dimanche 11 novembre 2012

BUDAPEST- 6. JOUR- Le Restaurant - "Le Violon" - Budapest



BUDAPEST- 6. JOUR- Le Restaurant - "Le Violon" - Budapest

Budapest Le Restaurant Die Geige-Volet Nr. 6 - FIN- Ende, Budapest
19.10.2010



BUDAPEST- 6. JOUR - Le Restaurant - Le Violon - Budapest

Budapest le Restaurant - Die Geige - Volet Nr.6 - FIN

Soyez les bienvenus - Herzlich willkommen - Üdvözöljük



Au restaurant Le Violon
Et…Bon appétit – és …Jo étvagyat - a GULASCH !
Budapest legrégibb vendéglöje a belvaros szivébén.
Das älteste Restaurant in Budapest, im Herzen der Innenstadt.
A più vecchio ristorante di Budapest, nel cuore della città.


Die Violine im Ohr.

Im Gulasch Restaurant mit wunderbarer Zigeuner Violine :

Arusztikus bùtorokkal berendezett elegans környezetben esténként a gyertyafényes vacsora mellett ciganyzene szol.



Le dernier Jour de notre visite de Budapest est arrivé, imperceptiblement, sur les pointes de pieds, afin de le surprendre le voyageur dans ses rêves, comme un fantôme, pour lui offrir un ultime spectacle grandiose à ses yeux incrédules et légèrement matinaux !
Budapest s’est caché sous le voile d’un léger brouillard, qu’apporte ce jour automnal, enveloppant la ville avec une douceur transparente qui lui confère une aura de mystère, et qui lui sied bien !



Le Pont des Chaînes dans le brouillard
Seul le Pont des Chaînes apparaît confusément au dessus du Danube, comme un spectre menaçant, et déchire le voile qui couvre le fleuve, où des bateaux fantômes semblent apparaître et disparaître devant nos yeux.



Les statues dorées du soleil
Mais, déjà, le soleil coupe joyeusement avec ses rayons dorés dans le brouillard et nous offre à nouveau la ville…à voir !



Des vitrines somptueuses
Der letzte Tag unserer Reise in Budapest ist herbstlich angebrochen. Der Morgen ist noch frisch, Buda und Pest sind von einem leichten Nebelschleier eingedeckt, der sich an der Kettenbrücke zeitweise aufreißt und sie wie ein Phantom über den Fluss gespannt erscheinen lässt.
Schiffe bahnen sich auf der noch in Schlaf versunkenen Donau ihren Weg, tauchen auf, und verschwinden, wie ein Spuk!
Das leichte Nebelgewand steht Budapest aber sehr gut und lässt die Stadt wie in Geheimnisse verhüllt erscheinen!
Aber schon schneidet die Sonne mit strahlender Schere den Nebel auf, der Spuk ist vorbei, die Augen erfreuen sich erneut der klaren An-Sicht ihrer
Entdeckungen…



Le Restaurant « Le violon »


Le plan de la Budapest



Les musiciens
Restaurant:
Et, voilà, l’être humain commence à avoir faim ! L’estomac, cette chose “immature” grogne, de la culture et de la beauté, il n‘a que faire, il vous menace, fait retourner la tête des passants, la bête a faim !


faim de loup
Vous n’êtes plus en mesure de lutter contre une faim de Loup…et, déjà, votre oreille s’y mêle aussi, tente de vous séduire, pour que vous suiviez, troublé, les notes d’un violon entendues.
Suivez votre oreille et vos organes affamés. Vous ne le regretterez pas !



Le violon
Destination: Le Restaurant d’où vous provient cette musique céleste, envoûtante, soutenue au rythme syncopé. La bête grogne de plaisir, vous avez cédé, vous avez succombé à ces appels.



Le Restaurant « Die Geige »

Vous l’avez trouvé, votre restaurant. Dans un décor romantique, lourd de velours et de poutres sombres au plafonds, des bougies complices : maîtres des compromissions et de lumières tamisées, sur les tables, feu de bois, une écharpe de vin doux plane et chatouille les nez en alerte, une belle hongroise passe secouant ses bijoux aux bras, sa jolie galbe de jambe ne vous a pas échappé et les sourires compatissants des musiciens... le parfait guet-apens, et qui a fonctionné à merveille, pourquoi pas !



Le cuisinier
Un apéritif de bienvenu vous est offert par la direction, pour vous mettre en ambiance.
Vous avez étudié la carte, commandé votre plat.




La Goulasche « gulyàsleves csipetkével »
La recette :
Die Kochanweisung :
La vraie recette de la Goulasch
La goulash ou goulache (du hongrois gulyas (soupe du berger) est une spécialité hongroise, très appréciée et répandue.
On prononce »gouillache », le mot veut dire « bouvier », car c’était le plat que préparaient en plein air les gardiens de troupeaux aux bœufs dans la puszta hongroise, dans de grosses marmites suspendues sur un trépied.Elle est en fait une soupe (en réalité c'est du pörkölt) ou plutôt un ragoût de viande avec beaucoup de paprika.



Les épices ajoutées sont :

L’ail, le cumin moulu, poivre moulu, 1 cuillerée à soupe de paprika en poudre.
Couper la viande en cubes. Faire griller les oignons hachés menus dans la graisse. Retirer du feu et mélanger avec le paprika. Y ajouter la viande, saler, poivrer, et faire dorer à feu moyen. Ajouter le cumin, l’ail et suffisamment d’eau pour recouvrir le tout. Faire cuire doucement à couvert. Quand la cuisson est presque atteinte, toujours à petit feu, ajouter les pommes de terre épluchées et coupées en petits cubes, le poivron épépiné, coupé en rondelles et la tomate pelée et coupée en cubes, et verser sur le tout 1 litre d’eau. Servir très chaud !
Bon appétit !




Le Baron Œil von Lynx et Fräulein Œillade à table, attendant leur goulasch
Vous attendez VOTRE Goulasch et voilà ! ILS s’approchent, ils ont le flair rare pour détecter le mélomane que vous êtes, puisque leur violon a réussi à vous attirer,
Vous êtes déjà sous leur charme ! C’est pour VOUS et seulement pour vous qu’ils jouent! À deux (cela vous fera deux pourboires), mais vous fondez sous leur musique, leurs notes égrenées, parfois accompagnées de leurs voix ensorcelantes. Votre âme se réveille de la fatique de la journée, elle est en TRANSE !



L’assiette de goulache aux Klösse
Là, vous leur donneriez tout ce qu’ils voudrons de vous, quitte à finir par manger votre Goulasch complètement nu à table, dénudé par votre générosité, votre abandon à la musique, pourvu qu’ils ne s’arrêtent plus, ne cessent pas de vous ensorceler avec leurs sons... continuent à jouer!
Vous vous découvrez, subitement, une âme de tzigane; et vous la ressentez à ce rythme qui se fixe dans vos os académiques et y laisse de séquelles !



L’artiste au violon
J’en suis revenue plein de telles cicatrices, et je veille religieusement sur elles. (Mais qu’est-ce qu’il lui arrive à cet Oeil von Lynx, c’est un martyr ou quoi ?)
Votre Goulasch vous rendra plus sensuel encore, le vin profond et moelleux qui l’accompagne et la Musik joyeuse vous donne le coup de grâce, vous succombez.
Elle, la Musik, vous rend Philosophe, ou vous fait soulever des paradoxes, ou un(e) cariatide, facilement, au moins pour cette nuit.... juste après que le vent ne la décoiffe en sortant dans la rue…
Vous voilà amoureux de la Perle du Danube! (Qui peut rendre jalouse « la vôtre »!)




Les deux violons
Un violon,
Tout en douceur,
Égrène une note
En profondeur.
Caresse une âme
À l’abandon
Dont penche
Le cœur renversé
Par une flèche
Traversé.
La dame tombe,
Poussant un cri,
Le mâle le prend
Pour un défi.
Se jette dessus
Et la relève,
Et sur les lèvres
Il la baise.
La dame se réveille,
Elle pense,
Qu’elle rêve,
Mais, déjà,
L’amour l’enlève.



À suivre

Le violon céleste

Die Geige im Ohr,

Zigeunermusik in Budapest 
bei Gulasch und Rotwein...
.

Leise jauchzt die Geige auf,
in der Schulter festgebissen,
vom Kinn tief ins Fleisch gedrückt,
da sind die Frauen hingerissen.
.
Von meisterhafter Hand gespielt,
ruft die Geig’ zum Tanze auf,
munter lauten ihre Töne,
krächzen Noten, fast verliebt.
.
Auf den Tischen tanzen Flammen,
von den Kerzen angeheuert,
sorgen sie für helle Stimmung,
immer wieder angefeuert.
.
Hingerissen, laufen Tränen,
himmlisch schön ist ihr Gesang,
die Gemüter sich anlehnen,
tief und warm dem Saitenklang.
.
Ein Ohr horcht auf,
sieht weiblich aus,
mit goldenen Ringen
schwer behangen !
.
Der Meister beugt sich zu IHR nieder,
dem weiblich’ Ohr zuckt’s in den Gliedern.
Die Noten fließen, sie durchwittern,
lassen ihren Körper zittern.
Lässt sie sich von Musik begießen.
.
Ihre Schulter, marmorweiß,
lenkt die Hand wie im Traum:
Eine Rokokogabel sticht ins Fleisch,
auf Ungarisch, es Gulasch heißt.
.
Ein Glas Wein, im Kerzenschimmer,
zeugt für die gewollte Stimmung.
SIE ist verzaubert, ganz verzückt,
die Geige hat SIE schon beglückt.
An die Schulter sich geschmiegt,
lässt sie ihre Töne wiegen.
.
In ihrer Brust geht’s heiß her,
tobt es rot und sehr wollüstig.
Unbemerkt, mit schnellen Fingern,
rückt sie zurecht ihr décolleté
das vor Lust herabgerutscht...
.
Sanft, sich schon die Töne wiegen.
Da fließen ihre ersten Tränen.
Melancholisch angehaucht,
in die Träume schon versunken,
horcht SIE auf, leicht angetrunken,
von der Musik ganz fest umschlungen.
.
Der Meister meistert sie mit Können.
Er weiß zu nehmen, weiß zu gönnen.
Sie kann nicht anders, sie muss sich geben,
sie fließt hinweg dem Strand entgegen,
im heißen Sand wird es getrieben.
.
Ihr heißes Herz wird sich verlieren,
Sie gibt sich hin, wie besessen,
vergisst den Gulasch und das Essen.
Der Rotwein schon im Glas, er kocht.
Seht, was ein Frauenherz vermocht!
.
Die Geige, stolz und voller Pracht,
aus edlem Holz ist sie geschnitzt,
jauchzt sie genüsslich ihre Macht.
Ein breiter Nacken beugt sich nieder,
Augen ruhen auf schönen Knien.
.
Die Geige beugt sich tiefer nieder,
zu ihrem Ohr, wie dufter Flieder.
Eine hübsche Hand hebt sich empor,
schon zucken ihre Finger vor.
.
Wie magisch, sie ein Schein herzaubert,
ihn sanft der Geige zugesteckt,
welch’ diskret den Kopf abwendet,
unter den Saiten festgeklemmt.
.
Die Geige, im festlichen Abendkleid,
ruhmvoll sich vor ihr verbeugt,
ein breites Lächeln im Gesicht,
ihr dankbar eine Note zischt!
.
Schon wendet die Geig’ sich von IHR ab,
der Traum ist aus, die Zeit ist knapp.
Andere Ohren warten schon,
SIE ist vergessen, sie gab den Lohn!
.
Jetzt, endlich, schaut SIE auf den Gulasch,
der vertrübt, in Sauce versunken,
aus ihrem Glas hat sich betrunken.
Kalt sind die Klöße auch geworden.
Die Schöne war der Musik verschworen.
.
Nur der Rotwein, hell auflacht,
ihm hat die Sache Spaß gemacht.
Ihren Lippen sich anbietet,
den langen Glashals aufgereckt,
SIE erneut zum Leben weckt.



Les poumons
Surgit
L’andante, romanesque,
Aux yeux humides,
Des grands serments
Et petites promesses,
Tout attendrie de
Mélancolie.
.
Et tout s’arrange.
Les tendres mots
Ont raison
De l’adagio.
.
Le presto, fougueux,
Survenant
Trouve son coeur
Plutôt prenant,
Le fait trembler,
Relâche son gant,
L’âme est à nue
Et incongrue,
Elle s’abandonne
À qui a su
Lui jouer
La musique à l’ouie.



Le Roi Mathias



Le christ et le violon
Und schon tanzt die Violine zum nächsten Tisch, der Zauber hat gewirkt, alle sind zufrieden und sie können sich wieder dem wartenden Goulasch widmen.
Die Nacht wartet auf sie in Budapest…


Zeus en Cygne, s’interroge…

Pourquoi les femmes
Ne savent-elles pas,
Qu’on les aime
À la folie ?
Qu’on les attrape
Avec nos griffes,
Parce que proie est si jolie !
.
Que nos cœurs
Débordent pour elles
De tendres sentiments,
Ou, alors,
Elles ignorent
L’effusion
De leurs amants
Qui languissent
Jour et nuit
Pour une créature de rêve,
Quand la lune
Dans leur racines
Leur fait monter
La précieuse sève.
.
Que l’on doit transmettre
Sans réserve,
Quand un feu sauvage
Eclaire notre chemin,
Quand nos coeurs s’inclinent
À la gent féminine.
Où, Diable,
Est donc passée femme,
Quand nous
Brûlons notre flamme ?
.
Elles rient ailleurs,
Inconscientes,
Perdues au monde,
Quand les étoiles
Argentées
Notre cœur déjà inondent.
Comment veulent-elles
Qu’on les aime,
Lorsqu’elles
Sont parfois absentes ?


Les jambes fatales
Rapprochez-vous
Les gazelles,
N’ayez crainte
Du méchant loup.
Il est juste… fou de vous.
Avec ses dents,
Il vous croque.
Avec sa langue,
Il vous choque.
Avec sa patte,
Il attrape, ce qui reste
De votre cœur.
Il veut juste vous donner,
Les étoiles du bonheur !



L’orchestre
Ainsi parla le Loup à Budapest
En sortant du Ran… taur… est,
Avec un verre dans le nez
Et le coeur déjà brisé…



L’Hôtel
Direction : Votre Hôtel, qui vous attend d’un oeil borgne.
Retour à l’hôtel, suivie d’une nuit de rêves de goulache…ou d’autres distractions à volonté… sous le ciel de Budapest et ses anges gardiens sur les corniches, ses cariatides épuisés de tenir les socles de votre hôtel, tremblant sous vos assauts, et de vos vagabondages de somnambule sur le toit, pour contempler une dernière fois sous la nuit étoilée la Perle du Danube…BUDAPEST, attendant l’aube aux esprits apaisés.




La cour de l’Hôtel
Petit déjeuner soigné à l’hôtel, également soigné, impeccable, mais à l’ambiance légèrement fraîche…je ne recommande pas. Y dormir et vite oublier, traverser la ville, un dernier œil, déjà presque nostalgique, sur la ville, et, HOP… dans l’avion, retour dans votre royaume, quel qu’il soit!



Petit déjeuner
Le week- end se termine, et les retours sont parfois difficiles à vivre. Cerbère, le fidèle, vous attend devant votre maison. Averti et prévoyant, vous sortez votre morceau de sucre de la poche.
Ou c’est un ange qui vous attend à l’arrivée? Au choix. Je ne sais plus.
Je vous souhaite un bon retour !
Annexe : les musiciens qui s’inspiraient de la musique tzigane !



Les compositeurs
Au 18siècle, ce fut l’apogée des orchestres et danses hongroises. Une vieille tradition, ces danses, toujours accompagnées de virtuoses au violon et au fameux et prenant rythme syncopé, où Béla Bartok et J.Kolac ont puisé, pour développer leur style personnel. Et puis, vient aussi G.Ligeti avec sa musique très particulière, compliquée. L’ami Franz Liszt, inspiré aussi, jeune enfant précoce de génie, il donna à 11ans son premier concert !

Ses musiciens, ses artistes, dont un des plus connus, comme Franz Lehar, sous l’empire austro-hongrois, égayait le monde entier avec ses célèbres opérettes: Ce temps baroque, lorsque “Le Baron tzigane “faisait encore valser “La Veuve joyeuse” sur la Musique de Johann Strauss.
Il faudrait remonter dans le temps un moment, pour revoir ces splendeurs dans leurs décors d’époque et pour que notre sensibilité l’appréciât. C’est déjà un peu loin.

Inoubliable pourtant qu’en 1793, l’on joua pour la première fois à Pest, “La Flûte enchantée” de Wolfgang Amadeus Mozart !
Im Jahre 1793 wurde das erste Mal « Die Zauberflöte“ von Mozart in Pest gespielt!




Le Mathias vous remercie de votre visite !



Der Blumenstrauss

Petite pensée… après :
Une soirée de goulasch et de la musique tzigane vous promet de vous éviter une nuit fatale, où le plus grand malheur qui puisse vous arriver et de se réveiller philosophe. Non, c’est impossible, car l’envoûtement a agi. Le sang bout dans votre cœur, il palpite, et il ne vous permet pas de prendre la plume.
Par contre, vous serez léger à vous envoler dans de vives jouissances avec une chimère ailée qui vous offre sa croupe féminine à de brûlantes imaginations.
Vous vous sentez dans la Puszta hongroise, chevauchant entre le ciel et la terre quand ils se touchent à l’horizon, quand le vent verse les tournesols et le soleil se baigne sous la terre même!
Les fers de votre monture battront la semence rouge du « paprika » qui libérera sa force épicée
Les jours et les nuits à Budapest sont inimitables, une expérience unique, dont on se souvient longtemps encore…




Et la danseuse, Aphrodite, était ravie de vous rencontrer.

Œil von Lynx -19 Octobre 2010-Budapest

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