Le Pape et Luther à Freiburg
79104 Freiburg
01.10.2011 (mis à jour le 02.10.2011) 
Le Pape et Luther à Freiburg – Allemagne
Panzer-Paul et Martin LUTHER
Le match de siècle fut annoncé, et bien à l’avance, afin que toutes les brebis passionnées d’échanges de coups hauts et bas pussent prendre leur disposition et se rendre au Grand Stade Münster de Fribourg!
Tout était préparé, tout était prêt pour les recevoir, les deux grands champions religieux…des poids lourds de foie.
Enfin, les voilà !
Sérieusement encadré, le grand champion actuel, poids lourd ès bénédictions, Panzer- Paul II, arriva le premier, la dégaine obséquieuse en réserve, escorté dûment de ses anges gardiens armés jusqu’aux gencives. Protégé encore dans son Panzer de verre comme un poisson dans son aquarium sans eau, saluant les fans d’une geste lent, tremblant, flegmatique, visiblement déjà fatigué avant que le combat n’eût commencé.
Le monde entier frémissait…d’exaltation !
On jubilait, on faisait déjà des paris sévères sur la fin du match… les esprits s’échauffaient. Certains tombaient trop tôt en extase et furent transportés en réanimation, d’autres tombaient à genou au mauvais moment, rotules cassées… à refaire !
Le monde entier retenait sa respiration… un grognement parcourut la foule…emportée par une vague de fièvre…des cris s’élevèrent au ciel…
Les pilgrims tombaient à genou, priaient pour qu’il sorte vainqueur …
Lui, déjà, s’enfonçait lentement dans le Münster pour grimper sur le RING sous l’œil vigilant de ses anges gardiens à l’oreillette enfoncée dans le crâne… épaulés des snipers sur les toits….l’hélico tournait dans les nuages…
Au milieu du Ring, Panzer-Paul s’octroya une ultime prière avant le combat, il pose un dernier cierge… puis se redressant, ouvrait ses châsses vicieuses et épiait l’entrée…il attendait, visiblement, son adversaire !
Mais QUI était donc son adversaire ? Se demandaient les fidèles accourus !
Enfin, on lâchait le morceau ; son adversaire fut annoncé sous le nom de Martin LUTHER the KING, le terrible puncheur d’Eisleben.. ; Une vague électrique traversa la foule comme un éclair. LUTHER, le célèbre tueur aux poings d’acier ! Est-ce qu’il allait démolir Panzer-Paul, l’agonir ?
Luther avec ses 120 kilos, le ventre proéminant, une gueule d’inquisiteur, l’œil féroce, connu pour pas faire de quartier, un désosseur épouvantable…la foule tremblait.
Rienqu’en entendant ce nom ; LUTHER, par qui le scandale arriva jadis lorsqu’il pulvérisa son encrier contre le mur de sa cellule croyant voir le diable en personne, la foule bavait d’impatience…
Sur le RING :
Lourdement encordeletté, Panzer-Paul lustre se gants de boxe, se gratte l’entrejambe, tire sur son short en sueur, lâche son crucifix auquel il s’accrochait encore, et pète un bon coup pour se donner du courage…et se redresse. Il est sur sa réserve, il connait Luther, l’abominable cogneur aux coups bas, arracheur de burnes…aplatisseur de roupettes…qu’il ne fait pas bon de mentionner…il lui avait déjà une fois fermé ses paupières ambiguës, lors d’un combat il y a belle lurette, il lui avait fendu la gueule…La revanche s’annonce dure…L’heure de la vérité était venue…il fallait qu’il se remuât le croupion, Panzer-Paul, à l’âge qu’il avait…
Tout le monde braque le regard vers le ciel…Allait-il venir Luther, allait-il descendre de son nuage ?
Non, Il descend du train, d’abord on voit son ventre, le voilà, déjà en tenue, short et gants de boxes verts. Un écolo ! Quel gabarit, il vise l’entrée du Münster. Il sait que Panzer-Paul l’y attend, là ; pour s’expliquer un bon coup avec lui. Le décharner peut-être, lui tirer la peau sur les oreilles ?
Luther, fortement acclamé, franchit les derniers mètres qui le séparent encore du RING.
Panzer- Paul en short rouge, rajuste ses gants de boxe rouges, l’attend ; un sanguinaire, ceinture dorée, la foi ferme, comme une enclume au milieu du ring…, il a envie d’agonir le bouseux d’Eisleben…il vocifère…il aime crucifier son adversaire… son coach lui visse une paire d’ailes dans le dos…la foule délire.
Le mastodonte LUTHER, short et gants verts, un fer à cheval caché dans sa droite, se précipite d’un saut périlleux au-dessus des cordes sur le ring avec une souplesse extraordinaire qu’on n’eût pas soupçonné, écrasant presque Panzer- Paul qui recule…prudent, Luther menace de lui déchirer la gueule, de lui mâcher les tripes, de lui faire cracher son jus de frimeur !
Panzer- Paul et Luther se jettent un dernier regard féroce nourri de haine…
Le foule est transie d’effroi, la sueur sur le front, tombe en catalepsie…
Au premier rang nous voyons trembler Meme et Dame Limoncina, elles se cramponnent à leur livre de prière…
La cloche: DIIIINNNGGG ! ouvre le premier round …à suivre
Oeil von Lynx Freiburg 30/10/2011
Panzer-Paul et Martin LUTHER
Le match de siècle fut annoncé, et bien à l’avance, afin que toutes les brebis passionnées d’échanges de coups hauts et bas pussent prendre leur disposition et se rendre au Grand Stade Münster de Fribourg!
Tout était préparé, tout était prêt pour les recevoir, les deux grands champions religieux…des poids lourds de foie.
Enfin, les voilà !
Sérieusement encadré, le grand champion actuel, poids lourd ès bénédictions, Panzer- Paul II, arriva le premier, la dégaine obséquieuse en réserve, escorté dûment de ses anges gardiens armés jusqu’aux gencives. Protégé encore dans son Panzer de verre comme un poisson dans son aquarium sans eau, saluant les fans d’une geste lent, tremblant, flegmatique, visiblement déjà fatigué avant que le combat n’eût commencé.
Le monde entier frémissait…d’exaltation !
On jubilait, on faisait déjà des paris sévères sur la fin du match… les esprits s’échauffaient. Certains tombaient trop tôt en extase et furent transportés en réanimation, d’autres tombaient à genou au mauvais moment, rotules cassées… à refaire !
Le monde entier retenait sa respiration… un grognement parcourut la foule…emportée par une vague de fièvre…des cris s’élevèrent au ciel…
Les pilgrims tombaient à genou, priaient pour qu’il sorte vainqueur …
Lui, déjà, s’enfonçait lentement dans le Münster pour grimper sur le RING sous l’œil vigilant de ses anges gardiens à l’oreillette enfoncée dans le crâne… épaulés des snipers sur les toits….l’hélico tournait dans les nuages…
Au milieu du Ring, Panzer-Paul s’octroya une ultime prière avant le combat, il pose un dernier cierge… puis se redressant, ouvrait ses châsses vicieuses et épiait l’entrée…il attendait, visiblement, son adversaire !
Mais QUI était donc son adversaire ? Se demandaient les fidèles accourus !
Enfin, on lâchait le morceau ; son adversaire fut annoncé sous le nom de Martin LUTHER the KING, le terrible puncheur d’Eisleben.. ; Une vague électrique traversa la foule comme un éclair. LUTHER, le célèbre tueur aux poings d’acier ! Est-ce qu’il allait démolir Panzer-Paul, l’agonir ?
Luther avec ses 120 kilos, le ventre proéminant, une gueule d’inquisiteur, l’œil féroce, connu pour pas faire de quartier, un désosseur épouvantable…la foule tremblait.
Rienqu’en entendant ce nom ; LUTHER, par qui le scandale arriva jadis lorsqu’il pulvérisa son encrier contre le mur de sa cellule croyant voir le diable en personne, la foule bavait d’impatience…
Sur le RING :
Lourdement encordeletté, Panzer-Paul lustre se gants de boxe, se gratte l’entrejambe, tire sur son short en sueur, lâche son crucifix auquel il s’accrochait encore, et pète un bon coup pour se donner du courage…et se redresse. Il est sur sa réserve, il connait Luther, l’abominable cogneur aux coups bas, arracheur de burnes…aplatisseur de roupettes…qu’il ne fait pas bon de mentionner…il lui avait déjà une fois fermé ses paupières ambiguës, lors d’un combat il y a belle lurette, il lui avait fendu la gueule…La revanche s’annonce dure…L’heure de la vérité était venue…il fallait qu’il se remuât le croupion, Panzer-Paul, à l’âge qu’il avait…
Tout le monde braque le regard vers le ciel…Allait-il venir Luther, allait-il descendre de son nuage ?
Non, Il descend du train, d’abord on voit son ventre, le voilà, déjà en tenue, short et gants de boxes verts. Un écolo ! Quel gabarit, il vise l’entrée du Münster. Il sait que Panzer-Paul l’y attend, là ; pour s’expliquer un bon coup avec lui. Le décharner peut-être, lui tirer la peau sur les oreilles ?
Luther, fortement acclamé, franchit les derniers mètres qui le séparent encore du RING.
Panzer- Paul en short rouge, rajuste ses gants de boxe rouges, l’attend ; un sanguinaire, ceinture dorée, la foi ferme, comme une enclume au milieu du ring…, il a envie d’agonir le bouseux d’Eisleben…il vocifère…il aime crucifier son adversaire… son coach lui visse une paire d’ailes dans le dos…la foule délire.
Le mastodonte LUTHER, short et gants verts, un fer à cheval caché dans sa droite, se précipite d’un saut périlleux au-dessus des cordes sur le ring avec une souplesse extraordinaire qu’on n’eût pas soupçonné, écrasant presque Panzer- Paul qui recule…prudent, Luther menace de lui déchirer la gueule, de lui mâcher les tripes, de lui faire cracher son jus de frimeur !
Panzer- Paul et Luther se jettent un dernier regard féroce nourri de haine…
Le foule est transie d’effroi, la sueur sur le front, tombe en catalepsie…
Au premier rang nous voyons trembler Meme et Dame Limoncina, elles se cramponnent à leur livre de prière…
La cloche: DIIIINNNGGG ! ouvre le premier round …à suivre
Oeil von Lynx Freiburg 30/10/2011
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