête de mort ne ricane plus…



Le Pont Neuf, im Winter stramm und eisig, wurde mal vom Künstler „Christo“ warm eingepackt…hier steht er wieder und ganz nackt!

Un jour fut emballé ce Pont par un artiste, empaqueteur.., « Christo » est son nom !


Die Boote ruhen angeseilt und fest verankert im Winterschlaf…

Un dernier regard nostalgique en arrière…


Der Schnee fällt dicht und weiß wie ein Vorhang; “Jauchzet Gott in allen Landen!“

Douce neige, ma belle compagne, mon amour, mon rêve, tombe sur moi, même vierge, je t’attendais…impatient !


Starre Äste wehren sich gegen den Wind…

Les branches rebelles se dressent contre le vent…


Le Pont des Arts franchit la Seine…


Einsam steht der Baum und friert, gekrümmt vor Kälte, nah dem Wasser, seinem Schicksal fügt er sich…

Je me courbe sous mon destin. Je porte mon fardeau de solitaire. J’affronte les vents et les chimères…et que le diable m’emporte !


Le Pont des Arts dans sa blanche splendeur…im Winter



Ein Schloss, geziert mit ihren Lippen. Ein heißer Kuss von rotem Mund. Der Schlüssel wird der Seine gegeben, geschworen Liebe für das Leben!

Ici, l’amour fut enfermé, le sermon du baiser verrouillé. La Seine a avalé la clé, une vague l’a sûrement emportée.

Une amoureuse en couleurs



Gleißend spiegelt sich der weiße Himmel in der Seine, dunkel sind die Ufer…

Quand le ciel se perd dans le miroir de l’eau et les berges se referment sur eux. Tendrement…


Großes heiteres Geschnatter…beim QYPE-Treffen: „Was machen wa nu?“
„Was machen wa nu?“ „Was machen wa nu?“



Besuche mich…die Seine erwartet dich!

La Seine voyage vers son destin…elle se jettera dans la mer.



Die Armut schreitet Tag und Nacht im weichen Schnee so sanft und sacht…
Eine Bettlerin schleppt sich im Schnee…mal war auch SIE ein junges Reh.

Une ombre tourne inlassablement depuis des siècles autour du Pont… mêmes les arbres la connaissent.


Spuren zeugen vom Leben, Menschen, Hunde und den Möwen…das ist alles, was übrig bleibt!

Laissez vos traces dans la neige, imprudent, un chien vous suivra…


Die Hausboote überwintern, vom Schnee bedeckt, ans Ufer geseilt, so dämmern sie Tag und Nacht, bis der Frühling sie wieder erwacht…

L’hiver les a surpris aux berges avec la neige, le vent, la glace…Attente immobile !



Am Kran hängt das Rettungs- Bötchen, wie eine Nussschale schaukelt es still im Wintersturm…lädt zum Ertrinken ein.

Il vaut mieux savoir nager!


Leere Bühne, das Schauspiel ist vorbei. Die Gäste haben den Tisch verlassen, wie einsam nun er dort steht…Warten auf Godot.

L’hiver a mis une nappe blanche, il attend ses invités…



Ein einziger Vogel fehlt dir, und der Himmel ist leer!


Un seul oiseau te manque, et le ciel est dépeuplé…larmes à l’œil


Das ist das Boot, es wird dich retten, aber nur einmal, dann wird es lecken!

Je te sauverai, promis, une seule fois!



Die Hausboote liegen brach im Winterschlaf. Warten auf den Frühling!

Silence glacial, la vie s’arrête, en attendant le printemps



Ein Blick zurück auf den Pont des Arts, der Louvre hält sich diskret dahinter!

Le Pont des Arts m’a coûté de l’or, sous le vent et la neige il tremble dehors…



Die Kälte hat ihn stramm gemacht, er schaut nach einer Höhle aus…

Raide morte la bête en hiver, collée au mur, et rien à se mettre sous la dent…




Die Büchersärge warten still, toter Geist ruht hier im Schnee!

Les bouquinistes ont enfermé les livres dans des cercueils…
Où ils grelottent sous leur blanc linceul.



Noch ruht das Rad, der Anker auf dem Grund verharrt
Au printemps je lèverai l’ancre…promis !



Ein Schritt über das Wasser, und der Steg schaukelt ungläubig…

La vie semble arrêtée, la passerelle attend un pas humain, elle tremble au-dessus de l’eau…



Schwarzer Baum, du fegst in Lüften, rüttelst das Eis von deinen Ästen…wann schlägst du zu mit deinen Kräften?
Eiskalter Tag, stramm stehen die Bäume, schwarz und drohend überm Wasser…

Pourquoi si menaçant, mon arbre? Nous aussi endurons l’hiver…



Hier steht der Marquis de Condorcet, mit kalten Gedanken, ein Philosoph in Bronze gegossen, gehärtet für den Winter!

Le Marquis de Condorcet, un philosophe qui n’a pas froid aux yeux…dehors
(Philosophe et mathématicien, Jean-Antoine-Nicolas de CARITAT, Marquis de CONDORCET (1743-1794), élu à l’académie, devient perpétuel, sa statue de bronze devient immortelle : par Jacques Perrin quai de Conti Paris 1894)



Kein Mensch ist hier zu sehen, der Park ruht aus vom Schrei des Lebens.

Pourquoi fermes-tu tes portes? Seul un pied de neige peut entrer !



Stolz und schön kreuzt er die Äste, wie eine Frau die hübschen Beine, oder ein elegantes Gebet mit Schnee…

Les branches, joliment croisées pour une prière, comme des jolies jambes d’une femme…



Sollen wir mit unseren Flügeln die Zeit totschlagen, oder lassen wir uns einen Glühwein servieren?
Voudrais-tu un verre de vin chaud? A cup of tea ? Really? Oh, yes! OH, avec un clou de girofle, bitte! Mais je t’en prie! Tu es un amour! On s’embrasse ? Ah non, pas ici ! Sous le Pont ? ! Oh non, j’ai froid aux jeux! Allez ! On nage sans palmes? Ah, nooon, c’est dangereux, je pourrais pondre un œuf ! J’ai peur! …Canard indécis! Mon pauvre canard!



Fünf ist die Zahl der Gäste, auf Eisbeinchen warten sie auf den FutterGott…

On n’a pas bougé, on s’ennuie, on a faim et froid dans le dos, pas une âme ne vient…Mais si, je suis là !


Starke Äste trotzen der Kälte…

L’arbre déploie sa force, ouvre ses bras enneigés et respire…



Geduldig halten die Enten Rat, das Wasser ist zu kalt für‘n Bad…

Tu crois qu’ils vont revenir? On attend encore, alors !
Un froid de canard aujourd’hui, dit la canne, et décolla…



Frische Nachrichten aus dem Himmel, ließen ihre Spuren…

Des nouvelles fraîches du ciel…à lire de près, tout de suite…



Da latsche ich herum, wie Gott mich geschaffen hat…sagte die Ente

Quelqu’un a eu pitié de moi, a changé son or en nourriture…Un Baron a toujours des graines …dans sa poche !


Ich bin dir wohl zugeneigt…

Et je t’accueillerais dans mes branches …



Und Henri Quatre schaut auf die Uhr, es ist Zeit, die Nacht bricht ein…die Geliebten erwarten ihn!

Henri Quatre,
Presse entre ses cuisses
Son étalon…
Se chauffe le sang
Pour rejoindre
Ses maitresses, en rang ;
Gabrielle, Henriette, Charlotte
Et Marie, sa femme.



Schau! mit welcher Kraft ich kann zürnen!

Regarde ma force, quand je suis en colère!


Œil von Lynx – Paris 8 janvier 2011

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