samedi 10 novembre 2012

Wolfgang von Goethe - Les Affinités électives... - Weimar

Wolfgang von Goethe - Les Affinités électives... - Weimar

99427 Weimar
08.11.2012



Wolfgang von GOETHE- Les affinités électives


99427 Weimar- Allemagne





Les affinités électives ;

D’un Goethe qui se sait génial,

Hautain, au-dessus du monde,

Élevé aux astres, égal à Erasme,

Par son propre vœu

Dans l’amour et la folie,

Fût-ce la mort, du jeu ou la vie…

.

Ce roman, écrit à soixante ans,

Ne contient de secrets

Ni pour dieu ni personne.

C’est sa vie, revue et vécue,

Avec ses joies et déceptions ;

Où l’amour attise la jalousie,

Sépare, rapproche, et incendie…

Des corps tremblants,

Les cœurs battants,

Des âmes rompues ou innocentes.

.

Dont l’affinité est, ICI d’abord,

Un bonheur, ensuite devient drame,

Un sentiment coupable, une expiation,

Une vie rompue, un corps déchiré,

Une âme solitaire et abandonnée…

.

Les« auteurs », fautifs,

Happés par l’amour,

Egoïstes dans leur joie,

Protagonistes à la fois…

.

Les sentiments changent

Au gré du vent…

Le destin use ses droits,

De leur chemin les déviants.

Leur amour devient tragique,

Leurs corps séparation,

Rien ne peut les sauver,

Aucune réflexion…

.

La passion les possède,

Ils sont transis du démon,

Le ciel peut menacer

Ils sont seuls au monde.

.

GOETHE, avec force,

Démontre le jeu,

Du destin le droit

Est la triste réalité.

L’écriture est pendante,

Sans excès, heureusement,

On plonge dans l’histoire

Fait le contenu sien,

Revit les instants

Du bonheur jusqu’au drame…

Où la nature, trop puissante,

Exige l’abandon.

Les fauteurs expient

Leurs illusions encombrantes.

.

La vie devient l’enfer,

La mort menace,

Elle règne, souveraine,

N’épargnant aucune peine.

La pitié est désuète,

Perdue dans l’océan

Des sentiments nobles

Ou assassins…

.

La fin témoigne de la force du destin,

Des ravages de l’amour parmi les humains.

Cette écriture ; Ne n’oublions pas,

Est d’un temps passé, et le style date…

Pourtant, on est saisi et transi d’effroi,

GOETHE, avec grandeur,

Y avait ajouté son génie.

Lisez ou relisez ce livre avec plaisir,

Apprenez la vie…

Et de ses affinités !

.

Confidentiel :

Le vieux Goethe aimait s’entourer

De jeunes filles en fleurs et de les admirer.

Ce vieux loup prétendait, déjà,

Que leur jeunesse et leur miel,

Dans ses années de vieillesse, le rajeunira !

.



Œil von Lynx- Wien -8. November 2011

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