Les Champs Elysées - LustigBlaBla Nr.2

Les Champs Elysées -

75008 Paris

509.08.2010 (mis à jour le 18.08.2010)

Les Champs Elysées

Entre HenriCats et BarockMarie

LustigBlaBlaNr.2

Le Journal pour RIRE de Fräulein Œillade von Rechts

Ce soir je sors! Aux Champs Elysées

1

C’est moi !

De prime abord, je soigne mes accessoires à mort, pour être CANON!
Je fonce dans mes hautes mules, dernier model, pour faire danser ma jupe dans la ville. Je secoue mes mèches « SchwarzRabe » au vent, souplement ! Cela fait effet, un effet ancestral, étudié depuis la nuit des temps, par nous, liebe Nanas! Je ressuscite les morts avec mes déhanchements sensuels, j’ouvre les yeux éteints, j’attise la jalousie, je cause des morts prématurés, je tricote des intrigues, je fais jaser, je bats le pavé avec mes talons aiguilles, ça leurs fait vibrer les cœurs, bref,
Je sais être irrésistiblement CANON!

Les Champs Elysées, WAOHH ! C’est long, c’est mythologique, vivant et un plaisir interminable ! Vous souvenez-vous du défilée du 14 juillet ? Enorme ! Que ce fut beau et spectaculaire ! S’ils pouvaient faire ça chaque CatHorse du mois. Quelle animation; L’armée, les uniformes, c’est palpitant, les chevaux au galop, et, les hirondelles dans le ciel, tous acclamés par la foule ravie ! AHH, je m’évanouie…vite ! Mon flacon de sel réanimateur !
Ça va mieux, pardon !
Comment ne pas être un peu bousculé dans cette agitation extrême ? Ça pulse ! Les Champs vont me coûter au moins un talon à réparer.
Bah, ce n’est rien pour le plaisir éprouvé et les regards admiratifs reçus et de se laisser reluquer par les cerfs en route. Cela nous flatte, hein, liebe Nanas, ça nous rend heureuses.

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HenriCats l’étalon

Pensez donc, il paraît que, si mes souvenirs de l’ENA sont intacts, lors du temps de HenriCats, un chaud lapin parait-il qui eut de nombreuses maîtresses à rendre la reine jalouse et ne prenait même pas la peine de lui dissimuler ses aventures, quel brut, c’était à la mode de courir derrière tous les croupions frétillants, et lui le premier !
La pauvre Marie de Médicis, sa deuxième épouse, qui lui fit pourtant de nombreux marmots !
HenriCats a néanmoins changé le cours de l’histoire et a su sortir la France des marasmes terribles, il avait du génie ! Avec quelques vers de soie il a su ramener la prospérité dans le pays, je crois...pas seulement avec les femmes !….non, pardon, c’était sa Barok-Marie, oui, qui a mis fin à l’aspect fangeux, enfin… dehors, car là, où se trouvent aujourd’hui les Champs Elysées il n’y avait que le la boue, que des marais, de la fange quoi !

AH, je ne serais pas sortie là, avec mes mules à traîner mes belles robes dans cette fange… Je serais restée dans mon palais, à me poudrer, à me sucrer, me faire Canon, déjà, c’est sûr!On ne peut quand même pas exiger que nos soupirants, aussi vaillants qu’il fussent, nous baisent le bas de notre robe dans la boue pour passer des savoureux instants avec nous, et, apaiser nos sens exigeants.

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Gabrielle de Stressée (à droite) et sa sœur la duchesse de la Villaine

Mais revenons un moment à notre bien aimé HenriCats qui, parait-il traînait une écharpe de forte odeur de bouc derrière lui…
Tant que la Reine BarokMarie en fut incommodée est s’évanouit dans la premier nuit « d’amour » !
HenriCats, ce chaud lapin qui courait tous les jupons …Normal, qu’il inspira la débauche au brave peuple qui finira par bien aimer son vieux coureur de jupons, quand même !
Il n’avait plus le temps pour gouverner, il régnait sur ses maîtresses en courant d’un lit à l’autre ! Au plus grand dam de Sully qui était hors de lui, furieux d’après sa majesté !

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La mode à la fraise

La mode fut aux tétins en l’air, à la vue du ciel, tétins soulignés par un maquillage rouge de fraise afin de lui en donner le goût, et, débordant d’un décolleté échancré jusqu’ au nombril ! OUI !
Qui pouvait résister à croquer des fraises en ce temps- là ? Je vous le demande ?
Et quelle pudeur aujourd’hui ! Étonnant ! Nous nous sommes rhabillées sévèrement comme des récluses !
Non, mais, vous me voyez monter les Champs les fraises dehors ? Je risque de créer une ambiance plus que tendue…

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Modeschaukel

Dommage, j’aurais bien essayé, et nous grands couturiers ne se souviennent même plus de cette mode extravagante et avantageuse !
Car dans ces temps difficiles, ils auraient pu économiser aussi sur le tissu en haut ! La minijupe est déjà assez courte !
Donc, j’en déduis que les pavés qui sont la mort des nos talons, furent dans le temps favorables à la séduction, car ils faisaient s’échapper les poitrines avec leurs rouges tétins curieux hors du corsage à chaque cahot…
À la grande satisfaction de ces MonsieursMâles.

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La Reine Marie de Médicis

La reine BarokMarie, pourtant plus habillée, mais devenue énorme avec l’age, avait une poitrine débonnaire qui devait remplir son alcove.
D’autant plus qu’elle ne pouvait plus passer certaines portes !

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La poulie

Les poulies en témoignent, on les voit encore de ces beaux stigmates du déménagement par la fenêtre !

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HenriCats

Vous le savez, comment est mort le pauvre HenriCats ? Assassiné OUI ! Par un fanatique dans la rue de la Ferronnerie par un certain François Ravaillac, il paraît que ce fut un isolé, un déséquilibré
.  

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Marie et Henriette

Mais certains disent que ce fut un complot entre la BarokMarie et son adorée GothiqueHenriette qui ont su se réconcilier dans cette conspiration, pour se venger du Roi qui les a engrossé toutes les deux et bien d’autres… Sacré vieux coureur de jupons ! Oui ! Triste fin, bien sûr, et pas très héroïque. Enfin, le régicide sera supplicié et la calme revenait, l’herbe a poussé, le temps est passé, les aiguilles ont sabré les heures, les minutes et les secondes……..et moi, je me suis acheté de nouvelles crèmes, des poudres, des robes… le soleil rayonne tous les jours !

Laissons l’histoire, c’est du passé…à nous, liebe Nanas:
Notre séduction d’aujourd’hui n’est pas mal non plus, et, pour arriver à nos fins, on sait être fines, un tantinet rouée, on se laisse regarder, ils peuvent toujours nous prendre la main, le bras, la taille et le tétin, et au moment crucial on s’enfuit… avec des cris de vierge offensée comme piquée aux fesses ! Ils vont vite reprendre contenance et se mettre à genoux, la bave aux lèvres comme des fauves devant notre fesse attirante, nos fougueux soupirants. Huch !

On sait parfaitement jouer à la pimbêche et rusée femelle, on a prit des cours à la comédie française avec Monsieur Molière, sinon ça sert à quoi ? Et puis, ILS aiment bien que femme résiste…un peu. Enfin, pas trop longtemps quand même, sinon ils seront empêchés dans leur ivresse… Nous aimons toutes et tous jouer, et surtout à ces jeux-là, c’est la racine de l’amour, et il faut faire des efforts pour rejeter !
HenriCats l’avait bien comprit, lui !

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La BarokMarie

OH, je rattrape mon fil d’Ariane perdu :
Mais, heureusement, la veuve d’HenriCats, la feu veuve, ou la veuve en feu, je ne sais plus, la belle et baroque Dame Marie de Médicis en 4x4, non, en 16x16, fit construire sur les champs de boue und belle promenade bordée d’arbres, baptisée « le cours la Reine », qui donna naissance aux Champs, les transformant en Elysées ! En 1680 ! C’est vrai !
D’où le nom, Champs Elysées.

Génial. Je sais tout ça ! Vous croyez que marcherais sur quelque chose que je ne connais pas. Et on plus, Champs Elysées, dans ma Mythologie, ça veut dire « lieu frappé par la foudre », le lieu des enfers, d’où les coups de foudre que l’on peut attraper là bas ! Pas besoin d’être un héros ou être vertueux pour l’avoir, ce coup de foudre, direct au cœur !
Mais revenons donc au plaisir d’arpenter cette belle et prestigieuse avenue, les Champs Elysées, où nous attendent tellement de surprises, des boutiques les plus chics, les cinémas pour s’endormir, les cafés pour le blabla et leurs terrasses exquises où l’on boit son café comme une marquise, trois fois plus chers et même pas dans une tasse de porcelaine !
Mais, là, ON nous voit, nous serons vues.

Toute la journée et toutes les nuits, on brillera comme les étoiles, nous illuminerons Les Champs de nos bijoux BlingBling, de nos éclats de diamants. Oui pourra nous résister ? Je vous le demande les MonsieurMâles ?
Les beaux mec sont à l’affût de belles créatures, ils nous reluquent, ils n’en peuvent plus ; mais quoi ?
Je les allume du coin de l’œil comme und bougie, et ils se consument sur place, je fais couler leur cire par ma flamme.

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Hotdog « KrockMollet »

Les Nanas, on règne sur eux, nos hugobossmâles, ils sont tributaires de leurs pulsions bestiales et de nos douze faveurs! Vraiment, je trouve que, nous les Nanas, on est quand même plus futées que les……. Non ?! On sait y faire dans la vie. On nous a rien à apprendre, pas besoin d’ailleurs, tout est inné chez nous, les nanas! Jusqu’à la dernière super fourberie!
Notre cerveau hyper crocodilien fonctionne à plein régime; irrattrapable pour eux, ils ne suivent pas, les boiteux, nous sommes des Rapides, nous comprennent tout, kapieren alles! Et vite! Un seul coup d’oeil nous suffit pour les scanner, se faire une image d’eux! Ils nous matent, mais nous, on les scannent !Sie schauen uns an, aber wir durchschauen sie! La messe est dite!

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Adam et Eve

On sait leur extorquer des confidences, Haha! Et ils se confient…les naïfs, ils nous fournissent les armes, sans s’en apercevoir, pour les dompter, pour les retourner contre eux. Le Boumerang, ça nous connaît...On sait jouer tous les rôles que la vie nous demande. Nous pouvons même incarner un Boa, tient! Jongler avec une maudite pomme pour les tenter; ça ne peut résister, ça mord tout de suite, c’est toujours affamé, omnivore, toutes les jupes qui passent, ils les veulent, wollen sie vernaschen, ils les reluquent, les bigleux, die Bosse!

Un oeil sur le trottoir à gauche, l’autre à droite pour suivre du regard une femelle !Ça finit toujours chez l’ophtalmo, avec un stra…stra…Stravinsky !

La Musik, ça nous connaît !
Ce n’est pas très fin, c’est gentil gentil et plutôt un peu lourd...
Mais bon, ne crachons pas dessus non plus, même s’ils nous offrent la corde pour les p….... On en a besoin parfois! Et ils ont du coeur quand même, et quelque chose de plus...qui nous manque. Et ils partent si vite…à la casse, on les vide de leur substances, et après il faut aller les arroser de nos larmes au. ….là où il y a des fleurs partout.
Joli endroit quand même, calme, fait pour la méditation, on peut y lire tranquille, prendre un bain de soleil à l’écart de l’enfer dehors, on y est tranquille chez eux, et puis ils ne nous embätent plus, on leur met une rose, ils sont contents, ils pensent à nous et réciproquement, plus de disputes ou de tiraillements, non, mais, j’oublias…Ah, oui, ! Après, il nous faut chercher une chair neuve, fraîche ! Malheureux tout cela, vous dis- je, mais ainsi va la vie, faut qu’on se nourrisse aussi ! On dort trop mal avec les livres et tout le tralala de consolation vielosofikes.
Gardons la tête haute, les jolies veuves !

La vie est à nous, les NANAS. Et, on l’a toujours su! La révolution, c’est toujours NOUS! Nous saurons changer le monde….La loi ...C’est nous, mais personne ne le sait...encore.
La preuve, c’est la NANA la Barok-Marie de Médicis qui a construite les Champs Elysées, cela ne nous étonne même pas !

Bon, c’est dit !Mais, quand nous capturons un, un vrai, qui sait nous séduire avec une vivacité endiablée; cette audace qui plaît aux femmes et qui, dans le rire où elles se jettent, prend tout d’elles, là, je suis comme toutes les nanas, les sens m’emportent parfois, souvent, jusqu’à me rendre imprudente et mal visée.
Et, en plus, Je dépend de ce qu’on nomme PLAISIR et de cela je suis esclave!
C’est le besoin qu’ont, nous les femmes, de remuer, de voir, d’être vues, de se montrer partout, de traîner jusque dans les coupe-gorge…Le grand frisson!
N’importe où, danser avec n’importe qui, c’est encore meilleur, l’inconnu, pour échapper à soi-même, on va voir dans les lumières aveugles et frôler des foules, on se trémousse dans les mirages à chaque age…

AH, je ne saurais me passer de ces amusements, d’en savourer les délices, quoique, à chaque retour l’on plaigne son ennui et que l’on gémisse de ne pouvoir se soustraire aux joies qu’on s’est préparées pour le lendemain.Et voilà, mes pauvres amies, je suis prise à l’engrenage, ma vie s’écoule sans que je puisse distraire un jour des frivolités qui en sont devenues l’occupation, le devoir et la raison d’être!

J’en mange coupe sur coupe et je prend des kilos, du superflu, il n’y que mon masseur, pardon, mon Kinéobstruteurapiculteur, qui est content !
Du sport ? Bien sûr, j’en fais. Jogging avec mon Hotdog racé, je saute sur ma mule la plus rapide, au Bois de Boulogne, je joue au golf toute en blanc, au tennis au RacingClub musclé, et les nuits je me déhanche et me tors à mort dans les bouges de luxe, je me trémousse sur les péniches dorés un verre de champagne dans mes griffes laquées ! Avant de goûter le lendemain mon gâteau à Bagatelle parmi les cygnes mourants d’ennui! En vain !

14

TêteDePirate

J’essaie de fatiguer mon corps pour reposer mon esprit. Ne sommes nous pas éternellement agitées par une curiosité de chatte? C’est fatigant, des fois.
Alors, maintenant, il faut être surtout sereine, à tout prix. J’ai opté pour BioPot et VégéLuxGeschtAlt, un zeste de BamBoutNoirZEN avec méditation, et après je fais le yogi, tête en bas ! OUI ! Ça me ramène le sang dans la tête et ma raison d’être avec.

Cela m’apporte énormément. Je puis vous l’assurer. Une vie simple …s’inscrit à l’horizon pour moi désormais, juré ! J’ai même pensé au couvent, na ! Mais j’hésite encore. On va voir…les gâteaux ne sont pas très fins là bas.. .Sinon chez les dolci en Italie, à Sienna, parait-il, les soeur elles font d’excellente dolci à la pâte d’amandes, voyons….à réfléchir ! Et elles fabriquent aussi de délicieux Triomphes de la Gorge, c’est un peu louche déjà, mais il faut savoir prendre la vie à pleines dents ! Là, oui !Je sais aussi me contenter du strict nécessaire dans la vie!

Pour l’instant voilà :
Même si c’est le superflu qui seul est le nécessaire pour moi! Après tout, il faut être à la hauteur! Je suis très pointuepoitrine sur mes biens, l’argenterie et mon linge brodé de mes initiales!
Mes robes de collections, mes dentelles, mes bijoux, mon or, mon argent, mon papier à lettres, mon fard surtout, mes perruques, mes fausses ongles, mes pyjamas dési-déchirables, ma collections de mules talons hauts, mes ceintures crocodiles geules-ouvertes, mes fourrures nobles de bête massacrées, mes chapeaux à plumes et fruits divers selon la saison, et, at last but not least, mon chien de classe, Krokmollet, mon perroquet grabataire ARAbunt, mon rat blanc intello Einstein, mes poissons muets, mes poisons vifs, mon cul joli rond, et....mon univers entier quoi!
C’est dans mes habitudes de vivre dans un cadre somptueux...quand on se respect, n’est-ce pas, liebe Nanas!

Quand on est une femme pétrie d’esprit, on est armée jusqu‘aux dents, surtout toute nue, pour faire face au continuel malentendu entre les deux sexes!
Je redescend les Champs….je rentre, après mon shopping, chargée comme une bourrique, mais heureuse !

Je rentre à la casettina mia, m’octroyer une petite sieste bien méritée sur mon nouveau Lit de Repos, Style 1700, LouisCoupDeSoleil, ma dernière folie, faite pendant les soldes d’été.

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LitDeRepos

J’ai du me saigner aux quatre veines pour l’avoir. Je l’appelle :
« Duchesse, ma duchesse » !

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OH, les beaux dimanches !
À suivre la semaine prochaine, liebe Nanas....si vous voulez bien.

Votre Fräulein Oeillade von Rechts, à Paris 10 août 2010 (fotos  oct 2017)