dimanche 11 novembre 2012

La Chorale - Noël en ProvenceEglise St.Denis à Courthézon

 

Eglise St.Denis - Courthézon

La Chorale - Noël en Provence, Courthézon
19.12.2010 (mis à jour le 20.12.2010)
 
 
La Chorale - Noël en ProvenceEglise St.Denis à Courthézon
 
 
Hommage à un Loup apprivoisé
Hommage für einen zahmen Wolf… Omaggio a un lupo animale domestico…
 
 
Ce soir, je vais au Concert,
À la musique m’abandonner,
Mes habitudes laisser gronder.
Ce soir, je vais rester muet,
Tous mes sens aux aguets,
Plein de volupté goûter,
Avec ma barbe retroussée,
Aux célestes notes échappées
 
 
Mais, cela embaume !
Ça sent les femmes sortant du bain
Et le parfum aux creux des reins,
Les bijoux lancent leurs éclats
Sur fond de smokings bien adroits.
Le grand moment est arrivé,
Le chef d’orchestre est entré
 
 
Les portes se ferment doucement
Sur les derniers toussotements.
L’instant sublime est imminent,
C’est la création du monde
Dans ce moment d’attente,
Le monde embaume, est soupirant.
 
 
J’ouvre grand mes oreilles,
Le chef d’orchestre, sans une trêve
D’un geste fier, le bras lève
Et de sa baguette la voûte crève.
Les lustres se sont évanouis,
Les basses attaquent en contre mi,
La voix d’une soprano jaillit !
 
 
Cette voix, cet organe divin,
Elle vient du fond de ses reins !
Il faut savoir qu’au deuxième rang,
Se trouve une gorge étonnante,
Une gorge profonde et éclatante
D’une chanteuse resplendissante.
 
 
Elle soulève des notes célestes,
Le cœur me gonfle et le reste,
Cette voix, jusqu’aux os m’émeut,
Elle chante pour moi ! Oh, mon Dieu !
Avec son timbre pathétique,
Elle fait jaillir l’étincelle
De la semence musicale
Qui s’épanchent dans les dédales
De mon cœur emporté.
Le premier violon attaque,
Mon cœur transperce,
Mon cœur il craque !
 
 
Elle pénètre tout mon être,
Elle est fine, elle est menue,
Avec ses cheveux maintenus
Qui souvent sont déroulés
Sur des seins décolletés !
Je l’observe d’un œil ivre,
Je rame aux confins de mes rêves,
Je sens au fond de mes racines,
L’agitation, que chante la sève !
 
 
Je suis un Loup, mais je me pâme,
Elle m’envoûte avec son âme !
Elle embaume mes oreilles,
Elle sait créer mon bonheur,
Dans cette église où se meurent
Les larmes de joie que je pleure.
 
 
NON !
C’est quoi, cette chaise de torture ?
Tout en bois est cette croix
Qu’elle m’imprime dans le dos,
Me fait souffrir le martyre,
Et je le subis sans un mot !
Ah ! Ces chaises d’un age catholique
Qui me transforment en triptyque,
Avec un ange sur le dos,
Elles mortifient ma chair mystique !
 
 
OUI !
J’adore le confort protestant,
Je tire le diable par la queue,
Quand je m’encline au deuxième rang,
Vers ma Belle aux jolis yeux.
Je me sens comme Dr. Faust,
À qui plaisir était promis
Et une barbe toute la vie !
Je sens le sang armer mes veines,
L’effet, à garder pour ma Reine !
 
 
Depuis, elle est toujours ma flamme
Et m’enchante avec sa gamme
D’espièglerie qui est (la) sienne
!
 
 
Mon cœur, doucement, je l’ai posé
Aux creux de ses jolies mains
Qui m’accueillent en douceur,
Savamment nues et sans pudeur
!
 
 
 
Musique d’orgue Ancien Noël Provençal de Franz Liszt, extrait de l’Arbre de noël » par Marykal Paget
 
 
Œil von Lynx- Noël à l’église St. Florent à Courthézon 13 déc. 2008

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire