mercredi 14 novembre 2012

AIDA de Verdi - Théâtre Antique d'Orange


AIDA de Verdi - Théâtre Antique d'Orange

Théâtre Antique d'Orange, 84100 Orange
21.07.2011
 
Théâtre Antique d’Orange
 
AIDA de Guiseppe VERDI
 
 
C’est peut-être la seule fois que la mise en scène de l’opéra AIDA de Verdi n’avait rien de pompeux. Au contraire, le metteur en scène, le décorateur et le costumier on dû s’entendre pour présenter une AIDA absolument « sobre », exempte de superflu, et dépouillée de tout excès de pompe ; ni Or ni couronnes ni standards. On aurait cru s’être trompé de « salle » !
 
 
 
AIDA…Indra THOMAS
Cet opéra naturellement resplendissant et croulant sous des édifices d’or, qui versait jadis dans l’excès du somptueux, manquait, cette fois-ci, cruellement un peu de « brillance » !
 
 
La seule étoile qui y brillait pendant cette soirée au Théâtre antique d’Orange sous la menace de l’orage, était AIDA même, incarnée d’une chanteuse puissante et belle ! Tout reposait sur les fortes et belles épaules de la chanteuse Indra THOMAS, une statue vivante bâtie d’ébène avec une très belle voix éclipsant les autres, dont seul les noirs ont le secret !
 
 
Elle était seule sur scène à jouer et chanter son rôle, personne ne pouvait l’égaler, sinon la voix du laid Radames,
où l’on percevait l’accent italien, quel bonheur. De tous les autres chanteurs il était impossible de dire dans quelle langue ils chantèrent !
 
 
On avait du mal à y croire que l’opéra avait d’été écrit pour la langue italienne, si appropriée, dommage, dommage !
Je dois le dire, cette représentation était plus que décevante que j’ai jamais vue !
L’armée égyptienne se résumait à une horde sombre sans distinction, une poignée de prisonniers éthiopiennes en lambeaux, difficile de reconnaître tant les costumes sombres ajoutaient à la confusion !
 
 
Ça grouillait sur scène dans l’affolement, on aurait dit qu’ils ne savaient pas quoi faire, dommage encore une fois!
Une petit parade simple en costumes de guerriers aurait suffit de rétablir le « tableau » !
 
 
Heureusement, heureusement, AIDA, Indra Thomas, était là !
La sauveuse, la sublime, avec une présence somptueuse, un costume magnifique et une voix, je me répète, mélodieuse et sans faille !
Merci à cette très grande chanteuse et artiste d’être apparue ici au Théâtre Antique d’Orange, qui lui convenait et lui donnait les titres de noblesse à sa présence !
 
 
Si je donne une seule étoile, c’est pour elle seule, AIDA, Indra Thomas !
 
 
Résumé ;
L’histoire, de cet opéra, vous devez la connaître déjà, est celle de deux/trois amoureux séparés par leurs conditions dans une guerre entre l’Égypte et l’Éthiopie.
Amour tragique, car amour véritable…dont les « fauteurs » se retrouveront emmurés ensemble… pour mourir d’amour !
 
Rappel
:
 
AIDAOpéra de Verdi

Au Théâtre Antique d’Orange, le samedi 9 juillet et mardi , le 12 juillet 2011 à 21h45 .
Opéra en quatre actes de Verdi
Livret d’Antonio Ghislanzoni
D’après le texte français de Camille du Locle
 
 
VERDI : que se cache derrière ce nom ?: Viva Emmanuelle Re d’Italie !
 
 
Nous sommes le 24 décembre 1871, le jour où AIDA fut donné au Théâtre-Italien du Caire, opéra commandé par Ismaël Pacha, Khédine d’Egypte, pour la première fois! (l’inauguration)
La SCALA de Milan l’accueillit le 8 février 1872 avec beaucoup d’enthousiasme. Il parait que l’auteur, qui dirigeait l’orchestre, fut rappelé 32 fois et reçu une baguette d’ivoire gravée au nom d’Aida avec une étoile de diamant.( On se demande, d’où sortait subitement cette baguette magique? C’est vraiment magique!)
Ensuite AIDA faisait des heureux à New YORK, déjà, avant d’être montré en Europe, exception faite de Milan.
L’opéra de Paris reçut AIDA seulement en mars 1880! Il n’y a pas en être fier..
AIDA
 
 
C’est l’opéra qui ressuscita la vie égyptienne du temps des pharaons!
Ce nouvel opéra de VERDI fut joué dans des décors montrant l’ancienne Thèbes, Memphis et le temple de Ptah. Costumes et décors
….
 
L’histoire:
 
 
Radamès, un jeune guerrier, élu chef de l’armée égyptienne, espère épouser AIDA (dont il est amoureux), l’esclave éthiopienne d’Amneris. ….
Dans la “romance” “Céleste Aida”, il exprime toutes ses aspirations.
Il ignore qu’Aida est de sang royal, et qu’Amneris, la fille du Roi d’Égypte, est amoureuse de lui aussi… et jalouse d’Aida!
Grande intrigue où l’amour et la jalousie sont la cause de ce dénouement tragique…
 
 
AIDA de Verdi
Die Ironie eines schmerzenstrunkenen Liedes oder der wundervoller Naturalismus, das Streben nach schöner Melodie, manchmal auf Kosten des Sinnes oder des Wortes, könnte man als sehr italienisch herausstellen, wenn VERDI uns mit viel Reichtum seiner musikalischen Erfindungen zu sinnlichem Genuss lockt.
 
 
Il me semble que ce bel opéra a souvent subi une trop grande exagération de décors et de médiations grandiloquentes pour être joué “en grande pompe” afin d’attirer la foule, avide d’effets…qui ne tenaient plus compte des chants et de l’interprétation sublimes dont Verdi a su l’étoffer…
 
 
Rappelons les personnages:
Aïda; esclave éthiopienne d’Amneris ( soprano)
Amneris; fille du Roi d’Égypte ( mezzo-soprano)
Amonasro; Roi d’Ethiopie, père d’Aïda ( baryton)
Radamès; capitaine de la garde égyptienne ( ténor)
Ramphis; grand prêtre égyptien (basse)
La Roi d’Egypte; (basse)
Un messager; (ténor)
Des prêtres, des soldats, des esclaves éthiopiens, des prisonniers, des égyptiens et vous sur les gradins !etc.
 
 
1 AKT:
 
 
Ramadès, un jeune guerrier égyptien est désigné chef de l’armée égyptienne et doit conduire
Radamès est amoureux d’Aïda, l’esclave d’Amneris, la fille du Roi d’Égypte qui elle-même est amoureuse de Ramadès. L’intrigue s’annonce dès le début avec le beau chant « Céleste Aïda »
« U tra –ho vincino al sol
»
 
 
 
Radamès ignore qu’Aïda est de sang royal, ni qu’Amneris est amoureuse de lui, et, férocement jalouse d’Aïda son esclave.
Des forces émotionnelles s’affrontent dans un magnifique duo entre Amneris et Aïda « Vieni, o diletta » !
Ramadès va donc combattre le peuple d’Aïda, commandé par son propre père pour libérer sa fille Aïda.
Beau chant d’Aïda, déchirée qui clame sa souffrance : « Jamais sur terre… »
Des vers admirables dont la fin d’une beauté extraordinaire « Numi pietà » (ô ciel, pitié)
 
 
Radamès a mis l’armée éthiopienne en déroute et revient avec de nombreux trophées et des prisonniers.
 
 
Amneris révèle enfin a Aïda son amour pour Ramadès et la contraint d’assister à l’entrée des armées victorieuses, suivi d’un beau DUO « Fu la sorte dell’armi a’ tuoi funesta » (le sort de la bataille a été funeste pour les tiens)
 
 
 
 
 
 
Aïda, dans l’ombre’ évoque les souvenirs de son pays. « Oh patria mia, mai più ti rivedrò
 
 
Une de l’aria la plus célèbre du répertoire italien de soprano dramatique de Verdi!
 
 
 
Arrive le grand moment de conspiration et trahison mêlés d’amour, d’amertume et de jalousie !
 
 
 
Aïda reconnaît son père parmi les prisonniers, Amonasro, le roi des Ethiopiens.
 
 
 
Il a pu cacher son identité et raconte habilement la mort du roi d’Ethiopie en demandant d’épargner les prisonniers.
Ramadès soutient cette demande et obtient la liberté pour eux, en gardant toutefois Aïda et son père (le roi Amonasro) en otage sur le conseil des prêtres.
 
 
Radamès a donné rendez-vous à Aïda, mais Amonasro a su convaincre sa fille, Aïda, de tenter de savoir de Ramadès le chemin qu’empruntera son armée, afin de leur dresser une embuscade !
 
 
Le roi d’Égypte donne alors à Ramadès en récompense la main de sa fille, Amneris, qui triomphe alors sur Aïda, restée sans espoir !
 
 
Amneris, avant son mariage avec Radamès, se rend au temple d’*ISIS* pour prier la déesse.
 
 
 
La nouvelle déclaration d’amour de Ramadès est froidement accueillit par Aïda qui lui rappelle, qu’il doit épouser Amneris !
 
 
Aïda lui suggère, propose à Radamès de s’enfuir avec elle en Ethiopie et Ramadès lui dévoile ses plans pour éviter l’armée égyptienne…
 
 
 
 
Au moment alors, où Ramadès dévoile la route de son armée, Amonasro sort de sa cachette et se révèle à Radamès. Amneris et le grand prêtre les ont surpris également, et crient à la trahison !
 
 
Radamès ordonne à Aïda et son père Amonasro de fuir et se constitue prisonnier.
 
 
Radamès est condamné à être emmuré vivant, son sort lui est dans importance ne pouvant vivre sans Aïda, sa bien- aimée !
 
 
Alors que Radamès est déjà emmuré, il entend une douce voix l’appeler !
 
 
 
 
C’est Aïda, qui s’est glissée dans le donjon avant le jugement.
Elle s’y est cachée pour mourir avec lui !
 
 
Un grand duo d’amour ensorcellant « Fuggiam gli ardori inospiti »
« là tra foreste vergini”,“Su estasi la terra scoderem

(Heureux, nous oublierons le monde)
 
 
Le dernier chant : « Ô terra, addio » est passionné et sublime !
 
 
 
 
 
Rideau ! Fine!
 
Die deutsche Übersetzung folgt!
 
Oeil von Lynx – Orange – 12 juillet 2011

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