Les Yeux Noirs -Espace Culturel - Vaison la Romaine
Avenue Choralies, 84110 Vaison la Romaine
06.12.2010
Les YEUX NOIRS
Espace Culturel - Vaison - la - Romaine
Concert de musique tzigane
(Français/Deutsch)
Cela sonne comme un sifflement dans l’air d’un coup de sabre bien senti !
Les yeux noirs brillaient à Vaison la Romaine ce soir là, et diablement, menant les notes rondement. L’âme tzigane est passée ici, la musique tzigane et la musique yiddish mêlée de joie de pleurs et de poésie, avec ce groupe aux mêmes accords et même racines sûrement !
Ce concert était proposé au beau milieu du 11 festival d’automne "Après les vendanges ", "l’atelier du regard" a présenté les yeux noirs , samedi le 6 novembre 2010 à l’espace Culturel à Vaison la Romaine.
C’est les gitans qui font tourne la terre en marchant, s’arrêtant ça et la pour nous enchanter avec leur musique, un don inné qu’ils savent transmettre ! Cette musique qui nous prend littéralement aux tripes, car c’est de là qu’elle vient, sûrement!
La foule jubile, le cœur en transe, elle éclate et applaudit, heureuse, d’avoir ressenti cette musique qui vient d’ailleurs, leur secouer corps et âme, les arracher du repos à Vaison- la -Romaine
!
On chante en yiddish, l’âme obscure, mélange de langues, née d’un murmure d’une errance à travers le temps pour atterrir ici..
Ce groupe talentueux de musiciens d’origine tzigane, roms ou juifs chantant en yiddish, cette langue hermétique et délicieuse comme une petite salade mixte composée et assaisonnée de plusieurs langues slaves, polonais, russe et l’allemand arrondi en prépondérance, qui accompagnent leur musique syncopée, typiquement tzigane, avec cette virtuosité endiablée à vous couper le souffle, à vous faire vibrer sur place, pour pénétrer votre cœur !
À sortir l’autochtone le plus taupe de son antre !
Cette Musik endiablée tantôt lente romantique aux notes plaintives et nostalgiques pour presser le pas rejoindre la joie dans une danse effrénée où les violons s’envolent jubilantes et vertigineuses, entraîner nos cœurs accrochés à la terre tant ils sont lourds!
Et puis, les voix chargées de réminiscences sous l’emprise d’une nostalgie indéfinissable, chantent l’histoire des êtres, hantés par le rythme de leur existence, et nous procurent des sensations jusqu’alors inconnues, enfouies dans nos propres racines peut- être, lorsque nos âmes joyeuses préparèrent la fête à l’aube de notre destinée.
Car comment pourrions nous ressentir ce que nous n’avons pas encore connu ?
La petite troupe est animé par deuxfrères Slabiak qui ne se ressemblent point, mais ils ont du naître avec leur violon, car accrochés à leurs instruments qu’ils ne quittent jamais, ils s’y donnent à cœur, soutenus par deux guitaristes aussi fort, à la voix rauque et l’autre au son d’un troupeau de cerfs bramant dans les brumes de la scène !et un accordéoniste tirant sur sa caisse avec joie, et un formidable batteur qui fait exploser la peau de ses tambours.
Chants appris au berceau ils ont fait ressusciter brièvement la voix de leur grand-mère avec une chanson yiddish pour nous la présenter, ce fut tout à fait émouvant, une voix d‘outre tombe présente sur la scène, une hymne à une femme qui leur a légué des traditions les plus chères !
Une attention et un hommage particulièrement émouvant remontant leurs origines pour lui remercier de leur avoir enseigné et transmis ainsi leur art et les sons qui les accompagnaient sur leur chemin !
Le public fut ravi et le leur a largement prouvé avec des applaudissements soutenus et quelques déhanchements improvisés près de la scène !
Spectacle suivi de vives discussions enthousiastes, avant que la nuit noire ne happe la dernière ombre et fit régner le calme sous un ciel bleu d’encre étoilé de Vaison- la -Romaine !
Les Yeux Noirs
Battements de paupière
Qui rythme la nuit
Au fond de nos vibrations
Humaines
Les plus enfouies
Musique syncopée
Qui vient ensorceler les âmes
Qui saisit l’être frémissant
Lorsqu’il prend son essor,
Se fendre dans des sphères
Sensibles des chairs
Rouges et
Des corps si frêles…
Für andere Ohren und Augen
Les Yeux Noirs die „Schwarzen Augen“, haben hier in Vaison- la- Romaine die Stille gebrochen und die Leute verzaubert!
Wer hätte geglaubt, dass so eine ruhige Stadt aufbrechen würde, um sich von dieser Musik durchschütteln zu lassen? Alles was zwei Beine hatte, lief heran, um diese talentierten Musiker zu hören und zu sehen, denn es war nicht das erste Mal, dass sie hier ein Konzert gaben.
Eine kleine Truppe mit großen Rhythmus, eine Musik, wie sie nur eine Zigeunerseele hervorzaubern kann, mit heimwehsüchtigen Liedern auf yiddish gesungen, und Steppenlitaneien, auf die langsam die Hast zugriff, um in höllischem Rhythmus die Herzen hier schlagen zu lassen
.
Es heißt, dass die Zigeuner mit ihren Füssen die Erde drehen, weil sie immer auf Weg sind, und nur hier oder dort mal anhalten, um uns mit ihrer Musik zu verzaubern
Sentimentale Lieder mit gebrochener Stimme und von Noten durchzogen, die wohl wie Engelgesang oder als ob Hirsche röhren gleichen können. Eine Musik, die die Zeit aufhebt, zumindest sie stehen lässt und voraneilt.
Vek nischt de libe, nischt vek!
Shtil trog in hartsn dayn tsar:
Oyfvhn vet zi aleyn-
Liebe ken rirn a shteyn.
Geystu ir votnung farbay,
ker op dayn blik on a zayt.
Kuk inir fensterl nit
Zi vet derfiln di trit.
Trefstu zi plutsling in gas,
Oysmayden kenst nit ir blik,
Varf bloyz eyn chmeykhl ir tsu,
vet zi nit hobn keyn ru.
Vek nischt de libe, nischt vek,
Biz s’vet der zumer fargyn,
Biz es vet velkn di blum,
Biz zi bet rufn dikh: kum!
Denn, wenn sie aufhört, fühlt man eine schreckliche Leere, diese Noten kommen aus dem Leibe und durchdringen ihn, lassen uns vibrieren, oder lassen uns etwas nachfühlen, was tief in unserer Seele vergraben ist... seit damals, als wir noch im Morgenrot unser Schicksal befragten…
Oeil von Lynx 6 Dezember 2010 Vaison la Romain
Espace Culturel - Vaison - la - Romaine
Concert de musique tzigane
(Français/Deutsch)
Cela sonne comme un sifflement dans l’air d’un coup de sabre bien senti !
Les yeux noirs brillaient à Vaison la Romaine ce soir là, et diablement, menant les notes rondement. L’âme tzigane est passée ici, la musique tzigane et la musique yiddish mêlée de joie de pleurs et de poésie, avec ce groupe aux mêmes accords et même racines sûrement !
Ce concert était proposé au beau milieu du 11 festival d’automne "Après les vendanges ", "l’atelier du regard" a présenté les yeux noirs , samedi le 6 novembre 2010 à l’espace Culturel à Vaison la Romaine.
C’est les gitans qui font tourne la terre en marchant, s’arrêtant ça et la pour nous enchanter avec leur musique, un don inné qu’ils savent transmettre ! Cette musique qui nous prend littéralement aux tripes, car c’est de là qu’elle vient, sûrement!
La foule jubile, le cœur en transe, elle éclate et applaudit, heureuse, d’avoir ressenti cette musique qui vient d’ailleurs, leur secouer corps et âme, les arracher du repos à Vaison- la -Romaine
!
On chante en yiddish, l’âme obscure, mélange de langues, née d’un murmure d’une errance à travers le temps pour atterrir ici..
Ce groupe talentueux de musiciens d’origine tzigane, roms ou juifs chantant en yiddish, cette langue hermétique et délicieuse comme une petite salade mixte composée et assaisonnée de plusieurs langues slaves, polonais, russe et l’allemand arrondi en prépondérance, qui accompagnent leur musique syncopée, typiquement tzigane, avec cette virtuosité endiablée à vous couper le souffle, à vous faire vibrer sur place, pour pénétrer votre cœur !
À sortir l’autochtone le plus taupe de son antre !
Cette Musik endiablée tantôt lente romantique aux notes plaintives et nostalgiques pour presser le pas rejoindre la joie dans une danse effrénée où les violons s’envolent jubilantes et vertigineuses, entraîner nos cœurs accrochés à la terre tant ils sont lourds!
Et puis, les voix chargées de réminiscences sous l’emprise d’une nostalgie indéfinissable, chantent l’histoire des êtres, hantés par le rythme de leur existence, et nous procurent des sensations jusqu’alors inconnues, enfouies dans nos propres racines peut- être, lorsque nos âmes joyeuses préparèrent la fête à l’aube de notre destinée.
Car comment pourrions nous ressentir ce que nous n’avons pas encore connu ?
La petite troupe est animé par deuxfrères Slabiak qui ne se ressemblent point, mais ils ont du naître avec leur violon, car accrochés à leurs instruments qu’ils ne quittent jamais, ils s’y donnent à cœur, soutenus par deux guitaristes aussi fort, à la voix rauque et l’autre au son d’un troupeau de cerfs bramant dans les brumes de la scène !et un accordéoniste tirant sur sa caisse avec joie, et un formidable batteur qui fait exploser la peau de ses tambours.
Chants appris au berceau ils ont fait ressusciter brièvement la voix de leur grand-mère avec une chanson yiddish pour nous la présenter, ce fut tout à fait émouvant, une voix d‘outre tombe présente sur la scène, une hymne à une femme qui leur a légué des traditions les plus chères !
Une attention et un hommage particulièrement émouvant remontant leurs origines pour lui remercier de leur avoir enseigné et transmis ainsi leur art et les sons qui les accompagnaient sur leur chemin !
Le public fut ravi et le leur a largement prouvé avec des applaudissements soutenus et quelques déhanchements improvisés près de la scène !
Spectacle suivi de vives discussions enthousiastes, avant que la nuit noire ne happe la dernière ombre et fit régner le calme sous un ciel bleu d’encre étoilé de Vaison- la -Romaine !
Les Yeux Noirs
Battements de paupière
Qui rythme la nuit
Au fond de nos vibrations
Humaines
Les plus enfouies
Musique syncopée
Qui vient ensorceler les âmes
Qui saisit l’être frémissant
Lorsqu’il prend son essor,
Se fendre dans des sphères
Sensibles des chairs
Rouges et
Des corps si frêles…
Für andere Ohren und Augen
Les Yeux Noirs die „Schwarzen Augen“, haben hier in Vaison- la- Romaine die Stille gebrochen und die Leute verzaubert!
Wer hätte geglaubt, dass so eine ruhige Stadt aufbrechen würde, um sich von dieser Musik durchschütteln zu lassen? Alles was zwei Beine hatte, lief heran, um diese talentierten Musiker zu hören und zu sehen, denn es war nicht das erste Mal, dass sie hier ein Konzert gaben.
Eine kleine Truppe mit großen Rhythmus, eine Musik, wie sie nur eine Zigeunerseele hervorzaubern kann, mit heimwehsüchtigen Liedern auf yiddish gesungen, und Steppenlitaneien, auf die langsam die Hast zugriff, um in höllischem Rhythmus die Herzen hier schlagen zu lassen
.
Es heißt, dass die Zigeuner mit ihren Füssen die Erde drehen, weil sie immer auf Weg sind, und nur hier oder dort mal anhalten, um uns mit ihrer Musik zu verzaubern
Sentimentale Lieder mit gebrochener Stimme und von Noten durchzogen, die wohl wie Engelgesang oder als ob Hirsche röhren gleichen können. Eine Musik, die die Zeit aufhebt, zumindest sie stehen lässt und voraneilt.
Vek nischt de libe, nischt vek!
Shtil trog in hartsn dayn tsar:
Oyfvhn vet zi aleyn-
Liebe ken rirn a shteyn.
Geystu ir votnung farbay,
ker op dayn blik on a zayt.
Kuk inir fensterl nit
Zi vet derfiln di trit.
Trefstu zi plutsling in gas,
Oysmayden kenst nit ir blik,
Varf bloyz eyn chmeykhl ir tsu,
vet zi nit hobn keyn ru.
Vek nischt de libe, nischt vek,
Biz s’vet der zumer fargyn,
Biz es vet velkn di blum,
Biz zi bet rufn dikh: kum!
Denn, wenn sie aufhört, fühlt man eine schreckliche Leere, diese Noten kommen aus dem Leibe und durchdringen ihn, lassen uns vibrieren, oder lassen uns etwas nachfühlen, was tief in unserer Seele vergraben ist... seit damals, als wir noch im Morgenrot unser Schicksal befragten…
Oeil von Lynx 6 Dezember 2010 Vaison la Romain
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