mercredi 14 novembre 2012

PARIS au Temps des Impressionnistes - Paris

PARIS au Temps des Impressionnistes - Paris

Hôtel de Ville de Paris, 75004 Paris
04.07.2011
 
Hôtel de Ville de Paris- PARIS

PARIS au Temps des Impressionnistes Salle Saint-Jean, 5 Rue Lobau 75004 Paris

(AVIS ; Français/Deutsch)

ou Impressionnistes à PARIS



Paris au temps des Impressionnistes ou « vice- versa », cette exposition ne pouvait qu’être un compromis au titre racoleur.



Certes, les grands maîtres de cette art y figurent, mais rarement avec leurs « chefs-œuvres » ; Ici, on a l’impression d’une sous-make des ces belles toiles, rassemblées et accrochées dans un lieu qui n’y se y prête guère.
Un labyrinthe inextricable, où l’on manque de recul pour admirer certaines œuvres.. et, toutes lourdement surveillés par une armée de vigiles gênant, qui font du zèle d’une façon humiliant parfois.





C’est à peine que vous pouvez regarder une toile sans sentir leur yeux dans la nuque, vous dévisageant et surveillant comme un voleur possible.



Déjà à l’entrée, première humiliation sous les rayon X, les main levés ; « Haut les mains », ne bougez plus, vous êtes prié de vous dépouiller de tout, une seule clé imprudente qui sonne, excite le courroux du vigile; ça sonne ! Un portefeuille, avec quelque pauvres pièces jaunes, vous trahit/accuse déjà comme terroriste :



« Vous croyez que j’ai un revolver dedans ? » Hahaha. « Ah, ouvrez quand même Monsieur, peut être un couteau ! »
Déjà dans les magasins ILS sont partout pour vous surveiller, on vous prend pour un VOLEUR et au musée aussi, doublé d’un terroriste, je ne supporte plus ! C’est humiliant !
Grand envie de les gifler et plus envie de voir cette foutue expo !



Bon, ma femme se prêtait gentiment au jeu, comme souvent femme se prête … et mes enfants, une fois bien menottés, je les ai laissés gambader. Même mon canard, ils l’ont irradié !
L’habitude, vous dis-je. Moi, je fulmine, l’Etna éructe en moi
!



Bon, finalement la VISITE commence « bien » : L’on traîne d’abord devant les beaux dessins d’architectures haussmanniennes d’antan, faut admirer !



C’est du temps de Monsieur Napoléon Nr. Trois que s’est opérée la transformation de Paris, sous l’office d’un certain Monsieur Eugène Haussmann, que vous croisez tous les jours !



Donc vous êtes prié d’admirer ces vraiment beaux dessins d’architectes, « fatto mano », pas fignolés avec un logiciel pourri. Non, ici, l’on use encore le crayon, la mine de plomb et l’aquarelle pour rehausser la lumière ! Soyez admiratif, car vous verrez la dernière fois de tels dessins !
L’opéra Garnier y figure aussi, symbole du Seconde-en-pire, non, vraiment très beau, je reconnais, sans blague !



Et lorsque vous avez fini de regarder les transformations parisiennes, et ensuite seulement, vous avez le droit de descendre « en bas », avec toujours en vigile sombre dans le dos, et pas question de faire une photo.
ILS se seraient jetés sur vous comme des cerbères !



La conciergerie n’est pas loin et la guillotine toujours entretenue et bien huilée !



J’ai risqué donc ma vie pour vous, afin vous rapporter quelque photos prises de travers, vraiment à mes risques et périls..Mais à vigile, demi-vigile ! Scrutez ces quelques toiles de nos chers impressionnistes ! Impressionnant, alors ? Pas forcement…



Bien sûr, ils sont là : Le charmant couple Manet/Monet, un Gaugin méconnaissable, beaucoup d’oeuvres de jeunesse, où ILS se tâtèrent encore pour trouver dans leur cuisine un rayon de soleil, sortir de l’obscurité…



Ah voilà ; La fameuse Gare de Lyon de Monnaie, lourdement protégée, n’approchez pas trop, n’y touchez surtout pas, les cerbères vous surveillent… Waf Waf !



Suivent les autres Champions impressionnants, comme Jongkind, Lépine dans le pied, plusieurs Degats, une Caillebotte et le bien aimé Bizarro, même Vangogh y a laisse une oreille, et bien sûr, Boldini, De Nittis, Blanche, Devambez ou Steinlen tristement et Carrière, tous y ont mêlés leur pinceau pour dépeindre PARIS !



Par exemple, « Scènes de la vie parisienne » avec Félix Vallotton, Bonnard ou Devambez ; Et « Paris tragique », la commune, la solitude avec Steinlen et Stevens, et puis Paris, Ville de tous les Plaisirs, oh oui !
Là, se feront remarquer; Constantin Guys, Béraud et Anquetin !



Mais les plus beaux, parmi les petites peintures et dessins, sont les regards dévergondés sur la vie, de Toulouse -Lautrec et de Degas, bien sûr ! Ici, l’érotisme n’est plus sensuel mais tragique !



Eh, « Madame, mettez votre sac devant vous ! » (un gentil ordre, fichtre !) Retour au début pour sortir des conditions de la visite :



Donc, je disais, ILS sont là, quelques uns de nos impressionnistes impressionnants ou pas, avec souvent des ouvres de jeunesse, comme l’on dit poliment, lorsqu’ils peignirent encore une réalité ne dépassant pas l’émotion normale. Ce n’est que plus tard qu’ils osèrent peindre la lumière… apprivoisée ?... à force de la regarder ?... et de la lumière seule, seulement la lumière !



Ce sont ces toiles qui ont la plus grande charge émotionnelle, on admet, bien sûr, devant lesquelles nous nous sentons envahis par d’étranges vibrations, presque physiques, elles engendres une sorte d’électricité communicative avec la sensibilité d’autrui !(bizarre)



Quel chemin, que ces peintres audacieux, ont-ils parcouru depuis la représentation classique de la réalité ! Il leur a bien fallu en découvrir une autre…comme si le besoin d’évoluer de l’être l’eût réclamé, et avec raison !



Dénigrés souvent de leur vivant, leur interdisant d’accrocher ces peintures « monstrueuses » aux expositions, le temps est passé, les critiques se sont trompés, rien que la pérennité demeurait pour reconnaître la valeur de l’œuvre!



Et aujourd’hui ? Heureux encore qu’existassent des Musées pour les voir, afin de pouvoir se réjouir de leur talent, sinon les meilleurs chef-d’œuvres deviendraient un simple objet de convoitise, un placement d’argent, et elles dormiraient dans des coffres solides, à l’abri des yeux innocents mais curieux, et qui réclameraient leur part de jouissance à ces merveilleuses créations !



Quelques œuvres, dites « majeures » y figurent…sinon. Cherchez les ailleurs
L’exposition ne vaut pas le coup d’œil pour celui qui a pu les admirer dans des salles plus « adéquates » !



Mais allez-y, je n’ai pas dit, qu’il n’y a rien à voir. A chacun de découvrir lui-même…ce qu’il aime


.


Für andere Augen


:
Paris und seine Impressionisten:
Ein Titel, wie er nicht besser klingen könnte, um das Völkchen anzulocken!



Mann und Frau stehen erstmal SCHLANGE, ist gratis!



Ich fasse mich kurz:

Diese Ausstellung hat nicht das Ausmaß, und zeigt nicht die Gemälde, von denen man träumt; sicher, es sind „wichtige “ (Galeristen-Jargon) Bilder unter diesen großen Malereien, aber auch sehr viele aus der Jugendzeit, wo sich die Künstler noch durch die Dunkelheit ins und nach dem Licht tappten; normal, alles braucht seine Zeit, auch selbst die „Angucker“ von dem Wert des Impressionismus zu überzeugen, denn am Anfang wurden diese Maler verkannt und verachtet, wie immer, wenn die Zeit noch nicht REIF ist… für die Angucker!



Wer sind es denn, diese erst verkannten und dann berühmt gewordenen Maler und Pinselschwinger, diese Impressionnisten?



Also, eine kleine Auswahl: Da gab es das bekannte Paar Monet und Manet in der Natur, der Cezanne mit seinem verfluchten Berg, Saint-Victoire, der Henri Fantin-Latour mit dem großen Bild, der Gaugin in Tahiti, der Renoir mit Jongkind unterm Sonnenschirm, Lépine, Degas die Ballerina, Signac, Bonnard und Vuillard schön schön, der van Gogh mit dem fehlendem Ohr, Toulouse- Lautrec mit seinen Huren natürlich, und einige weniger bekannte Maler, wie Béraud, De Nittis, Boldini, Steinlen der Traurige und Carrière. Es waren schon sehr viele Künstler, und sicher wurden nicht alle dementsprechend gewürdigt.



Die Kreativen-Kreaturen sind immer ein halbes Jahrhundert dem Volk voraus, normal, es sind im gewissen Sinne Forscher, Missionäre und „Abenteurer“ mit dem Pinsel, mit den Noten oder mit der Feder, der Ruhm kommt selten zur richtigen Zeit!
Erst begräbt man den Autor, dann würdigt mann ihn, so ist das Leben, wir und sie wissen es ALLE!
Und wenn sie dann erstmal richtig tot sind, staunen die Leute; „Wie war DAS nur möglich, ach, wie blind wir doch waren!“ Und wie kultiviert WIR uns, dank dieser kreativen Kreaturen, die ihr Leben oft für ihr Werk geopfert haben, nun uns fühlen…Ha!



Rasch, geht ihn die Ausstellungen, kauft Euch DAS Buch, hört euch DIESE Musik an, usw. WIR, IHR kultivierten Leute, jetzt könnt ihr davon sprechen, EUCH brüsten, ja brüsten, was IHR alles kennt! Und was habt IHR dafür getan? NICHTS! Nur mal Schlange gestanden!



Dann bitte zur Kasse! Ihr sollt zahlen! Glaubt IHR, die Künstler starben zum Spaß, nachdem sie für EUCH gearbeitet haben und oft auch mal, wenn auch selten, am Hungertuch nagten! Man hat sie aufgehängt, und glücklicherweise im Museum, für EUCH! Damit IHR EUCH bereichert!
Da baumeln sie nun! Geht hin! Sie angucken!



Ihr Undankbaren, rafft Euch auf, kniet nieder und betet und zahlt für sie, Eure, Kultur, von der Ihr EUCH labt!
Dankt den Kulturmachern, und sprecht mit Würde von IHNEN, denen, die jetzt auf den Friedlichen Höfen ruhen, und denen ihr Blumen zu fressen gebt! Ihr Hundesöhne, macht’s wieder gut, damit ihr wieder beliebt seid…lach!



ALSO, kommen wir auf diese Ausstellung zurück: Hier wurde nur ein Kompromiss getroffen, um eine kleine Auswahl, und oft nur Jugendwerke, von den Meistern zu zeigen, und das, in labyrinthisch unangepassten Räumlichkeiten…Schade!



Aber…, bevor IHR reinkommt, werdet ihr gebeten, EUCH durchstrahlen zu lassen…



Wie ein Dieb werdet IHR behandelt, und in den Ausstellungsräumen wartet eine Meute schwarze Blaumänner auf EUCH, damit ihr artig euch die Bilder anschaut, nur keine falsche Bewegung, dann werdet IHR von ihnen niedergerissen.. lach!



Na, dann geht doch mal hin, schaut Euch das an, wenn ihr Lust habt, um Eure erbärmlich wenige Kultur höher zuschrauben.. lach!

Schönen Tag wünscht EUCH der sehr ernst meinende Witzbold.

Oeil von Lynx Paris le 4 July 2011

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