dimanche 11 novembre 2012

BUDAPEST- La Promenade - 5. JOUR - Budapest


BUDAPEST- La Promenade - 5. JOUR - Budapest


La Promenade - Volet Nr.5- Budapest, Budapest

14.10.2010


BUDAPEST- La Promenade - 5. JOUR - Budapest

La Promenade - Volet Nr. 5 - Budapest

Une visite de six jours à Budapest…
Una visita di sei giorni a Budapest..
Der fünfte Tag in Budapest…



Jo napot - Budapest

(allemand/français)

Avant de clore notre visite dans un restaurant où l’on sert un Goulache incomparable, et du vin rouge de velours comme une bouche amoureuse, dessinée avec la musique tzigane aux litanies ancestrales (un don du ciel et terriblement excitant, dont des musiciens comme Ligeti, Bêla Bartok, Franz Liszt s’en sont enrichis), une dernière visite de Budapest, afin de découvrir les charmes discrets ou exubérantes de cette ville inoubliable et mystérieuse…

Die noch in tiefen Träumen versunkenen und von den Donauwellen getragenen und nun aus dem Schlaf gerissenen Reisenden, steht heute eine erfrischende Promenade durch den Stadtteil Pest vor, um die letzten Schätze dieser Stadt zu entdecken, und wäre es mit bleischweren Füssen.
Der Drang und die Lust nach Schönheit bringt Opfern mit sich, wird jedoch belohnt von der Bereicherung und der Freude etwas Unvergessliches erlebt und gesehen zu haben.
Das Ende dieser Budapestreise liegt nah. Dann ist es Zeit, sich an das Gesehene zu erinnern, um es in die Gedankenwelt einzutragen, und den gehobenen Schatz mit in die Heimat zu nehmen!




Une balade toute en image :

Le voyageur réveillé qui a nagé dans les vagues imaginaires du Danube dans ses rêves, aura le plaisir de découvrir aujourd’hui le quartier de Pest.
Les pieds reposés et souriants, il affrontera avec joie cette ultime épreuve, avant de pouvoir se reposer, le sixième jour, au milieu de ses impressions et de découvertes, afin de se souvenir de ses préférences, et, tout ce qu’il voudra ramener de sa visite de Budapest …et accrocher aux cimaises de son coeur.



Mais, avant de nous perdre dans la ville, jetons un dernier regard depuis les berges du Danube et du Pont des Chaînes, d’où les deux lions oisifs mais veillant guident nos yeux, vers le château et l’église Saint Matthias, dont nous apercevons la tour qui se dresse fièrement dans le ciel matinal à chatouiller quelques nuages imprudentes.
C’est dans cette église, que l’empereur Franz Joseph et la reine Elisabeth (que tous reconnaissent comme la dulcinée Sissi) furent couronnés.



Mathiaskirche



Le Bastion des pêcheurs.
An der Fischerbastei steht die Matthiaskirche mit ihrem bunten Majolikadach. Hier wurden der Kaiser Franz Joseph und Kaiserin Elisabeth(Sissi) zum ungarischen Königspaar getraut.



Une voyageuse hongroise avertie, consulte!




Dans la ville de Pest, près du Café Gerbeaud, à la découverte de l’incongru et d’images qui vous arrêtent : tout ce qu “l’étranger” n’est pas habitué à voir…


Envie de vous déguiser en hongroise avisée? Il vous faut savoir danser!

Puppen mit Trachtenkleidern, in den Schaufenstern oder vor dem Laden. Heiße Puppen und süße kleine Samenjägerinnen spähen mit verführerischen Rehaugen nach Jägern und Wildmann.
Aber an Festtagen werden bunte Trachten Kleider angelegt, und perlenbestickte Hauben glitzern in der Sonne. Unter den weit abstehenden Röcken mit Schürze, verbergen sich meist zehn bis zwölf weiße Wölfe, wie gefaltete Leinenunterröcke! Die Männer dürften es wissen, denkt frau gnädig…



Des poupées partout, jolies, à regarder dans les étalages, ou même dans la rue qui vous narguent avec leurs belles jambes à croquer. Des œillades de biche effrayée vous charment pour vous faire succomber...à acheter un billet pour un spectacle le soir !
Vous êtes curieux ? L’œil de biche s’approche alors de vous, dans une écharpe de parfum envoûtant, de très près, et vous susurre à l’oreille : « Kell tancolok nekik »?
Et déjà votre « Nök » vous tire le bras, excédée
!



Des poupées en dentelles...pas toujours, ça trompe ! Les poupées se révoltent !



Un Gully (une bouche d’égout) en fausses dentelles… aussi, surprend le piéton ébahit.
Une ville d’une architecture qui fait dans la dentelle, du jamais vu !



Minuscule, une veille gravure, une eau-forte ou plutôt une aquarelle, de la ville!



La Poste! Ein Jugendstiljuwel, die Postsparkasse von Odön Lechner.



Ein echter „Budapester“ der berühmten Schuhmacher von Budapest, lässt so manches Herz schneller schlagen und beflügelt den Fuß!
Un cordonnier à votre secours ; Belle enseigne qui enfonce le clou.
C’est le fameux « Budapester », une chaussure sur mesure, entièrement fatto mano ! Devenue rare et cher ! L’élégance et confort judicieusement mariés.




Il existe un musée de Marzipan (pâte d’amande !) qui ferait saliver n’importe qui, gourmets s’abstenir ou succomber ! Un péché suprême, impardonnable qui exige de vous de tomber sur vos rotules pour faire un chemin de croix vers l’absolution !



Des gâteaux ….pour ceux et celles qui aiment avoir une assise confortable !



Das wuchtig elegante Palais Gresham, gegenüber der Kettenbrücke, ein Jugendstilpalast, er sieht wie ein leckeres Gebäckstück aus, man könnte reinbeißen! Heute ist es ein Hôtel. Nur wenige Städte haben solche leckeren Prachtbauten zu bieten.



la Bibliothèque
Ah ! Que l’homme peut-être cultivé, celui qui a fouiné dans cette effroyable paperasse, et maintenant ? Il les range, Il sait, lui, des choses ? C’est vraiment dans les livres, la vie et tout cela ?
Que disait Nietzsche ? « Encore un siècle de lecteur et l’esprit pourrira!» Dur, dur, le Nietzsche !
Alors ne lisez plus, pensez, avant de devoir lire !
Mais quelle impressionnante Bibliothèque, une vraie, avec des vrais livres, tangibles, en vrai papier, pour se torcher les vraies cellules, efficacement, pas du vent numérique !
Il parait que l’on y laisse héberger des chauves-souris avec quelques livres en braille, comme à Sintra, c’est bon pour le papier et pour effrayer les voleurs et chasser les curieux !



Der Heldenplatz zeigt Fürst ARPAD mit seinen Heerführern,
La Place des Héros…lourdement armés, on les imagine à l’œuvre sur leur canasson ! Vous voulez être un héros, cherchez vous un cheval et une armure !



Die große Synagoge mit Museum und Gedenkstätte.
Der 1895 vollendete Ziegelbau im neobyzantini-maurischen Stil mit zwei markanten hohen Türmen bietet 3000Gläubigen Platz.
Die ersten Zeugnisse jüdischen Lebens gehen auf das 3. Jh. Zurück, als dieses Gebiet noch eine römische Provinz war. Nachdem die Tartaren im 13.Jh. das Land verwüstet hatten, holte Béla IV. auch jüdische Einwanderer und eine Jüdische Gemeinde entwickelte sich in Budapest…



Die Oper, eines der schönsten Opernhäuser der Welt, ein Model der Wiener Oper, denn Budapest wollte gleich schön sein!
Une des plus bels opéra du monde.
L'Opéra de Budapest, construit en 1884 sur le modèle de celui de Vienne, est de style néo-Renaissance italienne, avec marbre et dorure. Oui, Budapest voulait devenir aussi belle que Vienne

À l'extérieur, au deuxième étage, on peut distinguer les statues de seize grands compositeurs européens. Sa façade se remarque de loin dans l'avenue de la culture Andrassy, rue très commerçante et active. De belles cours intérieures, derrière des immeubles rococo, avec des fresques murales à découvrir vous font pousser des ailes aux pieds !
Un menu fantastique pour les yeux...à ouvrir tout grands ! Montez les marches comme un prince…avec votre princesse, bien sûr.



Une hongroise, grave, un tantinet mélancolique et songeuse…devant la beauté de cette ville !



Des façades d’où jaillissent des nudités, fières de poser face au ciel !



Une puissante cariatide, éclairée avantageusement par le soleil couchant, soutient à elle seule une lourde pensée avec de solides arguments plastiques et sa couronne dans la main. Le Photographe s’est arrêté pour l’emporter ; Elle n’a même pas daigné de lever une paupière ! Quelle femme ! Ça doit être une nouvelle race hormonale….pas en dentelle !



Le tristement célèbre Musée de la Terreur... au nom aussi tristement évocateur, et qu’il faut avoir vu ! L’histoire accuse, l’histoire n’oublie pas !

Une page sombre de Budapest :

Dans cette nuit obscure,
Lorsque Budapest
Est hantée de ses fantômes
D’un passé tragique.
Quand le cri
Libère sa force
Dans la pâleur
D'une effrayée
.
Quand les âmes meurtries
Exigent la lumière.
Quand les anges
Eplorés couvrent de leurs ailes
Les mots qui blessent,
Le temps s’arrête.
Nul saurait ne pas
S’en apercevoir.
.
La peur même
Tremble de peur.
La mort même
Est transit de froid.
Le cœur s’est vidé
De son sang sur
Le linceul en deuil.
Le cauchemar
Ne prendra fin
Qu’à l’aube,
Aux premières caresses
Apaisantes du jour…



Un chariot plein de jolies poupées hongroises, d’un bleu croquant avec de larges jupons. Les poupées dans la rue sont plutôt en chair et en cœur, bien nippées, gorges avantageuses, elles portent encore des minijupes bravant les brises automnales avec effronterie, pour le plus grand plaisir des reluqueurs (c’est nouveau) !


Musée national, situé en plein coeur de Pest, attire l'oeil par son éblouissante architecture néoclassique et son imposante structure. Construit en 1802 sous les ordres du compte Ferenc Szechenyi. Une rétrospective remarquable sur la Hongrie ! Depuis le Moyen-Âge jusqu'à l'effondrement du communisme, sur l'occupation turque, et la dynastie des Habsbourg…



Au soleil couchant, les façades resplendissent de leur couleur dorée ! Les nudités, sans gène, à l’abri des colonnes corinthiennes, se roulent voluptueusement dans ses derniers rayons…pour le plaisir du sou-promeneur.



Sur les abords et les corniches, des impressionnants personnages vous surveillent ! Vous êtes coupables…de les avoir dérangés !



Jeu d’ombres d’une hongroise avec le réverbère qui ne veut pas s’allumer…la soirée s’annonce et les ombres s’allongent.


Les belles et immenses façades menacent de vous encercler de leurs longues ombres. C’est que, le soleil se retire sur les pointes des pieds comme une ballerine, et cède sa place à la nuit... avide des vos baisers.

Ah, le romantisme !
Quel bonheur !
Maudit soient les romantiques !
Quelle douleur !
Quelle joie !
Les belles, l’apprécieront-elles?



« Quand
La nuit tombe
À Budapest,
Et les lourdes paupières
Se baissent,
On entend le souffle
Précipité de ses amours.
Des cœurs qui battent,
Les mains se cherchent,
Des lèvres dans la nuit
S’unissent.
Des corps s’enlacent,
Les digues cèdent.
Le sang s’affole.
Le fleuve s’écoule,
Emplit
La coupe d’amour. »





« Le dernier corbeau
Déploie ses ailes.
D’un cri rauque 
Il s’élance
Au dessus des toits dorés,
Rouges, 
Du soleil couchant… »


Une part de rêve sur notre paupière qui saura se fermer chastement, quand la réalité nous éblouit…de sa lumière crue.

À suivre…le dernier, le 6. Jour à Budapest… au Restaurant !

Œil von Lynx - Budapest - 14 octobre 2010

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