mercredi 14 novembre 2012

MARSEILLE – Le Vieux Port….. Jour 2


Marseille - Le Vieux Port...Jour 2 - Saint-Victor

13001 Marseille
22.09.2011

MARSEILLE – Le Vieux Port….. Jour 2


Der Hafen von Marseille…



Le Port de Marseille vous attend !
Votre première destination en arrivant à Marseille ne peut qu’être le port où d’innombrables bateaux se bercent sur une eau argentée allumée par le soleil, car nous supposons, et avec raison, que le soleil ne quitte jamais Marseille !



Der Hafen von Marseille wartet auf Sie!

Ihr erstes Ziel kann nur der Hafen sein wo sich unzählige Boote auf silberigem Wasser wiegen von der Sonne angezündet, weil wir vermuten, und mit gutem Recht, dass die Sonne Marseille niemals verlässt!















Port de mes 

Espérances,
Berceau de
Mon désir,
Accueille
Ma semence
Apportée
Par le vent




Der alte Hafen von Marseille ist der älteste der Stadt. Mitte des 19. Jahrhundert war er der Mittelpunkt wirtschaftlicher Tätigkeit vom Mittelmeer bis zu den französischen Kolonien. Heute ist der „Alte Hafen“ ein Segelhafen und ein Wahrzeichen von Marseille geworden.



Un peu d’histoire :

Le Vieux-Port est le plus ancien port de Marseille. Il fut le centre économique jusqu’au milieu du XIX siècle, s’ouvrant sur le commerce de la Mer Méditerranée puis des colonies françaises. Aujourd’hui le « vieux port » et devenu un port de plaisance et l’emblème touristique de Marseille. N’oubliant pas le centre historique et culturel de la ville depuis sa fondation durant l’Antiquté



Les ports exercent toujours une mystérieuse attirance au voyageur, à l’homme; un mélange de nostalgie de départ rêvé ou de retour espéré, une certaine intranquillité tranquille, troublante et calme à la fois, qui, néanmoins, n’est jamais désagréable !



Vent impérieux,

Gonfle mes voiles,
La mer m’attend ;
Furieuse et déchaînée.
Je veux m’enfoncer
Dans tes vagues meurtrières,
Lutter dans tes écumes
Qui caressent mes flancs
Pour mieux m’attirer
Dans tes fonds incertains




Ein Hafen übt immer eine geheimnisvolle Anziehungskraft auf den Menschen aus; eine Mischung aus Heimweh, geträumter Abfahrt oder Rückkehr, eine Unruhe, irritierende und ruhig gleichzeitig, welche trotzdem niemals unangenehm ist!



Flâner un jour autour du port vous apporte un sentiment de VIVRE, et une douce voix se fait entendre :



Je suis cet homme… seul ,
Face aux yeux glauques de mon poisson
J’attends, et mon destin s’occupera de tout





Dans des filets aux couleurs inextricables, je noue de mes mains
les pièges fatales où se rueront des poissons argentés






Un flibustier a oublié son ancre devant ce magasin, et depuis, il erre sur les mers, inlassablement, le vent l’emporte à son gré, sans repos ni halte; un bateau sans ancre est comme un bateau sans voile…perdu !
Vous ressentez face à la mer un inexplicable sentiment de liberté, et seulement la ville, dans votre dos, vous retient encore… Devant vous s’étale, avec la mer, des eaux indéfinissables, profondes et inquiétantes, le grand large, l’aventure, l’appel de l’inconnu et de l’imprévisible ! Qui ne serait pas tenté ? Hissez vos voiles, marin !



Le balancement des vagues vous apaisera, l’envol rapide des nuages, le changement de lumière et d’ombres vous enivrent comme la lune indécise, entre chien et loup, vous éblouissant de sa lumière tantôt, et tantôt de son ombre, et vous rêvez sans fermer les yeux !



Que de jouissance à être ainsi secoué sur une eau agitée, que de jouissance à être secoué en soi-même !



Votre fibre rouge et sauvage, encore endolori dans vos entrailles, se réveille, elle somnolait seulement en vous, ancien marin que vous étiez peut- être un jour, et, qui a quitté vos souvenirs ?! Qui sait, combien de vies n’avons-nous pas déjà vécues ?



Ou, seulement celle-ci ? Alors il est temps de se jeter à l’eau; Embrassez les flots, laissez- vous porter, nagez, jubilez, baisez les oiseaux de mer qui vous suivront, et les mouettes qui riront de votre élan !



Ma belle sirene, le souffle du vent vous rend encore plus saine, plus attrayante, plus séduisante, il rafraîchit ce que les lèvres doivent donner, et qui de préférence doit être dégusté froid parce que c’est si brûlant…






Là, où je mouille

Mon ancre,
Je berce mon mat.
Doux m’est la brise
Du soir venu




C’est tout cela que le charme du Port de Marseille exerce sur vous. Fermez les yeux ; soyez à l’écoute du vent lorsque le rodéo de la journée, le rythme et la pulsation de cette ville s’amenuisent, et vous entendrez le tintement des clochettes accrochées aux mats des bateaux, le dernier claquement du petit drapeau, le cri des mouettes qui regagnent leur rocher, le léger clapotis de l’eau, et la respiration des poissons qui vous observent du fond de leur élément !

……………………………………………
Vous êtes fatigué de marcher?
Entrons dans ce restaurant près du port, Au LAMPARO !


« Au Lamparo » est situé en hauteur,


avec vue sur le port et la bonne mère….



Allez manger un bon plat: « Au LAMPARO » dont j’ai déjà loué les mérites dans un autre avis. Asseyez-vous face au port…et choisissez vos plats, arrosés d’un vin frais, ce sera délicieux pour vous ressourcer!





Tout parait grand ici, une puissante sculpture guette le ciel…
Continueons votre visite …


Le port ne vous a pas encore livré tous ses secrets



Au bord de l’eau, sous un soleil aveuglant, on respire le bonheur, alors les jeunes et le moins jeunes artistes exercent leur talent…parmi les filets, guettant la grosse Sardine du port de Marseille qu’un certain Monsieur Borzazorba y a jété ici à l’eau lorsqu’elle fut encore petite..et que tous les jours il allait nourrir, alors elle est devenue ENORME et a aquit la reputation qu’on lui connaît !



Je te croque la tranche

Que tu portais dimanche.
D’un coup de crayon
Je te la noircie
Avec tes yeux de pie.
Si tu ne te trouves pas beau,
Je plie la feuille
Et j’en fais une hirondelle



Un crayon

Hâtif
Trace un visage.
La feuille,
Mangée par le vent



Le soleil se couche au port

Quand ses derniers rayons
Caressants effleurent encore
La nostalgie
Du marin à terre…
Dernier baiser avant la nuit


Quand la respiration s’arrête

Au port la nuit,
Les bateaux
Font semblant de dormir.
Seule la petite clochette
Au mat…
Pleure encore trois coups !!!



Non mais, attendez!
à suivre Nr.3…le port et les poissons!

Œil von Lynx -Marseille (mars 2010) 22/09/2011

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