mercredi 14 novembre 2012

La cathédrale Notre-Dame-de-Strasbourg

     

La cathédrale Notre-Dame-de-Strasbourg - Kléber / Gare

Strasbourg Nr.2, Strasbourg
16.08.2011
La cathédrale Notre-Dame-de-Strasbourg
Strasbourg NR.2
Par Fräulein Oeillade, votre guide multilingue …en minijupe.



(AVIS :Français/Deutsch)



Der Liebfrauenmilchmünster

On the knees hunter of heads and souls!

À quelques pas de la cigogne, la cathédrale Notre-Dame-de-Strasbourg se dresse de toute sa beauté gothique, entre les maisons soumises, et lance sa flèche vers le ciel !



Einige Schritte weiter, vom Storch entfernt, richtet sich die gotische Kathedrale in ihrer ganzen Schönheit, über die ihr unterworfenen Häusern, zum Himmel auf!

(La cathédrale, catholique romaine, est représentative de l’architecture gothique. (1647à 1874), édifice de 142mtr de haut avec son clocher unique surmontée de sa flèche (terminée en 1439) typique de l’architecture germanique. Plus dans les livres…Merci !):=))



Fromme, demütige, ernste Musiker, dunkel gekleidet, wie Totengräber, spielen klassische Musik, lassen traurig die Geigen seufzen, um Eure schwarzen Seelen zum Besuch der Kathedrale vorzubereiten…



Das schöne weiße Porzellan zittert erschüttert und befangen hinter der Scheibe, zwei weiße Schwäne sagen sich Lebewohl, ein Häschen wartet auf eine Mohrrübe und zarte Weibliche Wesen rauschen in durchsichtigen Kleider zum Reigen auf…

Des étalages précieux réjouissent l’oeil du passant, encore tout ému et transi de musique



Von überwältigender Schönheit streckt die Kathedrale ihren drohenden(germanischen) Pfeil in den blauen Tag…



Ornées d’innombrables figures dont chacune raconte une histoire, et chargées de transmettre un message…rangées ensemble comme pour unir leurs forces, telle la galerie des apôtres située au-dessus de la rosace…

Von unzähligen Figuren geschmückt, von denen jede eine Geschichte erzählt, in Reihen zusammengerückt, wie hier die Apostel in der Galerie über der mächtigen Fenster-Rosace



La passion du Christ est partout, le frontispice de la cathédrale, richement orné, est consacré à la vie du Christ…



Schaut, was eure Brüder damals geleistet haben! Und Ihr, Traumwandler in Short und kurzem Hemd, wo ist eure Demut, euer Mut zu großen Taten, was glaubt ihr, was ihr könnt, ihr nichtigen Gucker mit vollrundem Bäuchlein, eure Unwissenheit vor euch herschleppend! Seht, was dies für ein Kunstwerk ist, Blättert mal in der Geschichte nach, rafft Euch auf, und gebt euch ein wenig Haltung, wenn ihr diese Tempel besucht, ihr Schlottervolk, ewig auf Reisen, um die Langeweile zu vergessen!



Le portail nous présente les Vierges Sages et les célèbres Vierges Folles, tentées par le diable, prenant forme de beau jeune homme , tenant les lampes retournées et la pomme de la tentation dans la main, des reptiles dans le dos

Das Portal stellt uns die keuchenden Jungfrauen, und die berühmten Verrückten Jungfrauen vor, die vom Teufel versucht werden, der sich ihnen in der Form eines schönen jungen Mannes nähert. Sie halten die Weisheits-Lampen nach unten, und den Apfel der Verführung in der Hand, das teuflische Reptil schon im Rücken, auf der Lauer!



D’autres statues et des signes zodiacaux ornent les socles, le tympan du portail principal, est entouré de prophètes et de martyrs…aussi loin que vos yeux puissent fouiller, vous découvrez des merveilles; la statue du Christ, en Roi et Juge, dont le trône est entouré de Lions-Musiciens !



Andere Statuen und Tierkreiszeichen schmücken die Sockel, das Trommelfell des grundlegenden Ohren-Portals, ist mit den Propheten und mit den Märtyrern ebenso weit umgeben, wie ihre Augen tränend durchsuchen können, Sie entdecken die Wunderwerke; die Statue des Christus, als König und Richter, dessen Thron mit den Löwen- Musiker umgeben ist…Huch!



Comme l’homme devait être craintif, depuis qu’il est sorti de sa caverne, pour avoir bâti de telles églises, pour honorer ou prier ses dieux qu’ils a inventés, et dont il attend désespérément un signe en s’inclinant toute sa vie. Il a dû extérioriser ses peurs, il a peint de magnifique tableaux, glorifiant dieu et son cortège d’anges, leurs a donnés une image, une demeure, pour mieux les appréhender, pour se jeter à genoux, devenir humble !

Wie der Mensch doch noch ängstlich ist, seitdem er seine Höhle verlassen hat, um solche Kirchen gebaut zu haben, um seine Götter, die er erfunden hat, zu ehren oder zu ihnen zu beten, und auf dessen Zeichen er hoffnungslos, sich verneigend, sein ganzes Leben wartet. Er hat seine Ängste materialisieren wollen, so malte er großartige Bilder, den Gott und seine Engelgefolge, um Ihnen ein Bild zu geben, sie zu rühmen, und einen Wohnsitz, um sie besser aufzufassen, um sich auf die Knie, in das demütige Werden zu stürzen!



Quel apprentissage n’a-t-il pas inventé pour terrasser la bête en lui. Quel chemin n’a-t-il pas parcouru jusqu’à présent, et encore, il saisit une bougie, l’allume, dévote ou pas, il croit, en dépit de la raison, parce que cela l’aide à affronter son destin qui lui échappe, dont il craigne la venue à l’improviste, l’affrontant pour une dernière fois avant d’être emporté…à jamais…



Welche Lehre hat er nicht erfunden, um das Tier in ihm zu schlachten. Welchen Weg ist er bis jetzt, und noch, er durchgelaufen; er eine Kerze erfasst, zündet sie an, Frömmlerin oder nicht, glaubt er, trotz des Verstandes, weil das ihm hilft, seinem Schicksal zu trotzen, das ihm entgeht, dessen Ankunft er unerwartet befürchtet, welchem er für ein letztes Mal trotzt, bevor es ihn auf immer mitzunehmen droht…



Alors, il prie, il redevient ce qu’il a toujours été, rien de rien, une poussière sur cette terre qui l’a accueilli, qui l’a nourri, qui l’a pourri, qui lui a offert quelque bonheur, et des misères pour tromper son orgueil ; il sait tout cela, et il ne sait rien changer…le monde, et la force de la nature, l’emportera toujours, il n’y est pour rien, pauvre homme à genou, depuis le début !




Tombez à genoux contemplateur ébahi, ce que vos yeux découvrent sont des chef- d’œuvres d’un autre temps, pas du vôtre, sacré nullard, qui avale sa salive honteusement. Tant de belles choses ont pu échapper à votre instinct de destruction, jusqu’à quand, bouffon, qui joue le touriste innocent, qui se pâme de vertiges, là?!



Auf die Knie, ihr Abtrünnigen, was glaubt ihr wohl, wozu ihr eure Kirchen gebaut habt? Solltet mal öfters vorbeischauen, um Gott gleich zu werden!
Es reicht nicht, nur sich hier schnell erfrischen zu wollen, oder eine Kerze anzustecken, um von Euren Sünden gewaschen zu sein…und die Sammelbüchse mit eurem Kaugummi zuzukleben!



Aujourd’hui, « l’homme », cet être qui se veut résolument humain, il prend des photos, entre dans la cathédrale, baisse la voix, chuchote, à mezzo voce, comme si une glaive, suspendue au dessus de lui, pouvait lui trancher la gorge. Il glisse une fausse pièce dans le tronc rapace, le misérable, le ferme avec son chewingum, il s’assoie dans la fraîcheur de l’église, parce que dehors, un soleil de plomb lui grille le cerveau, ou ce qui en reste, et la poussière l’étouffe !
Pauvre touriste, que cherches-tu dans tes voyages ? Cette ultime sensation de vide, du néant, cette infini qui s’ouvre, rien que pour toi, ridicule petit infini et tu tombes dedans… ton pèlerinage, c’est la recherche de ce rien du tout, de ce petit vertige pour couillons



Etonnez-vous tous les jours, ils sont faits pour cela ! Prenez des photos pour vous en souvenir, lorsque votre mémoire flanche, s’abrutit…Accrochez-vous à votre croix, tant quelle tient debout, ou vous, c’est pareil ; le monde est merveilleux, plein d’amour, de belles choses à découvrir, soyez optimiste, respirez à fond, prenez la vie à pleines dents…des belles femmes, aux belles jambes, passent…comme des anges…déchues ? Qui sait, à vérifier !




Verwundertschön Euch jeden Tag, sie sind dafür gemacht! Macht Fotos, um euch daher zu erinnern, wenn euer Gedächtnis schwach wird… Klammern euch an euer Kreuz, so lange wie es noch steht und ihr auch, die Welt ist volle Liebe, schöne zu entdeckende wunderbare Sachen, sind optimistisch, atmet gründlich ein, nehmt und beißt in das Leben mit vollen Zähnen! Schöne glatte Frauenbeine huschen vorbei… So sprach Zara-tuts-doch-mal!



Regardez ces belles œuvres, gardées par deux beautés aux jambes dénudées, pour vous montrer que c’est l’heure, leurs heure, et la vôtre… ; rentrez dans les rouages du temps, il vous broiera, et l’âme avec, pauvre hère, que cherches- tu sur terre, regarde autour de toi, tous cherchent, mesurent le temps et ne trouve rien, rien que eux même et quelques traces de leur passage, devant leurs œuvres qui battront l’aile avec le temps…



Les rouages tournent inlassablement, vous ne les arrêterez jamais, vous vouliez mesurez le temps, et le temps à fini par vous mesurer…le temps qui vous reste.

Die Rädchen drehen sich unermüdlich, Ihr werdet sie niemals anhalten, Ihr wolltet die Zeit messen, und die Zeit hat EUCH gemessen an der Endlichkeit…die Euch noch bleibt!



Accrochez-vous à vos mystères, vous en avez besoin, drôlement ! Dieu vous a fait cadeau d’un don, et si vous ne le travaillez pas, il vous le reprendra ! Yes ! Cretini !



Contemplez, priez, soyez en extase, donnez vous à la vie à la mort, entièrement, jeûnez, flagellez-vous tant que vous voudrez, vous ne changerez pas, vous êtes ce que vous avez toujours été…

Betrachtet, betet in Versenkung, fallt in Ekstase, hungert, gebet Euch hin, auf Leben und Tod, peitscht Euch aus, solange ihr wollt, ihr werdet Euch nicht ändern, ihr seid das, was ihr immer gewesen ward…



Dann ist der Teig vorbei, die Besichtigung zu Ende, alle die Schönheit, habt noch alle Tassen im Schrank, kann nur hoffen, dass eure Augen sie gesehen haben, eure Gedanken eingraviert sind, und ihr sie nicht bald wieder vergessen werdet!



Alors, est fyni le jour, la visite à la fynie, tous à la bjeauté peut seul et ment encore espère que votre borgne-oeil les a vous, vos pensées sont gravécédées, papillons noirs, et vous ne les oublierêtes pas bientôt levégros de vous lesveaux! Les aiguilles santons faites un tour de manivellation…OH !



Ad te suspirmus ,
Gementes et flentes
In hac lacrymarum valle !

Bon dimanche !

Fräulein Œillade(a bu un verre), à Strasbourg, le 10 août 2011(16/08/2011)

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