samedi 10 novembre 2012

Die Staatsoper Wien


 

Die Staatsoper Wien

Opernring 2, 1010 Wien

05.06.2010
 
 
La Staatsoper « La Vienne impériale entre Mozart, le Requiem et l'Apfelstrudel »




Nous sommes à Rome, un mois d’avril l’an 1770. Le jeune Wolfgang Amadeus, alors âgé de14 ans, accompagne son père au Vatican pour guetter l’apparition du pape Clément XIV.
Et, grâce aux faveurs faites à son père, ils sont invités à se rendre à la Chapelle Sixtine pour assister aux célébrations et entendre le célèbre* Miserere d’Allegri* à neuf voix. Une véritable bénédiction pour leurs oreilles, des chants de castrats dans un délire mystique et dont la partition, à cause de sa préciosité, fut préservée sous le secret absolu. Interdiction fut faite, sous peine d’excommunication, de sortir la moindre partie de ce célèbre morceau de l’église. Mais voilà, le jeune Wolfgang Amadeus Mozart a entendu cette musique, et le mal ou bien fut fait.
À peine rentré à la maison, il coucha la partition entière, sans faute et sans variation, sur papier et de mémoire ! Le secret était levé ! Cela s’appelle une oreille (absolue) mozartienne ! Le saviez-vous ?
Vienne est une ville comme un rêve éveillé où le talent coule dans les veines des artistes audacieux et insoumis à jamais.
Comment parler de Vienne sans évoquer ses traditions, sa musique, sans W. A. Mozart, qui a quitté Salzbourg pour Vienne, ville qui lui a offert toutes les chances et qui l’a perdu, et repêché de l’oublie à jamais. Ville qui l’a couronné, et l’a rendu célèbre lui promettant ses premiers succès, mais aussi la Vienne où il a été oublié et enterré, jusqu’à ce que l’histoire n’eût rallumé son étoile et pour toujours, de sorte qu’il y est éternellement présent. On peut ne pas aimer Mozart, mais être touché par la grâce de sa musique, car il faut admettre, que son génie réside dans cette universalité qui partage des émotions et sentiments communs.



Mozart, qui vous gratifie de sa « musique en dentelles » lorsque vous croquez joyeusement ses fameuses boules en chocolat « Die Mozartkugeln », ou, lorsque vous entendez les valses de Johann Strauss qui vous font chavirer de bonheur. Toutes les pensées convergent vers eux, tout dans cette ville vous les rappellent.



L’inoubliable Vienne et ses compositeurs devenus célèbres.

Au 18ème siècle la musique est florissante à Vienne, et ses compositeurs, tels que Mozart, Haydn, Gluck plus tard Beethoven et Schubert (né à Vienne) et ceux qui se sont installés dans cette ville et ne repartiront plus jamais, comme Beethoven et Brahms. La grande époque nous surprend avec Gustav Mahler, Alba Berg, von Webern et les Lieder de Hugo Wolf, n’oublions pas Bruckner et puis, enfin, Schönberg. Franz Liszt, inspiré aussi, jeune enfant précoce de génie, il donna à 11ans son premier concert !



La liste de ces musiciens et artistes est longue, non exhaustive et le dernier « pas de danse » nous mène à la Wiener Symphonie au début du 19ème siècle, où La Valse fut portée à son apogée avec Johann Strauss (1825-1899) enchaînant avec les Opérettes de Zeller, Franz von Suppé (1819-1895), et surtout Franz Lehar (1870-1948) qui, sous l’empire austro-hongrois, égayait le monde entier avec ses célèbres Opérettes.



Ce temps baroque, lorsque “Le Baron tzigane *“ faisait encore valser “ *La Veuve joyeuse” sur la Musique de Johann Strauss est révolu, mais la valse de ces deux personnages célèbres dure à travers le temps et demeure le premier “Auftackt zum Tanz“! Aujourd’hui peut-être tombé un peu en désuétude, qui sait ?
Il faudrait remonter dans le temps un moment, pour revoir ces splendeurs dans leurs décors d’époque et pour que notre sensibilité l’appréciât.



Vienne, où des Cariatides, sculptés en marbre blanc, sont destinés à porter la gloire de cette ville.



La Vienne l’impériale, riche en histoires et en Châteaux, a gardé de son passé des raffinements de cour dans un décor luxueux. « Le Belvédère », un ensemble magnifique de baroque, composé de deux châteaux et abritant le Musée d’art baroque. Le « Château de Schönbrunn » qui servit de résidence d’été à la maison de Habsbourg. Ses palais, le bal de l’empereur, le bal de l’opéra, le plus prestigieux, et, inimaginables ailleurs : Les bals costumés selon leur appartenance aux corps des métiers; Le bal des confiseurs, et le bal des pharmaciens, chacun pour soit, selon la tradition ! La «Staatsoper », le sanctuaire de la musique où Mozart est toujours célébré.
Vienne, couronnée de son baroque, ses styles multiples, étalant ses richesses à profusion, dont la Karlskirche, et beaucoup d’autres prestigieux bâtiments qui méritent d’être une visite. Vienne ne vous demande que de choisir. Une ville qui ne quittera plus jamais vos pensées après vous avoir incité à la rêverie.
La Maison de Mozart, transformée en Musée, vous attend aussi,…….Mozart, en string léopard, sortant de son swimming pool avec son grand ami Haydn, pour composer les « petites musiques de chambre » fraîchement égouttées, un délice pour les mélomanes. Et encore dans cette maison où il a composé « Les noces de Figaro » !



Ces hommes que j’ai cités, ils doivent bien reposer aujourd’hui quelque part, et, vous voulez les honorer de votre visite ? Alors, découvrez- les dans le célèbre cimetière central, le Zentralfriedhof (en écoutant le clip musical de Wolfgang AMBROS avec « le Lied : «Es lebe der Zentralfriedhof !» ), où reposent Johann Strauss, Franz Schubert, Beethoven…et, c’est sur le Sankt-Marxer-Friedhof, où J.A.Mozart a trouvé le repos.

Oeil von Lynx -Wien  juin2010

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