dimanche 11 novembre 2012

Gare De Lyon - Paris

 

Gare De Lyon - Paris

place Louis-Armand, 75012 Paris
24.12.2010 (mis à jour le 05.01.2011)
 
La Gare de Lyon – Le Train - Paris
 
(AVIS Français/Deutsch)
 
 
L'horloge veille...
 
Gare de LYON - le train - il treno - der Zug – Paris
La gare est le théâtre de l’ombre et de la lumière, contraste de la vie...et l’envie de voyager
La statione é stata teatro delle ombre e contrasti de luce della vita…e del desiderio di viaggiare.
Der Bahnhof ist ein Theater von Licht und Schatten der Sehnsucht nach Reisen
 
 
Sous les clairs -obscurs de la gare, dans le jeu frissonnant de l’ombre et de la lumière…qui faisaient pleurer Rembrandt.
 
 
Unter Schatten und Licht…
 
 
Hübsche Beine laufen vorbei…wohin ?
Une belle voyageuse passe...
Où vont-elles
Ces jolies jambes,
Quelle destination
Ont-elles choisies ?
Qui attend
Cette belle femme,
Quels bras
Vont la saisir ?
Comme le destin
Est incertain
À cette heure
Dans la gare.
Une seule pensée
Peut changer
Le chemin
Déjà …
 
 
Le TGV montre son museau, nous renifle...beau chien fidèle.
 
 
Der Zug, ein Auge offen…
 
 
La foule impatiente ou stoïque, les nerfs à vifs...
 
 
Menschen…warten, aufgeregt.
 
 
Le palmier pense, qu’un jour il pourra retourner chez lui. Il attend l’heure...
 
 
Die Palme träumt von der Heimat…
 
 
Ungeduldige Koffer und Reisende…
 
 
Grand départ
Des voyageurs
Guettant l’heure
D’embarquement
De Paris pour
Une destination
Qui de leur destin dépend...
 
 
 
Les derniers rayons du jour s’évanouissent…
Das letzte Licht des Tages bricht durch..
 
 
Wo geht sie hin,
welch ist ihr Ziel,
die Dame mit den
schlanken Beinen?
Sie führen sie
am Bahnsteig lang
zu einem ungewissen Ziel…
 
 
Destination inconnue…
Que nul ne devine
Et tous savent,
Dans cette foule
Chauffée comme lave,
Impatiente,
De partir, rejoindre
Ceux qui les attendent ;
Ailleurs,
Sous d’autres
Cieux galants
.
 
 
L’oiseau tremble pour sa miette…
Die treue Bahnhofstaube wartet auf…
 
 
Les voyageurs patientent sur le quai...
 
 
Buntes Gewimmel und der Traum vom Reiseziel…
 
 
Un peu d’histoire
 
La Gare de Lyon :
 
L’ensemble des façades et toitures du bâtiment principal ainsi que la salle des fresques, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984..
Dans la gare SNCF : En haut des colonnes, figurent les blasons des villes desservies. Dans la salle des guichets, a été conservée une grande fresque représentant des monuments du centre des villes desservies par la compagnie du PLM (Paris-Lyon-Méditerranée).
 
Au premier étage de la façade, se trouve le restaurant mythique style Second Empire, Le Train Bleu. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 28 septembre 1972.
La gare de Lyon fut construite sur des plans de François-Alexis Cendrier en 1855, et détruite partiellement par un incendie lors de la Commune de Paris en 1871 et reconstruite à l'identique. Tout comme la Gare Saint-Lazare, la Gare de Lyon doit ses profondes améliorations à l'Exposition Universelle de 1889.
 
 
Mais dès 1900, l'architecte Marius Toudoire lui offre un lifting et treize voies sont mises en service. La tour avec horloge haute de 64 mètres, qui la rend visible de loin, date d'ailleurs de cette époque. Cette gare est édifiée sur une levée de terre de 6 à 8 mètres destinée à la protéger des crues de la Seine.
 
 
Des silhouettes armées passent…
Ein letzter Blick vor der Abfahrt…
 
 
Le retard forme les coureuses…
Zu spät gekommen, in Hast…
 
 
Les arbres s’enfuient
À toute vitesse,
Le ciel prépare
Sa nocturne messe.
Sombres nuages
Menacent le jour,
Il doit nous quitter,
La nuit est de retour
.
 
 
Dans un livre, on voyage seul(e), et très belle...
Das Buch soll die Rettung sein…Zeitvertreib!
 
 
Déjà la nuit
Enferme la lune
Dans un nimbe.
Voile de noces.
Reine des étoiles
.
 
 
Sie liest ein Buch
in aller Ruhe.
Die Zeit
Steht still.
Nur die Zärtlichkeit
Geht stumm
Vorbei.
Aucun livre
Ne peut suffire
À remplacer
Le temps perdu...
Un livre chasse
Le temps précieux,
On fait semblant
De lire,
De se distraire un peu
L’ennui pourtant
Est toujours là,
Qu’un baiser
Absent
Ne remplace pas !
 
 
Die Landschaft fliegt
am Fenster vorbei.
Die Bäume eilen
schemenhaft.
Masten tanzen.
Wasser glitzert
auf den Wiesen.
Wälder werfen
ihre Schatten.
Die Zeit
rennt mit,
ist außer Atem.
So fährt der Zug
in die Nacht,
durchbricht
die Dunkelheit…
Die Lichter blinken,
der Himmel hängt
den Vorhang stramm!
 
 
La nostalgie
Les pousse
Vers la gare,
Regarder les trains partir...
Sur les quais
On cherche en vain
La direction
De son train.
Il est parti,
Il ne reviendra plus…
Stumm sitzen sie und träumen vom Reisen…
 
 
Die Gleise zischen vorbei…
 
 
Pas encore, il faut patienter…
Geduld!
 
 
Encore un peu de temps…et le train viendra l’enlever.
So wartet sie…mein Zug kommt er, kommt er… noch nicht?
 
 
L’éclat du miroir
Du fleuve qui gémit,
Le chant terni
De la Forêt endormie,
À l’horizon,
Vert, brun, orange,
Stigmates du jour
Exsangue!
 
 
Sans commentaire…
Aus dem Fenster
schaut sie, dort
spiegelt sich
ihr schönes
blasses Angesicht.
Eine Hand
ruht vor ihr
auf dem Tisch,
wie ein vergessener
stummer Fisch.
So zieht und huscht
die Landschaft
vorüber,
So läuft der Zeiger
der Zeit vorbei…
 
 
Déjà la nuit enveloppe de ténèbres
Le sanctuaire mugissant
De la forêt majestueuse
.
Der Zug huscht durch die Schneelandschaft…
 
 
Un regard
Par la fenêtre
Reflète
La beauté,
Assise dans ce train,
Elle est allein
Dans le miroir
Qui se demande
Sans cesse;
“Où va donc ce train ?”
Une main endormie,
N’appartient
À personne.
Ce n’est qu’un Ex-Voto
De ce qui reste...
D’un jeune homme.
Il dort en face d’elle
N’a d’yeux pour personne.
La beauté est seule.
Comme une feuille en automne.
Le train s’arrête,
L’homme est parti
Sans dire un mot,
Elle ne lui appartient pas,
Elle était seule
 
Son regard lui a lancé
Un bref éclat.
Il lui a échappé,
Ce doux appât.
Le temps a passé,
Il a regretté,
De ne pas l’avoir abordé.
Le train est parti, si loin déjà;
Il a emmené
La beauté et son regard…
 
 
Kühe träumen auf den Wiesen,
Schafe schlafen, satt gefressen.
Ziege, stolz den Kopf aufrecken.
Ein Hund schlägt sein Trübsal an.
Die Dunkelheit frisst sich heran,
knabbert am letzten Sonnenstrahl.
Wasser eilt in seinem Bett.
 
 
Morphée est passée…
Vom Schlaf
Überfallen,
Dahingestreckt
Eine Schöne,
Im Traum,
Sanft,
Wie eine Katze,
Die Glieder sie streckt
.
 
Le sommeil
Fait ravage
À tous les ages.
Il a happé
Une jolie fille
Dans ses parages.
Morphée,
N’est jamais très loin
Il endort en douceur,
Avec des câlins
Tous ceux
Qui en ont
Un jour besoin.
Il poursuit sa route.
Ce fantôme
Dans le train.
 
 
Le soleil décoche ses derniers rayons d’or…
Die letzten Sonnestrahlen brechen sich auf dem Wasser…
 
 
Sur son genou
elle range
ce joli Michel-Ange.
Ce petit pied
Bien sculpté
A découvert
La liberté.
Il nargue
Les hommes
Qui jettent
Un œil,
Sensuellement…
Ein Fuß,
So zierlich,
Schön
Gewachsen.
Ein Fuß,
von weicher
Weiblichkeit,
mit seiner
Blöße
Scherze treibt…
Er neckt und dreht
sich, schaut herum,
er schwenkt
in der Luft umher.
Die Blicke der Männer
gefallen ihm sehr.
 
 
Onze moutons.
Paisibles ragoûts,
Sous un ciel d’encre noire.
Oh, fardeau lourd,
Cri du brouillard,
Paysages fuyants,
Couronnes des arbres,
Fièrement sombres.
Le pas hâtant,
Chassant les ombres
Des âmes au repos !
 
 
L'aiguillage du destin est mis...
Das Schicksal hat die Weiche gestellt…
Vorwärts..vorwârts...vorwärts, schnaufte der Zug!
 
 
Ombres exsangues
Hantent le seuil obscur de la nuit,
Déjà l’aube ouvre ses paupières de plomb.
Farouche désir
.
 
Ankunft… am Sonnenaufgang !
 
Oeil von Lynx le Train 23 déc. 2010

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