lundi 19 novembre 2012

Ecole de Danse - Tanzschule - Vienne

Ecole de Danse - Tanzschule - Vienne

Beinchenschwinggasse 9, Ecole de Danse - Tanzschule Hüpfer und Spreiz, 1090 Wien
07.08.2012
Ecole de Danse - Tanzschule Hüpfer und Spreiz

Ecole de Danse

Beinchenschwinggasse 9
WIEN 1090
du Professeur Laschlaschewille
(AVIS: Français/Deutsch)
Petits et grands rats… Ratons :mâles et femelles… formation personnelle assurée après test d’aptitude, Prix se renseigner…

Das Einschreibungsbüro ist geöffnet, bitte Beine mitbringen!




Tanzstunde…Für andere Zungen:

Hier könnt ihr TANZEN lernen, Ach, wie schön… dann könnt ihr endlich tanzen gehen! Gewissenhaft sind die Vortänzer und für Männer auch die Damen… Sie lernen euch mit Schwung und Hüfte … schönen Beinen… voller Brüste … Füße, wie verliebte Tauben… so laufen, tanzen, drehen die Frauen auf den Brettern, heiß wie Trauben… ziehen euch ran, schwingen herum, erklären euch den Schnitt am Bein mit der Hand aufs Herz allein… geht’s voran… stolz der Mann… mit Schwung die Frau… das Pärchen dreht sich wie ein Kreisel… Figuren machen, sich todlachen… wenn Talent… auch andere Sachen…

Eins zwei drei… und auf die Spitzen… an der Stange… übt ihr euch mit roter Wange… hoch das Bein… überm Kopf… das er fliegt der schöne Zopf… ausgebildet… fürs Ballett und Tanzböden… andere Öden…wo Musik ist und belebt… wo das Röckchen nur so schwebt!

Schreibt euch ein, ihr lahmen Knochen…Kommt, hier geht’s bunt her, rafft euch auf, verlasst das Meer; nur hier lernt ihr TANZEN, ihr alten Ranzen, müden Schnecken… Hier wird ihr wieder fit gemachtund keiner mehr euch je auslacht! Bringt eure Säbelbeinchen mit und einen Scheck mit Unterschrift, von einem Konto rund und prall! Dann lernt ihr Tanzen überall!



Les inscriptions sont ouvertes…

Toute danse modernemist et Classiqueshit, Valseuses, Foxtrotteurs, Tangodoux ou brutal-argentin, Rumbamou… Rock et Zurück…Slow foxterreir…Danse Ayurvedahuilée, Danse Zen immobile… Butobuté…Rotulecasséeclassée…etc.


I acte

Vous avez dit… danse ? Qu’entendez-vous par là ? Un pas en avant… puis de côté… et en arrière… une pirouette, un grand écart… le piqué, puis jambe en l’air… au rythme de la musique 1 et 2 et 3…et 4 etc. Comptez dans votre tête pour les jambes… de nouveau des entrechats…



Avec une partenaire en jupe… et puis on tourne, hop, sur les pointes… grand écart… saut en l’air… on valse que la jupette s’emporte… de jolies jambes apparaissent … vous tirent de votre paresse et les spectateurs somnolant et aveugles comme ils sont…ils feraient mieux attention !

Il l’empoigne, la fait tourner… OH quel plaisir, Oh… quel plaisir, les musiciens s’emballent AUSSI… le ciel s’ouvre puis inspire ; des yeux se penchent pour mieux voir la joli galbe d’une cheville blafarde !



Le couple danse comme dans un rêve… ils flottent, s’enlèvent, tantôt quittent ce sol de glaise, les statues s’animent et s’expriment… plus personne n’arrête la rime…



II acte :

Monsieur…les bras autour la taille fine de sa dame à belle mine … si frêle dans ses bras, pourtant si fragile Oh la la … en même temps… un faux mouvement et elle se briserait… cracboumm…sa main la tient fermement… la tournant inlassablement, jusqu’à la fin qui ne veut venir, le ciel… la danse il veut bénir ! La fin arrive, ils s’inclinent vers la terre… où les fourmis encore errent…

Quel beau spectacle que ce fut, les musiciens arrêtent leur rut, les instruments sont fatigués, on applaudit mâle et fée !



Ils ont dansé avec leur cœur, mollet exquis et… Jésus que la joie demeure d’avoir senti cette ivresse… pareille à la messe, d’un dimanche quand pain et sang s’offrent en sacrifice pour que le grand mystère s’accomplisse,… qui vous enlève de la terre, vous emporte dans d’autres sphères !

Entracte ;

Les jambes seront rangées côte à côte… les bras pliés sous le froc… la tête glisse entre les épaules… il n’y plus que les fesses qui miaulent… Hop, on les glisse dans un pantalon… les voyeurs sont absents… que des yeux qui biglent là… mais une danseuse n’est pas un rat… connait les mâles malintentionnés… c’est pour ça qu’elles sont futées !

Le public cache ses lorgnons, se frotte les châsses et les rognons… plusieurs fois… les hommes se lèvent, les dames tirent sur leur jupe… rangent leur string qui n’est pas dupe… Monsieur se gratte l’entrejambe… la Dame pensait déjà qu’il b…. NON ! Monsieur dames…je vous en prie… le spectacle est fini… et tout ce monde retrouve sa piaule… rentrés à la maison, le clebs veut pisser sans raison… personne ne veut le promener… dans la gueule on lui fout la clé…

Monsieur se ramasse… intelligent, trouver des mots pour la soirée, sa Dame pense déjà purée...



Monsieur balbutie…quelques mots... et... félicite... Une Jambe de Trop... aussitôt la dame lui tombe dessus ; "Et ses jambes à elle…il n’a pas vu ?"

La température monte dans le couple ; pour en oui et pour un non, on assaillit… la repartie… une gifle vole, le verre parterre, pas de chance que ça leur porte… elle veut le mettre à la porte, lui fout la louche dans la tronche, ça saigne dur… le nez gonflé… la valise à la main… il se tâte encore le chemin… vers la porte qui grince trop fort, agace la femme qui s’enflamme, toujours plus… Ah ! quelle salope… lui arrache la cravate ; l’étrangle, le veut mat…

Il lui déchire le soutien-gorge… elle lui crache dans la tronche…le chien s’en mêle … mord une cheville… plante ses crocs… il a la vessie qui fait la bile… Monsieur se hâte vers la sortie de cet enfer pas fini… il arrive devant la porte, que sa veille une chemise lui sorte par la fenêtre, bitte schön, et pas Aufwiedersehn ;

Dégage connard, fout- moi le camps, c’est bien français… et envoyé… reviens surtout pas, garde tes rognons… la furie ne se retient plus ; elle vocifère wie noch nie… la police est alarmée, demande ce qu’on lui veut… on lui explique la chose foireuse… à cause d’une jambe de danseuse… !

Celle qui ne se doute de rien du malheur arrivé, d’un divorce demandé… que la soirée a foiré…

Le policier sort son flinguese tire une balle dans le crâne… la lune se cache, les nuages arrivent noires au galop… ça, s’en est vraiment vraiment trop... vite, mes amis, le spectacle est fini, rideau! rideau! rideau ! Sinon on n’en aurait plus jamais fini !

III acte :

La félicité vous attend au bout, arrêtez de faire votre moue, incrédule, priez pour que recommence cet instant de bonheur où vous ressortirez votre lance, attaquer une dernière danse !



Celle, qui vous amène un jour… sur une scène encore plus pure !
Vous avez tous deux des ailes, comme les amoureux de Peynet, léger vous serez, légère la danse, léger sera votre essor incessant, légère cette éternelle danse …légère légère… crac... et ... une cheville foulardée... c'était la cheville de Magalie...


Œil von Lynx- Wien 07/08/2012

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire