mercredi 14 novembre 2012

Montmartre – Un Jour à Paris Nr.2 – ABBESSES


MONTMARTRE - Un Jour à Paris - Montmartre

Abbesses - Un Jour à Paris Nr.2, 75018 Paris

02.09.2011

Montmartre – Un Jour à Paris Nr.2 – ABBESSES


ABBESSES – Un Jour à Paris Nr.2

(AVIS : Français/Deutsch)

Que vous offre Paris en une journée ?
Elle jette ses trésors à vos pieds !
Vous n’avez qu’à suivre les étincelles,

Was hat Paris an einem Tag zu bieten?
Sie wirft Schätze zu ihren Füssen!
Folgen sie einfach den Funken,
und ihr werdet sehen…ihr ewiges Licht!



Abbesses, ce nom de la station de Métro, ouverte le 31 octobre 1912, et protégé en tant que monument historique (1978), fait référence à l’abbaye des Dames-de Montmarte… L’architecte français Hector Guimard, représentant majeur de l’ART NOUVEAU en France, est à l’origine de cette belle « Bouche de Métro » avec la magnifique marquise, l’édicule Guimard, qui invoque son art et dont sont décorées la plupart des entrées de Métro à Paris…



La « Bouche du Métro » Abbesses a du charme ;
Cette belle station d’Art Nouveau
Crache la jeunesse, venue d’ailleurs ;
De jolies femmes, souriantes et gaies,
Qui ne ressemblent plus aux bonnes sœurs,
Avec des corps pleins d’autres mœurs…


La journée se montre à l’improviste,
Un manège qui tourne
Dans une lumière impressionniste.
Des musiciens l’accompagnent.
La gaieté règne, le bal est ouvert,
Les notes affluent dans un concert…


L’Homme-orchestre qui a grandi
Dans son instrument, depuis tout petit !
Jour et nuit il doit souffler et respirer ;
De son instrument il est prisonnier.


L’orchestre dans la rue
Est venu de la Roumanie
Avec leurs cors et leurs trompettes,
Leur musique envoûtante,
Qui coule le long de votre âme,
Tantôt gai, tantôt nostalgique.
Les âmes elle sait ensorceler,
On le sent…quand elle a cessée…


Sur les bancs, des vielles dames se serrent en brochette,.
Un chien sur le bras, papotant chiffons,
Les nouvelles vont vites, elles ont du temps,
Personne ne les dérange en ces doux moments…


Une journée chaude, soleil de plomb,
La jeunesse affronte l’ascension.
Des visages radieux, les corps lestes,
On se balade comme un citron un zeste…


La lumière joue le narrateur,
Le temps de passer un moment
Au Café, tout indolent…
Où l’on ne se soucie pas de l’heure…
En face nous attend l’église Saint Jean-de-Montmartre



Dans le recueillement et la solitude
Baigne ton âme d’une journée rude.
Rafraîchit ton esprit, repose ton corps,
Je veille sur les vivants ainsi que les morts.


L’église Saint-Jean-de-Montmartre (des Abbesses)

L’église de la Place des Abbesses, au cœur du quartier, est une des premières construites en béton. Son revêtement l’a fait surnommer « Notre-Dame-des-Briques » ! Mais l’intérieur est magnifique !
La lumière à profusion de couleurs incite à l’étonnement


Hier steht das Gebet;
Es steht so still,
Je ne sais pas encore
was es will!
Je suis à genou
Ihm hingegeben.
Comment faire
In diesem Leben?
L’amour s’en va
Man steht allein,
il suffit d’un pas
ins Grab hinein…


Levez les yeux, un arc en ciel vous attend,
Craignez cette lumière dans vos derniers instants !
Le lustre reflet votre pauvre âme,
Son éclat ne suffira pas à vous sauver…



Recueillez-vous, je vous l’ordonne,
Au nom de la Sainte, joliment ;
Inclinée, elle est, sur le christ cloué sur la croix.
Ne demandez pas plus que vous n’ayez besoin ;
Des clous et un marteau, ce sera toute votre peine…



À genoux, incrédules, et, fermez les yeux ! 
Vous ne méritez pas une chaise pour prier,
Elle vous offre son ombre 
Qui doit vous suffire !


Qu’avez-vous fait toute votre vie ?
À brouter l’herbe comme un impie !
Sortez dans la lumière céleste,
Oubliez ces incestes de citron aux vitamines,
Ruminants, porteurs d’épines.
Arrêtez le sang couler, buvez du vin,
Manger du pain, le corps du christ,
Faites comme font tous les artistes !
Des âmes folles
Tanzen mit.
L’heure de la félicité
Etant venue…
Si j’avais su,

Ach,
Depuis longtemps
J’aurais baisé
Ces lèvres rouges,
Die roten Wangen,
Die schöne Stirn,
Hätte ich geküsst,
Die roten Lippen
Du plaisir.
Le temps, si précieux,
Se serait arrêté
Un instant,
Mon miel mêlé
À ton désir;
Ihr Zeit zu geben,
Der Liebe mehr!



Dans cette église
Etonnent les chœurs,
Des chants célestes,
Pour une belle messe…
Les voix pénètrent
Dans votre âme,
L’orgue rugit
Comme cerf qui brame.
Vous êtes aux anges,
Des ailes vous poussent, et
Vos hormones seront plus riches,
Déjà,
Vous tâtez après votre biche…
Ce lieu, que vous quittez, retiendra de vous
Les mots que vous n’avez pas prononcés !

Le Square Jehan Rictus :


Le Parc à côté… comment s’appelle-t-il déjà ?
C’est le Square Jehan RICTUS avec son mur « Je t’aime » ;
De la lave émaillée, sur laquelle sont inscrits
Les doux mots que l’on prononce comme un délit…


Ce parc présente une attraction,
L’on dirait une ardoise géante.
Les gens se pressent autour, s’approchent,
Pour lire les inscriptions, en rajoutent
Un mot pour rire, s’amusent, s’abreuvent,
Sont intarissable, heureux de la découvrir…
Curieux de loin, on s’approche, étonné,
Et enthousiasmé de découvrir ce mur étrange
Dans ce square, l’amour n’est plus étanche…


Ici on peut graver; ou se gaver de mots d’amour ;
« Je t’aime, moi non plus »
Ou, l’on peut écrire : « Ich liebe Dich »,
Dans toutes les langues sur la lave émaillée,
À la craie, si vous êtes inspiré…sinon,
Vous passerez votre chemin.


Nel cuore delle piazetta Jehan Rictus su questo affresco e comoposto da piastrelle di lava smaltata , “ Ti amo ” si mostra in 311 lingue.


Un havre de repos, plein de verdure,
Les grands lisent, les petits jouent…qui apprend mieux ?


Je te connais, je t’ai senti, j’ai du flair, je suis chien,
Tu n’échapperas pas à ma caresse ; je sors ma langue
Et je te lèche, j’agite ma queue vigoureusement,
Je te marque mon attachement,
Mon maître tire comme une bête.
Je m’en fiche, je suis un chien savant…


Les derniers rayons balaient la rue,
De longues ombres se jettent en avant.
Elles dansent, précèdent les pas, s’amusent,
Elles jouent au chien et au loup…
Peut-être… entre ?


Affamée se presse,
Au restaurant, la jeunesse,
L’estomac dans les chaussures.
C’est l’heure de reprendre des forces,
La nuit crie déjà à l’usure…



Les gens hâtent le pas,
Écrasant leurs ombres…
Les jambes deviennent plus longues,
Les nez argentés, le couché du soleil
Est un spectacle sur glace,
Faisant danser les silhouettes
Avec beaucoup de grâce…


Le bal est fini, l’écharpe traîne ses parfums.
ELLE se moque des épaules nues, affichant son dédain.
Un dieu s’approche, lui susurre à l’oreille :
« Où allez-vous, ma Belle, so ganz allein?! »
à vos tampons les sauvages…lach!
an eure Stempel, ihr Wilden. .lach !
Beitrag gesetzschlechtlich geschützt,haha!

Œil von Lynx, Paris 02/09/2011

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